Lorsqu’il met sur le métier un premier ouvrage avec le « poète impérial » Lorenzo da Ponte à l’automne 1785, cela fait trois ans que Mozart n’a plus touché à l’opéra. Leur première association sur Le nozze di Figaro est un triomphe immédiat, au point que l’empereur d’Autriche en personne, qui a adoré, en réclame davantage. En 1789, il leur commande un nouvel opéra bouffe, dont il impose lui-même le sujet : la transposition sur scène d’une histoire (réelle) dont tout le monde parle à Vienne – celle de deux officiers qui, en poste à Trieste, auraient… échangé leurs épouses ! Ce sera Così fan tutte. Mozart comme Da Ponte se surpassent. Vénitien au fait des sentiers les plus tortueux de l’amour et, plus généralement, de toute la gamme des subtilités émotionnelles de la nature humaine, le poète livre une épure dans laquelle l’équivoque et le second degré s’en donnent à cœur joie, dans la plus pure tradition buffa. Parfaitement en phase avec ces différents niveaux de langage et de compréhension, Mozart se laisse idéalement porter par l’intrigue, livrant une partition virtuose dans le niveau de raffinement des combinaisons qu’elle propose – duos, ensembles, et jusqu’à l’utilisation de l’orchestre lui-même pour corser le tout de sous-entendus. Et tout cela en à peine un mois !
Première représentation au Burgtheater de Vienne le 26 janvier 1790
Éditions Bärenreiter – Verlag Kassel – Basel – London – New York – Praha
Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste avant de se tourner vers la direction. Invité régulièrement au Festival de Salzbourg, il dirige la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein avec le Concentus Musicus de Vienne et le Chœur Arnold Schönberg. La Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il dirige ensuite dans Il trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel. À Milan, il dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Avec plus de 120 CDs publiés par de grandes maisons de disques internationales telles que EMI-Virgin, Naïve, Universal Music et Warner Classics, Diego Fasolis a reçu de nombreux prix pour son engagement dans la redécouverte du répertoire lyrique : le Disco d’Oro, le Grand Prix du Disque pour son travail sur Haendel et Vivaldi, et l’Echo Klassik pour l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci. En 2014 et 2015, il a été nommé pour deux Grammy Awards pour le projet triomphal « Mission » avec des œuvres d’Agostino Steffani et le projet « Saint- Pétersbourg » avec Cecilia Bartoli. À l’occasion du 250e anniversaire de la disparition de Beethoven, il a enregistré pour Arte la Symphonie « Pastorale » de Beethoven avec I Barocchisti à Lugano. En 2019, Diego Fasolis a été nommé dans la catégorie « chef d’orchestre de l’année » aux International Opera Awards. Ses récents et futurs engagements incluent La Passion selon saint Jean de Bach à Stuttgart, Anna Bolena de Donizetti à Lugano, Reggio Emilia, Modène et Piacenza, ainsi que le Tamerlano de Vivaldi à La Fenice.
À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019), Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019), Alcina (2022), I Barocchisti (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) (2023) et Norma (2023)
Comédien de formation, metteur en scène, pédagogue, Jean Liermier dirige depuis 2008 le Théâtre de Carouge, une des institutions théâtrales phares en Suisse romande. Au théâtre, il s’attache principalement à monter des pièces issues du répertoire classique, comme dernièrement Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand ou Le Malade imaginaire de Molière, avec le comédien Gilles Privat dans les rôles-titres. En mars 2023, il met en scène à Carouge On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset. À l’opéra, il a mis en scène The Bear de Walton pour l’Opéra décentralisé à Neuchâtel, Die Zauberflöte pour l’Opéra de Marseille à l’invitation de Renée Auphan, Cantates profanes, une petite chronique, montage de cantates de Jean-Sébastien Bach pour l’Opéra national du Rhin et Le nozze di Figaro pour les opéras nationaux de Lorraine et de Caen (spectacle repris en 2011 et 2012 à Nancy et à Rennes). En juin 2009, il a mis en scène pour l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris L’Enfant et les sortilèges de Ravel, spectacle repris en mai 2011 au Teatro Real de Madrid puis à l’Opéra de Bilbao.
À l’Opéra de Lausanne : My Fair Lady (2015), Così fan tutte (2018) et My Fair Lady (2022).
Née à Rome, Arianna Vendittelli est diplômée du Conservatorio Antonio Buzzolla d’Adria. Elle a fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans le rôle de Carmi (La Betulia liberata de Mozart), sous la direction de Riccardo Muti. Particulière- ment attachée au répertoire mozartien, elle est Zerlina (Don Giovanni) au Festival de Spoleto et Donna Elvira à Beaune et à Brême sous la direction de Jérémie Rhorer. Dans Così fan tutte, elle chante Fiordiligi dans plusieurs théâtres ita- liens, et Despina au Teatro Regio de Turin. Elle est acclamée pour ses interprétations de Rossini dans le rôle-titre d’Ermione et en Amaltea (Mosè in Egitto) au San Carlo de Naples. Reconnue pour son travail dans le répertoire baroque, Arianna Vendittelli a notamment campé Salomé dans le San Giovanni Battista de Stradella avec Vacláv Luks. Elle a chanté Semele de Hasse au Theater an der Wien, Minerva (Il ritorno d’Ulisse in patria) dans une production Ottavio Dantone/Robert Carsen à Florence. Elle a donné vie à Amantio (Il Giustino de Vivaldi) dirigé par Ottavio Dantone et à L’Ange (La conversione di San Guglielmo d’Aquitania de Per- golesi) avec Les Talens Lyriques et Christophe Rousset. Son album solo consacré aux cantates pour soprano de Vivaldi et publié dans l’édition Naïve Vivaldi, a été désigné par le New York Times parmi les « cinq albums de musique classique à écouter en ce moment ». Ses récents et futurs engagements incluent le rôle de Giovanna (Anna Bolena) dans une nouvelle production de Diego Fasolis/Carmelo Rifici à Lugano, Reggio Emilia, Modène, Piacenza, Donna Elvira (Don Giovanni) à l’Opéra Royal de Versailles et Angelica (Orlando furioso de Vivaldi) à Ferrare et à Modène.
À l’Opéra de Lausanne : Il Giustino (2019) et Le nozze di Figaro (2021)
Originaire de Biélorussie, Pavel Petrov est lauréat du premier prix d’Operalia 2018 et du prix Don Plácido Domingo Ferrer de la Zarzuela. Il est en outre finaliste des concours internationaux Hans Gabor Belvedere et Reine Sonja. Ses engagements comprennent Tamino (Die Zauberflöte) à la Wiener Staatsoper, à l’Opéra de Paris, à Graz et à la Semperoper de Dresde, Lenski (Eugène Onéguine) au Teatro Massimo de Palerme, à Klagenfurt et à Lausanne, Don Ottavio (Don Giovanni) à l’Opéra de Paris et à Graz, Pong (Turandot) au Royal Opera House de Covent Garden, Alfredo (La traviata) aux arènes de Vérone, Ferrando (Così fan tutte) en Australie et Chaplitsky (La Dame de pique) au Festival de Salzbourg. Parmi les temps forts de sa saison 2023/24, on citera un Alfredo en Floride et des concerts avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national d’Espagne, l’Orchestre symphonique de Washington et le Royal Philharmonic de Londres dirigé par Vasily Petrenko. Il a été membre du Théâtre du Bolchoï de Biélorussie entre 2012 et 2016. Au cours de la saison 2015/16, il a également été membre de l’Opéra Studio de Zurich. Il est diplômé de l’Académie de musique d’État de Biélorussie et a étudié sous la direction de Piotr Ridiger. Il a participé à des cours de maîtres donnés par Dmitry Vdovin, Adrian Kelly, Hedwig Fassbender et Fabio Luisi.
À l’Opéra de Lausanne : Eugène Onéguine (2022)
Mezzo-soprano canadienne, Wallis Giunta est nommée « Young Singer of the Year » lors des International Opera Awards et « Breakthrough Artist in UK Opera» lors des WhatsOnStage Awards 2017. Parmi les temps forts de sa saison 2023/24, on citera l’interprétation en concert des Sieben Todsünden de Kurt Weill avec HK Gruber et l’Ensemble Modern au Carnegie Hall ainsi qu’en tournée à travers l’Europe et les États-Unis, et sa prestation comme Mary Magdalene dans The Gospel According to the Other Mary de John Adams à la Volksoper de Vienne, dont elle fait partie de l’ensemble (à la suite de celui de Leipzig). Ces dernières saisons ont vus ses débuts sur la scène de la Komische Oper de Berlin dans les Folk Songs de Berio dirigés par Brendon Keith Brown, ainsi que sur celle de l’Opéra Comique avec la reprise du rôle de Dodo dans Breaking The Waves de Missy Mazzoli. On peut l’entendre sur les scènes du Metropolitan de New York (où elle est Olga dans Die lustige Wittwe), du Festival d’Édimbourg, des Proms de la BBC (pour un récital vivement applaudi baptisé «The Sound of Argentina »), des opéras de Dallas, Seattle, Muscat, Francfort, Leipzig, Lyon, Montpellier, Opera North, ainsi qu’en soliste avec les Hamburger Symphoniker (dirigés par Jeffrey Tate), le Münchner Rundfunksorchester, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig (dans la Grande Messe en ut de Mozart) et le National Arts Centre Orchestra d’Ottawa (dans la Neuvième de Beethoven). Wallis Giunta s’est formée au sein du Canadian Opera Company Ensemble Studio, du Metropolitan Opera Lindemann Young Artist Development Program et de la Juilliard School de New York, dont elle est sortie diplômée en 2013.
Le baryton-basse canadien Robert Gleadow continue de laisser son empreinte sur les scènes d’opéra du monde entier depuis qu’il a été diplômé du programme jeunes artistes Jette Parker du Royal Opera House Covent Garden et du Canadian Opera Company Ensemble Studio. Ses prestations au Houston Grand Opera dans le rôle de Talbot de Maria Stuarda de Donizetti au côté de Joyce DiDonato et sous la direction de Patrick Summers, ont été vivement saluées par la critique. Ses engagements sont dédiés en majeure partie à Mozart, répertoire pour lequel il est largement plébiscité. Parmi les temps forts de ses saisons passées, il s’est produit à l’Opéra d’Auckland, à l’Opéra de Paris et au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Lausanne et au Festival de musique de Brême. La critique lui reconnaît volontiers un engagement physique total dans ses rôles, une théâtralité magnétique, d’autant qu’il fait preuve d’une vocalité puissante, expressive et pleine d’aisance.
À l’Opéra de Lausanne : Così fan tutte (2018) et Le nozze di Figaro (2021).
Rubén Amoretti a affiné ses compétences musicales en Suisse et aux États-Unis grâce à ses professeurs Dennis Hall, Carlos Montané et Nicolai Gedda. Il a été primé dans divers concours internationaux en Espagne, à Bloomington et à Palerme. Son intense carrière l’a conduit sur les scènes de New York, Berne, Moscou, Zurich, Stuttgart, Vienne, Genève, Palm Beach, Paris, Prague, Mexico, Rome, Madrid, Barcelone et Séville. Il a travaillé avec de grands chefs d’orchestre, parmi lesquels Nikolaus Harnoncourt, Anton Guadagno, Marcello Viotti, Nello Santi, Zubin Mehta, Alberto Zedda, Rafael Frühbeck de Burgos, Ramón Tebar, Karel Mark Chichon, Víctor Pablo Pérez, Miquel Ortega, Óliver Díaz et Giuseppe Sabbatini. Son répertoire comprend les principaux rôles de basse : Mesphistopheles (Faust), Don Giovanni et Leporello (Don Giovanni), Mustafá (L’italiana in Algeri), Filippo II (Don Carlo), Zaccaria (Nabucco), Dulcamara (L’elisir d’amore), Raimondo (Lucia di Lammermoor), Ferrando (Il trovatore), Sparafucile (Rigoletto), Colline (La bohème), Scarpia (Tosca), Capulet (Roméo et Juliette), Balthazar (La favorita). Il faut souligner son intérêt pour le répertoire lyrique espagnol, pour lequel il est régulièrement invité à chanter au Teatro de la Zarzuela à Madrid. Au cours des dernières saisons, il a notamment chanté Escamillo à Naples avec Zubin Mehta et Mustafá au Metropolitan de New York. En 2021, Rubén Amoretti s’est produit dans La tempranica et La vida breve de Falla au Teatro de la Zarzuela et dans Rigoletto à San Sebastian. Il vient de faire son début à La Scala de Milan dans Andrea Chénier.
À l’Opéra de Lausanne : Rigoletto (2005), Pan y Toros (2009), Don Giovanni (2017) et Le nozze di Figaro (2021).
La soprano lausannoise Marie Lys s’est formée à la Haute école de musique de Lausanne puis au Royal College of Music de Londres. Lauréate des premiers prix au Concours d’opéra baroque Cesti (2018) et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini (2017), elle collabore avec des chefs de renom tels que Diego Fasolis, Christophe Rousset, Fabio Biondi, Leonardo García Alarcón, Emmanuelle Haïm et Michel Corboz, et se produit avec des orchestres comme Europa Galante, Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et Les Musiciens du Prince-Monaco. Elle interprète les rôles de Ginevra (Ariodante) et d’Adelaide (Lotario) au Festival Hændel de Göttingen, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Servilia (La clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève, et tout récemment elle remplace au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Hændel au Maggio Musicale Fiorentino. Toujours avec Biondi, elle chante Bellezza dans Il trionfo del tempo e del disinganno de Hændel à Grenade, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le Festival Chopin et son Europe à Varsovie. Elle apparaîtra prochainement dans Tamerlano de Vivaldi à la faveur d’une tournée italienne dirigée par Ottavio Dantone, ainsi que dans Thésée de Lully au Theater an der Wien, au Bozar de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Élysées sous la baguette de Christophe Rousset. Marie a bénéficié à ses débuts du soutien du Pourcent culturel Migros et des fondations Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, Samling, Drake Calleja Trust et Josephine Baker Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando paladino (2017), La sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019), Alcina (2022) et Candide (2022).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste avant de se tourner vers la direction. Invité régulièrement au Festival de Salzbourg, il dirige la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein avec le Concentus Musicus de Vienne et le Chœur Arnold Schönberg. La Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il dirige ensuite dans Il trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel. À Milan, il dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Avec plus de 120 CDs publiés par de grandes maisons de disques internationales telles que EMI-Virgin, Naïve, Universal Music et Warner Classics, Diego Fasolis a reçu de nombreux prix pour son engagement dans la redécouverte du répertoire lyrique : le Disco d’Oro, le Grand Prix du Disque pour son travail sur Haendel et Vivaldi, et l’Echo Klassik pour l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci. En 2014 et 2015, il a été nommé pour deux Grammy Awards pour le projet triomphal « Mission » avec des œuvres d’Agostino Steffani et le projet « Saint- Pétersbourg » avec Cecilia Bartoli. À l’occasion du 250e anniversaire de la disparition de Beethoven, il a enregistré pour Arte la Symphonie « Pastorale » de Beethoven avec I Barocchisti à Lugano. En 2019, Diego Fasolis a été nommé dans la catégorie « chef d’orchestre de l’année » aux International Opera Awards. Ses récents et futurs engagements incluent La Passion selon saint Jean de Bach à Stuttgart, Anna Bolena de Donizetti à Lugano, Reggio Emilia, Modène et Piacenza, ainsi que le Tamerlano de Vivaldi à La Fenice.
À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019), Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019), Alcina (2022), I Barocchisti (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) (2023) et Norma (2023)
Rudy Sabounghi a travaillé pour le théâtre et l’opéra avec des artistes tels que Klaus Michael Gruber, Luc Bondy, Jean-Claude Berutti, Jacques
Lassalle, Luca Ronconi, Deborah Warner, Jean-Louis Grinda, Jean Liermier, Muriel Mayette, Fabrice Murgia et le cinéaste Arnaud Desplechin. Pour la danse avec Anne-Teresa de Keersmaeker et Lucinda Childs. Il a participé récemment à la création de Mozart’s Concerts Arias à l’Opéra Ballet de Flandre à Anvers (chorégraphie de De Keersmaeker), au Sourire de Darwin au Théâtre de Nice (mis en scène par Muriel Mayette, écrit et joué par Isabella Rossellini), les décors et costumes de On ne badine pas avec l’amour au Théâtre de Carouge, mis en scène par son directeur Jean Liermier.
Dans le passé, au Théâtre de Vidy-Lausanne sur L’Homme difficile, Le Misanthrope (mis en scène par Jean Lassalle) et Phèdre (mis en scène par Luc Bondy) ainsi que Cyrano et La Fausse Suivante au Théâtre de Carouge (mis en scène par Jean Liermier). Il enseigne régulièrement à l’ENSATT de Lyon.
En préparation cet été 2024 dans la prochaine édition du Rossini Opera Festival de Pesaro Bianca & Falliero (mis en scène par Jean-Louis Grinda), en janvier 2025 Tristan & Isolde à l’Opéra de Liège (mis en scène par Jean-Claude Berutti), puis Werther (mis en scène par Fabrice Murgia) à l’Opéra de Liège en mars 2025.
À l’Opéra de Lausanne : Così fan tutte (2018)
Jean-Philippe Roy débute en 1977 au Théâtre de Carouge sous la direction de François Rochaix. Eclairagiste indépendant depuis 1981, il conçoit régulièrement l’éclairage d’opéras mis en scène par François Rochaix et scénographiés par Jean-Claude Maret, notamment au Grand Théâtre de Genève. Avec le metteur en scène Claude Stratz et le décorateur Ezio Toffolutti, il met en lumières plusieurs pièces à la Comédie de Genève, à l’Opéra de Lausanne et à la Comédie Française. Depuis quelques années, il travaille avec le metteur en scène Jean Liermier : à l’opéra avec Die Zauberflöte à Marseille, les Cantates profanes de Bach à Strasbourg, Le nozze di Figaro à Nancy ; au théâtre avec Penthésilée d’Heinrich von Kleist à la Comédie Française, Le Médecin malgré lui de Molière au Théâtre de Vidy-Lausanne, Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, L’École des Femmes, Le Malade imaginaire de Molière, La Vie que je t’ai donnée de Pirandello et Cyrano de Bergerac de Rostand au Théâtre de Carouge, où il collaborera prochainement à Sur les marionnettes de Kleist (mis en scène par Gilles Lambert) et On ne badine pas avec l’amour de Musset (mis en scène par Jean Liermier).
À l’Opéra de Lausanne : My fair Lady (2015) et Così fan tutte (2018).
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy-Lausanne. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madama Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier, de My Fair Lady à l’Opéra de Marseille, d’Un ballo in maschera à l’Opéra de Nancy et de Tannhäuser à l’Opéra national de Lyon. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2011), My Fair Lady (2015), La Vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et Dédé (Route Lyrique 2021), My Fair Lady (2022) et Davel (2023).