À l’école des amants, l’apprentissage est rude : Don Alfonso y enseigne qu’une femme fidèle « est aussi rare qu’un phénix ». C’est ce qu’il entend prouver à Ferrando, le fiancé de Dorabella, et à Guglielmo, le fiancé de Fiordiligi. La morale de l’imbroglio est simple: « L’homme heureux est celui qui prend tout du bon côté » !
Première représentation au Burgtheater, Vienne, le 26 janvier 1790
Éditions Bärenreiter-Verlag, Kassel
Née en Moldavie, Valentina Nafornita est l’une des sopranos les plus appréciées de sa génération. Peu après avoir obtenu son diplôme de l’Université nationale de musique de Bucarest, elle remporte le BBC Cardiff Singer of the World Competition, qui lance sa carrière internationale. En tant que membre du jeune ensemble de l’Opéra d’Etat de Vienne, elle a pu développer un vaste répertoire : Musetta (La bohème), Susanna (Le nozze di Figaro), Pamina (Die Zauberflöte), Norina (Don Pasquale), Zerlina, (Don Giovanni), Adina (L’elisir d’amore), Najade (Ariadne auf Naxos), Clorinda (La Cenerentola) ou encore Oscar (Un ballo in maschera). Ce répertoire a évolué avec ses débuts en Iolanta (Tchaïkovski) à l’Opéra Garnier, ainsi que ses prises de rôle de Desdemona (Otello), Luisa Miller, Maria (Simon Boccanegra) et Mimi (La bohème). Sa carrière internationale l’a amenée, entre autres, à l’Opéra de Paris, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino. Elle travaille régulièrement avec des chefs d’orchestre prestigieux tels que Gustavo Dudamel, Adám Fischer, Louis Langrée, Franz Welser-Möst et Simone Young. Baptisé « Romance », son premier album sorti en 2020 chez Alpha a été acclamé par la critique. Parmi les temps forts de sa saison 2022 / 23 : son retour au Maggio Musicale Fiorentino avec une prise de rôle de Micaela (Carmen) et sa première Mimi (La bohème) à la Staatsoper de Berlin.
À l’Opéra de Lausanne : Così fan tutte (2019) et Le nozze di Figaro (2021).
Joel Prieto étudie à la Manhattan School of Music, à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris puis dans le cadre du Projet pour jeunes chanteurs du Festival de Salzbourg. Son expérience au sein de l’ensemble du Deutsche Oper Berlin et sa participation à la zarzuela Luisa Fernanda aux côtés de Plácido Domingo, au Theater an der Wien, le propulsent sur la scène internationale. Il chante sous la direction de Fabio Luisi, Roberto Abbado, Zubin Mehta, Adam Fischer et travaille avec les metteurs en scène David McVicar, Robert Carsen ou Claus Guth. Lauréat du premier prix au concours Operalia, il se produit en concert et en récital au Festival de Salzbourg, à la Maestranza de Séville ou au Wigmore Hall. Il a notamment chanté auprès d’Anna Netrebko et Erwin Schott lors d’un concert de bienfaisance en faveur du Pakistan.
Dernièrement, il a chanté le rôle-titre dans Béatrice et Bénédict de Berlioz au Capitole de Toulouse et Belmonte dans Die Entführung aus dem Serail pour ses débuts au Los Angeles Opera.
Stéphanie Guérin découvre le chant au sein de la maîtrise de Notre Dame de Paris. Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur, elle fait le choix de la musique et entre à la Haute École de Musique de Genève où elle étudie actuellement en master de soliste dans la classe de Maria Diaconu. Dans le cadre de ses études, elle interprète Katherine dans Kiss me Kate de Cole Porter (2017) sous la direction de Nader Abassi et Christian Räth.
Elle travaille également avec Leonardo Garcia Alarcon, sous la direction de qui elle chante le Requiem de Mozart. Avec la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg, elle interprète Ruggiero dans Alcina de Haendel (2018) dirigé par Willem Wentzel et mis en scène par Philipp Himmelmann. Stéphanie Guérin participe à de nombreuses masterclasses en France, en Angleterre et en Allemagne, avec François Leroux, Della Jones, Dame Emma Kirkby, Regina Werner, Heidi Brunner. Elle est lauréate du Xe concours de Lied & Mélodie de Gordes, ainsi que de la bourse Mosetti 2018-2019. Elle reçoit également la bourse du Cercle romand Richard Wagner 2018.
Le baryton-basse canadien Robert Gleadow continue de laisser son empreinte sur les scènes d’opéra du monde entier depuis qu’il a été diplômé du programme jeunes artistes Jette Parker du Royal Opera House Covent Garden et du Canadian Opera Company Ensemble Studio. Ses prestations au Houston Grand Opera dans le rôle de Talbot de Maria Stuarda de Donizetti au côté de Joyce DiDonato et sous la direction de Patrick Summers, ont été vivement saluées par la critique. Ses engagements sont dédiés en majeure partie à Mozart, répertoire pour lequel il est largement plébiscité. Parmi les temps forts de ses saisons passées, il s’est produit à l’Opéra d’Auckland, à l’Opéra de Paris et au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Lausanne et au Festival de musique de Brême. La critique lui reconnaît volontiers un engagement physique total dans ses rôles, une théâtralité magnétique, d’autant qu’il fait preuve d’une vocalité puissante, expressive et pleine d’aisance.
À l’Opéra de Lausanne : Così fan tutte (2018) et Le nozze di Figaro (2021).
Bruno de Simone étudie le chant auprès de Sesto Bruscantini. Il s’impose comme interprète du genre dramma giocoso et de l’opéra-bouffe, participant en qualité de protagoniste aux plus importantes œuvres de Cimarosa, Pergolesi, Paisiello ou encore Mozart, Rossini et Donizetti. Il s’impose dans certains rôles comme Don Bartolo dans Il barbiere di Siviglia, Dulcamara dans L’elisir d’amore et Don Magnifico dans La Cenerentola. Il se produit depuis 38 ans sur les grandes scènes européennes, ainsi qu’au Japon et aux Etats-Unis, remportant de vifs succès, sous la direction de chefs comme Riccardo Chailly, Daniele Gatti, Riccardo Muti ou Zubin Mehta. Il possède un répertoire très étendu et a effectué plusieurs enregistrements pour EMI, DECCA, SONY BMG, NAXOS TDK, DYMAMIC. Il a reçu divers prix : Rossini d’Oro (2007), Le Muse (Firenze 2013), Premio Città di Lucca Alfredo Catalani (2008), Premio Internazionale Cimarosa (2009).
À l’Opéra de Lausanne: Dulcamara dans L’elisir d’amore (1998), Bartolo dans Il barbiere di Siviglia (2014).
Diplômée de l’École supérieure de Chant de Madrid, Susanna Cordón se perfectionne avec Miguel Zanetti, Wolgam Rieger, Isabel Penagos, Victoria de Los Angeles, Montserrat Caballé, Dolora Zajick. Elle chante dans tous les théâtres espagnols importants: Teatro Real, Teatro de la Zarzuela (avec plus de vingt rôles principaux), Auditorio Nacional, Teatro Campoamor d’Oviedo, Liceu à Barcelone, Teatro de la Maestranza à Séville, Teatro Baluarte de Pampelune, Palais des Festivals de Santander, Palau de la Música à Barcelone, Opéra de La Corogne, etc. À l’étranger, elle se produit à Vienne, Bratislava, Paris, Lisbonne, Rome, Naples ou au Mexique.
Elle a récemment participé aux productions de Carmen, I due Foscari, Così fan tutte, Il barbiere di Siviglia, Résurrection du Christ de Grundman, Mavra de Stravinsky, La Grande-Duchesse de Gérolstein, Les contes d’Hoffmann, La vera costanza, Don Giovanni, Il tutore burlato de Martin y Soler, Die tote Stadt et Iphigénie en Tauride. Très sollicitée en oratorio, Susanna Cordón possède une importante discographie.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Directeur artistique de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Joshua Weilerstein mène également une florissante carrière comme chef d’orchestre invité à travers l’Europe et les États-Unis. Ayant à cœur de couvrir un répertoire aussi large que possible et d’amener de nouveaux publics dans les salles de concert, il a créé Sticky Notes, un podcast de musique classique destiné aussi bien aux amateurs avertis qu’aux nouveaux initiés.
Lauréat du 1er prix et du Prix du public de la Malko Competition 2009, il a, depuis, établi une solide relation avec l’Oslo Philharmonic, le Danish National Symphony Orchestra, le Stockholm Philharmonic et le Swedish Chamber Orchestra. Il a aussi dirigé le Royal Concertgebouw Orchestra, le Rotterdam Philharmonic, le Czech Philharmonic, le SWR Stuttgart, le NDR Hannover, l’Orchestre national de Lyon, le BBC Symphony et le London Philharmonic Orchestra.
Comédien de formation, metteur en scène, pédagogue, Jean Liermier dirige depuis 2008 le Théâtre de Carouge, une des institutions théâtrales phares en Suisse romande. Au théâtre, il s’attache principalement à monter des pièces issues du répertoire classique, comme dernièrement Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand ou Le Malade imaginaire de Molière, avec le comédien Gilles Privat dans les rôles-titres. En mars 2023, il met en scène à Carouge On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset. À l’opéra, il a mis en scène The Bear de Walton pour l’Opéra décentralisé à Neuchâtel, Die Zauberflöte pour l’Opéra de Marseille à l’invitation de Renée Auphan, Cantates profanes, une petite chronique, montage de cantates de Jean-Sébastien Bach pour l’Opéra national du Rhin et Le nozze di Figaro pour les opéras nationaux de Lorraine et de Caen (spectacle repris en 2011 et 2012 à Nancy et à Rennes). En juin 2009, il a mis en scène pour l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris L’Enfant et les sortilèges de Ravel, spectacle repris en mai 2011 au Teatro Real de Madrid puis à l’Opéra de Bilbao.
À l’Opéra de Lausanne : My Fair Lady (2015), Così fan tutte (2018) et My Fair Lady (2022).
Rudy Sabounghi a travaillé pour le théâtre et l’opéra avec des artistes tels que Klaus Michael Gruber, Luc Bondy, Jean-Claude Berutti, Jacques
Lassalle, Luca Ronconi, Deborah Warner, Jean-Louis Grinda, Jean Liermier, Muriel Mayette, Fabrice Murgia et le cinéaste Arnaud Desplechin. Pour la danse avec Anne-Teresa de Keersmaeker et Lucinda Childs. Il a participé récemment à la création de Mozart’s Concerts Arias à l’Opéra Ballet de Flandre à Anvers (chorégraphie de De Keersmaeker), au Sourire de Darwin au Théâtre de Nice (mis en scène par Muriel Mayette, écrit et joué par Isabella Rossellini), les décors et costumes de On ne badine pas avec l’amour au Théâtre de Carouge, mis en scène par son directeur Jean Liermier.
Dans le passé, au Théâtre de Vidy-Lausanne sur L’Homme difficile, Le Misanthrope (mis en scène par Jean Lassalle) et Phèdre (mis en scène par Luc Bondy) ainsi que Cyrano et La Fausse Suivante au Théâtre de Carouge (mis en scène par Jean Liermier). Il enseigne régulièrement à l’ENSATT de Lyon.
En préparation cet été 2024 dans la prochaine édition du Rossini Opera Festival de Pesaro Bianca & Falliero (mis en scène par Jean-Louis Grinda), en janvier 2025 Tristan & Isolde à l’Opéra de Liège (mis en scène par Jean-Claude Berutti), puis Werther (mis en scène par Fabrice Murgia) à l’Opéra de Liège en mars 2025.
À l’Opéra de Lausanne : Così fan tutte (2018)
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy-Lausanne. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madama Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier, de My Fair Lady à l’Opéra de Marseille, d’Un ballo in maschera à l’Opéra de Nancy et de Tannhäuser à l’Opéra national de Lyon. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2011), My Fair Lady (2015), La Vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et Dédé (Route Lyrique 2021), My Fair Lady (2022) et Davel (2023).
Jean-Philippe Roy débute en 1977 au Théâtre de Carouge sous la direction de François Rochaix. Eclairagiste indépendant depuis 1981, il conçoit régulièrement l’éclairage d’opéras mis en scène par François Rochaix et scénographiés par Jean-Claude Maret, notamment au Grand Théâtre de Genève. Avec le metteur en scène Claude Stratz et le décorateur Ezio Toffolutti, il met en lumières plusieurs pièces à la Comédie de Genève, à l’Opéra de Lausanne et à la Comédie Française. Depuis quelques années, il travaille avec le metteur en scène Jean Liermier : à l’opéra avec Die Zauberflöte à Marseille, les Cantates profanes de Bach à Strasbourg, Le nozze di Figaro à Nancy ; au théâtre avec Penthésilée d’Heinrich von Kleist à la Comédie Française, Le Médecin malgré lui de Molière au Théâtre de Vidy-Lausanne, Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, L’École des Femmes, Le Malade imaginaire de Molière, La Vie que je t’ai donnée de Pirandello et Cyrano de Bergerac de Rostand au Théâtre de Carouge, où il collaborera prochainement à Sur les marionnettes de Kleist (mis en scène par Gilles Lambert) et On ne badine pas avec l’amour de Musset (mis en scène par Jean Liermier).
À l’Opéra de Lausanne : My fair Lady (2015) et Così fan tutte (2018).