L’édition Paolo Fabbri choisie par l’Opéra de Lausanne pour Anna Bolena se réfère à l’état originel de la partition de Donizetti, débarrassée des lourdeurs d’orchestration accumulées au fil d’éditions infidèles. On y entendra l’intégralité de la musique de Donizetti, avec restitution pour le rôle de Percy de l’écriture vocale créée pour le ténor Rubini, et ce grâce au talent exceptionnel d’Edgardo Rocha. L’édition présentée à Lausanne, expurgée de toutes les transpositions vers le bas opérées après les premières représentations, vise au respect stylistique de cet opéra écrit en 1830.
Première représentation au Teatro Carcano, Milan, le 26 décembre 1830
Éditions G. Ricordi & Co. Bühnen- und Musikverlag GmbH, Berlin
*Décors, costumes et accessoires réalisés dans les ateliers de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège
Mika Kares a étudié à l’Académie Sibelius d’Helsinki et a été membre du Badisches Staatstheater de 2005 à 2010. En concert, il chante notamment les œuvres de Mozart, Verdi, Mahler, Beethoven, Brahms et Chostakovitch. Sur les scènes d’opéras, il était Wotan dans Das Rheingold à la Ruhrtriennale, le Grand Inquisiteur dans Don Carlo à la Scala et à Bilbao, Sarastro dans Die Zauberflöte à l’Opéra de Londres, Balthazar dans La Favorite et Oroveso dans Norma au Bayerische Staatsoper, Sparafucile dans Rigoletto à Savonlinna ou Colline dans La bohème au Teatro Real de Madrid. Il s’est aussi produit à l’Opéra de Vienne, à La Monnaie et au Dutch National Opera.
En projet : Balthazar dans La Favorite, Raimondo dans Lucia di Lammermoor et Oroveso dans Norma à Munich, Walter dans Luisa Miller à l’Opéra de Zurich, Ferrando dans Il Trovatore et Fiesco dansSimon Boccanegra à l’Opéra de Paris.
Ketevan Kemoklidze fait ses études au Conservatoire d’État de Tbilissi, puis à l’Accademia Teatro alla Scala et remporte de nombreux prix internationaux. Depuis ses débuts en Maddalena dans Rigoletto, elle se produit sur les plus grandes scènes : le Deutsche Oper Berlin, le Deutsche Oper am Rhein, le Teatro Real de Madrid, le Liceu de Barcelone, le Théâtre du Capitole à Toulouse, les opéras de Montpellier, Marseille, Nice, Washington et Rome, le Teatro Regio de Parme ou le Teatro Massimo de Palerme. Elle a notamment chanté dans Le nozze di Figaro, Così fan tutte, La clemenza di Tito, Il barbiere di Siviglia, La Cenerentola, Le comte Ory, Norma, Maria Stuarda, Anna Bolena, Linda di Chamounix, Don Carlo, Carmen, Roméo et Juliette et Eugène Onéguine.
Récemment, elle a chanté dans Alexander Nevski de Prokofiev à Bratislava et Naples, La Tempestadau Teatro de la Zarzuela et Carmen à Boston.
En projet : le rôle-titre de Carmen à Québec et à Rome, Don Carlo à Tel Aviv et Norma à Palma de Majorque.
Pendant ses études de droit et de musique à Rome, Stefano Mazzonis di Pralafera endosse pour la première fois le rôle de metteur en scène dans le cadre du théâtre universitaire. Dès 1983, il est invité à travailler en tant que metteur en scène et décorateur en Belgique, en France, en Allemagne, en Israël et en Suisse. Avant de devenir directeur général et artistique de l’Opéra Royal de Wallonie, il a occupé le poste de directeur artistique de nombreux festivals et celui de surintendant du Teatro Comunale de Bologne.
À Liège, il signe notamment Tre intermezzi, Il matrimonio segreto, L’inimico delle donne en première mondiale, Guillaume Tell de Grétry, Il barbiere di Siviglia, La Traviata, Le Pays du sourire, Rita ou le mari battu, Il campanello di notte, Otello, L’equivoco stravagante, primé par le Syndicat de la Critique française en 2012, Manon, La Grande-duchesse de Gérolstein, La Gazzetta, Rigoletto, L’elisir d’amore, Lucia di Lammermoor, La bohème, Nabucco, Jérusalem et, en ouverture de la saison 2017-18, Manon Lescaut.
En projet : Macbeth à Liège.
Après ses études au Conservatoire de Milan, Roberto Rizzi Brignoli est nommé responsable des services musicaux à la Scala, où il travaille régulièrement avec Riccardo Muti. Il y dirige notamment Lucrezia Borgia et Adriana Lecouvreur qui lancent sa carrière au niveau international. Son travail artistique se focalise principalement sur les répertoires lyriques italien et français, ainsi que sur les répertoires de musique symphonique classique, romantique et contemporaine. Il dirige les orchestres du monde entier sur les scènes des plus grands théâtres et festivals en Europe, en Amérique et en Asie. En 2010, il a fait ses débuts au Metropolitan Opera.
En projet : Il barbiere di Siviglia à Marseille, Simon Boccanegra à Dijon, Nabucco à Berlin et Lille, Il Turco in Italia à Hambourg et des concerts en France.
À l’Opéra de Lausanne : Lucia di Lammermoor (2007), Il Trovatore (2009), Norma (2011), Tosca (2013), Luisa Miller (2014), La fille du régiment (2016).
Passionné de musique, de langues et d’histoire, Daniel Golossov a notamment étudié au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan et à la Sorbonne. Lauréat du premier prix de chant du CNR de Paris, il affine sa technique vocale au Laboratorio Lirico Europeo de Milan puis à l’Opernstudio de Zurich.
Il se produit dans les rôles de Timur dans Turandot, Figaro dans Le nozze di Figaro, Don Alfonso dans Così fan tutte, Colline dans La bohème, Ferrando dans Il Trovatore, Sparafucile dans Rigoletto, il Commendatore dans Don Giovanni, Ramfis dans Aida ou Raimondo dans Lucia di Lammermoor. Il chante dans Cyrano de Bergerac d’Alfano et Le joueur de Prokofiev à La Scala, Don Carlo, La fedeltà premiata et Gianni Schicchi à l’Opéra de Zurich, La serva padrona à Lugano, le rôle-titre de Don Giovanni à Cologne et au Festival de Sankt Margarethen, Fidelio à l’Anhaltisches Theater de Dessau. Il a chanté sous la direction de Nello Santi, Patrick Fournillier, Bruno Amaducci, Maurizio Barbacini, Roberto Rizzi Brignoli, Matteo Beltrami, Daniel Barenboim et Lorin Maazel.
À l’Opéra de Lausanne : Angelotti dans Tosca (2013), Bartolo dans Le nozze di Figaro (2013), Nilakantha dans Lakmé (2013), Wurm dans Luisa Miller (2014), Orbazzano dans Tancredi (2015), le spectre du roi dans Hamlet (2017), le lion dans Les Zoocrates (2017), Publio dans La clemenza di Tito(2018), Duglas d’Angus dans La donna del lago (2018).
Formé en Uruguay et en Italie, Edgardo Rocha voit sa carrière décoller après son succès dans Gianni di Parigi au Festival della Valle d’Itria, en 2010. Depuis, il chante La Cenerentola à Cagliari, Seattle, Stuttgart, Séville et Bilbao, Don Pasquale à Florence et Vérone, Così fan tutte à Naples et Turin, L’Italiana in Algeri à Bari et Vienne, Il barbiere di Siviglia à Valence, Vienne, Madrid, Naples, Munich, Dresde, Zurich, Paris-Bastille, Tel Aviv, Hambourg et Rome, La gazzetta à Liège, La scala di seta, Otello, Il viaggio a Reims et Le Comte Ory à Zurich, Otello au Théâtre des Champs-Élysées et au Festival de Salzbourg, Les pêcheurs de perles à Nancy, I Puritani à Stuttgart, La Juive à Munich, Otello et La gazza ladra à La Scala, La donna del lago au Festival de Salzbourg. Il a également chanté dans le film La Cenerentola, una favola in diretta réalisé par Andrea Andermann pour la RAI, transmis en mondovision, ainsi que lors une grande tournée européenne aux cotés de Cecilia Bartoli.
En projet : L’Italiana in Algeri au Festival de Salzbourg et au Liceu Barcelone, Semiramide à La Fenice, Il turco in Italia et Don Pasquale à Zurich, La donna del lago à Marseille et Il viaggio a Reimsà Dresde.
À l’Opéra de Lausanne : il conte Almaviva dans Il barbiere di Siviglia (2014), Don Ramiro dans La Cenerentola (2015).
Cristina Segura est diplômée du Conservatoire Supérieur de Musique du Liceu de Barcelone avec la plus haute distinction, dans la classe de Dolors Aldea. Elle suit deux masters à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Nathalie Stutzmann, ainsi que les Udo Reinemann International Lied Master Classes du Conservatoire de Bruxelles. Elle est lauréate du 20e Concours Josep Mirabent et du prix de Lied des Jeunesses Musicales. Elle fait ses débuts à l’opéra dans les rôles de la sorcière dans Hänsel und Gretel, Zita dans Gianni Schicchi, le rôle-titre dans The Medium de Menotti et La Maman, La Tasse et La Libellule dans L’enfant et les sortilèges. Elle se produit lors de nombreux concerts en Espagne, notamment à l’Auditorium Manuel de Falla à Grenade, au Palau de la Música Catalana et à l’Auditorium de Gérone. Elle a chanté dans El imposible mayor, en amor le vence amor au Teatro de la Zarzuela avec Capella Mediterranea, sous la direction de Leonardo García Alarcón. Récemment, elle a enregistré le rôle-titre de Gaziel de Granados avec l’Orchestre de Cadaqués.
À l’Opéra de Lausanne : Pepa dans La Belle de Cadix (2016), L’autruche dans Les Zoocrates (2017), Alisa dans Lucia di Lammermoor (2017) et Teresa dans La Sonnambula (2018).
Après une licence en musicologie à l’Université de Saint-Étienne, Aurélien Reymond-Moret suit les master classes de chant de Françoise Pollet. Il intègre les chœurs de plusieurs opéras et chante au sein d’ensembles professionnels. Sur scène, il incarne le roi Ouf 1er dans L’Étoile de Chabrier, Pâris dans La belle Hélène, Nanki-Poo dans Le Mikado de Gilbert et Sullivan, Pinkerton dans Madama Butterfly, le messager dans Aida, le prêtre et l’homme d’armes dans Die Zauberflöte, Alfred dans Die Fledermaus, Tybalt dans Roméo et Juliette, le duc de Mantoue dans Les Brigands, Alfredo dans La traviata et Le Veilleur de nuit dans La None sanglante de Gounod.
À l’Opéra de Lausanne : Pan y toros (2009), La Fille de Madame Angot (2010), Rinaldo (2011), L’Aiglon (2013), Manon (2014), Amahl et les visiteurs du soir (2017), La donna del lago (2018), Anna Bolena (2019) et Ariadne auf Naxos (2019).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Titulaire d’un diplôme de piano, de musique chorale et de direction de chœur, ainsi que d’un diplôme de polyphonie de la Renaissance, Antonio Greco enseigne la pratique chorale au Conservatoire Giuseppe Verdi de Ravenne. En 1993, il a fondé le Coro Costanzo Porta et, en 2004, l’Orchestra Cremona Antiqua, un ensemble jouant sur instruments originaux. Il a été chef assistant de Sir John Eliot Gardiner et claveciniste du Monteverdi Choir et des English Baroque Soloists lors de nombreuses tournées mondiales. Il collabore depuis 2018, en tant que chef de chœur, avec Riccardo Muti, avec qui il a interprété Macbeth, Nabucco, le Stabat Mater, le Te Deum et la Messa da Requiem de Verdi, ainsi que la 9e Symphonie de Beethoven. La même année, il est nommé directeur musical du Festival Monteverdi de Crémone, dont ses deux ensembles deviennent les groupes résidents. Cela l’a amené à diriger, année après année, les grands chefs-d’œuvre du compositeur mantouan. Cette année, il dirigera L’incoronazione di Poppea, mise en scène par Pierluigi Pizzi, qui sera donnée dans les théâtres de Crémone, Côme, Pavie, Pise et Ravenne.
À l’Opéra de Lausanne: Tancredi (2015), L’Orfeo (2016) et La sonnambula (2018).
Après ses études au Conservatoire de Milan, Roberto Rizzi Brignoli est nommé responsable des services musicaux à la Scala, où il travaille régulièrement avec Riccardo Muti. Il y dirige notamment Lucrezia Borgia et Adriana Lecouvreur qui lancent sa carrière au niveau international. Son travail artistique se focalise principalement sur les répertoires lyriques italien et français, ainsi que sur les répertoires de musique symphonique classique, romantique et contemporaine. Il dirige les orchestres du monde entier sur les scènes des plus grands théâtres et festivals en Europe, en Amérique et en Asie. En 2010, il a fait ses débuts au Metropolitan Opera.
En projet : Il barbiere di Siviglia à Marseille, Simon Boccanegra à Dijon, Nabucco à Berlin et Lille, Il Turco in Italia à Hambourg et des concerts en France.
À l’Opéra de Lausanne : Lucia di Lammermoor (2007), Il Trovatore (2009), Norma (2011), Tosca (2013), Luisa Miller (2014), La fille du régiment (2016).
Travaillant tant pour l’opéra que pour le théâtre, Gary McCann a conçu les décors et les costumes de nombreuses productions à travers le monde. Son travail a été exposé trois fois au V&A Museum à Londres. Il signe notamment la scénographie du Freischütz et de Macbeth à Vienne, Die Fledermaus à Oslo, Carmen à Philadelphie et Seattle, La traviata, Madama Butterfly, Il barbiere di Siviglia, La Voix humaine, Ariadne auf Naxos, Fidelio… Il a également participé à une tournée au Royaume-Uni avec Three Days in May, Dangerous Corner, The Shawshank Redemption, La Cage aux folles, The Sound of Music, Saturday Night Fever et Cilla the Musical. À l’Opéra de Lausanne : La clemenza di Tito (2018) et Anna Bolena (2019).
Après sa formation à l’Ecole des tailleurs de la Ville de Liège, Fernand Ruiz se spécialise en suivant des cours de coupe pendant deux ans. Il est engagé ensuite à l’Opéra Royal de Wallonie où il travaille depuis maintenant 39 ans, à la tête du département costumes. Au cours de toutes ces années, il a coupé des milliers de costumes et travaillé avec de grands costumiers comme Christian Gasc, Jorge Jara ou Michel Fresnay. Par la suite, toujours pour l’Opéra de Liège, il crée les costumes du Matrimonio Segreto, Il barbiere di Siviglia, Le Barbier de Séville de Beaumarchais, Rita ou le mari battu, Il Campanello di notte, Otello, Cavalleria Rusticana, I Pagliacci, Guillaume Tell de Grétry et La Gazzetta. Il signe les costumes de L’equivoco Stravagante, élu prix de la critique française 2011-2012, pour les festivals de Riehen et Saint-Moritz, Otello pour le Teatro Colón de Buenos Aires et La bohème pour l’Opéra de Tel Aviv.
Récemment, il confectionne les costumes des Lombardi alla Prima Crociata pour le Teatro Regio de Turin, et Macbeth à l’Opéra de Liège.
En projet : Cavalleria Rusticana et I Pagliacci pour le San Francsico Opera en août 2018, Aida en février 2019 à l’Opéra de Liège.
Franco Marri est diplômé de l’Accadémie des Beaux-Arts de Florence. Depuis 1988, il créée les lumières d’une centaine d’opéras, dont L’ape musicale, Don Pasquale, L’elisir d’amore, Die Entführung aus dem Serail, Edipo re, Nabucco, Semiramide, Norma, Die lustige Witwe, Tancredi, Die Fledermaus, La Traviata, Il barbiere di Siviglia, Don Carlo, L’Italiana in Algeri, Dialogues des Carmélites, Madama Butterfly, Tosca et bien d’autres. Il travaille dans des théâtres comme La Maestranza de Sevilla, La Zarzuela de Madrid, le Liceu de Barcelone, le Teatro São Carlos de Lisbonne, le Théâtre des Champs-Élysées, Le Capitole de Toulouse, les opéras de Pékin, Tel Aviv et Buenos Aires, ainsi que dans les plus grands théâtre italiens. Après une longue collaboration avec Fabio Spravoli, il travaille avec des metteurs en scène comme Ugo de Ana, Luca Ronconi, Dario Fo ou Pierluigi Pieralli, et collabore régulièrement avec Stefano Vizioli et Stefano Mazzonis di Pralafera.
Récemment, il a signé les lumières des Lombardi alla Prima Crociata au Teatro Regio de Turin, Macbeth, Il Trovatore et Il matrimonio segreto à l’Opéra de Liège.