Strauss et Hofmannsthal y ajoutent, dans leur composition, la mise en abîme du théâtre dans le théâtre, faisant cohabiter le Strauss de la violence et de la tragédie avec le Strauss élégant du Chevalier à la rose ou de Capriccio qui trouve dans le rococo le moyen d’exprimer son raffinement.
Opéra en un acte avec prologue
Livret de Hugo von Hofmannsthal
Première représentation au Hofoper, Vienne, le 4 octobre 1916
Éditions Boosey & Hawkes représentées par Atlantis Musikbuch-Verlag AG, Zurich
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Lauréate de plusieurs bourses, Christina Nilsson a obtenu un master à l’Ecole supérieure d’art lyrique de Stockholm. En 2016, elle reçoit le 1er prix et le prix du public de la Wilhelm Stenhammar International Competition et en 2017, elle obtient le 1er prix du Concours international de chant Renata Tebaldi.
Elle a notamment chanté dans Der Rosenkavalier, Min bror är Don Juan de Niklas Brommare, d’après l’ouvrage de Mozart, Son of Heaven de Moto Osada, Enrico di Borgogna de Donizetti et Hoss Oss de Thomas Jennefelt. En concert, elle chante en Suède, notamment au Berwaldhallen, à la Maison des concerts de Stockholm ou au Palais Royal de Stockholm mais aussi à l’étranger. Elle fait ses débuts à l’Opéra royal de Stockholm dans le rôle-titre d’Aida, chante les Vier Letzte Lieder de Strauss à Nancy et se produit avec l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm. Elle incarne la surveillante et Chysothemis dans Elektra à l’Opéra de Lyon. Récemment elle était Ariadne dans Ariadne auf Naxos à l’Oper Frankfurt.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Michael König se produit aux opéras de Paris, Hambourg, Francfort, Berlin et Munich, au Liceu de Barcelone, au Teatro real de Madrid. Il a aussi fait ses débuts à la Scala dans Der Freischütz. Il chante Florestan dans Fidelio, le rôle-titre de Lohengrin, Siegmund dans Die Walküre, Erik dans Der fliegende Holländer, l’empereur dans Die Frau ohne Schatten, Bacchus dans Ariadne auf Naxos, Jim Mahony dans Rise and Fall of the City of Mahagonny, Andreï Khovansky dans La Khovanchtchina, Grigori dans Boris Godounov et Sergueï dans Lady Macbeth de Mtsensk de Chostakovitch.
Il se produit avec les plus importants orchestres partout dans le monde et sous la direction de chefs tels que Christian Thielemann, Andris Nelsons, Daniele Gatti, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim, Vladimir Jurowski, Gennadi Rozhdesventsky, Hartmut Hänchen, Kent Nagano, Sebastian Weigle ou Sylvain Cambreling.
Née au Canada, Marie-Eve Munger remporte le 1er prix d’opéra au Concours de Marmande. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Metz dans les rôles d’Ophélie (Hamlet) puis de Nannetta (Falstaff) et participe à la création de Pastorale au Théâtre du Châtelet, où elle tient ensuite le premier rôle dans Magdalena de Villa-Lobos en 2010. Sa carrière lancée aux États-Unis et en Europe, elle fait ses débuts à la Scala de Milan et au Festival d’Aix-en-Provence en Vierte Madg (Elektra, dans la mise en scène de Patrice Chéreau), rôle repris au Liceu de Barcelone puis aux BBC Proms de Londres sous la direction de Semyon Bychkov. Elle est Lakmé à Saint-Étienne et en concert à Munich, Isabelle (Le Pré aux Clercs de Ferdinand Hérold), Princesse Elsbeth (Fantasio) et Musette dans « Bohème notre jeunesse » à l’Opéra Comique. Plus récemment, elle est Ophélie à Nantes et à Rennes, Comtesse Adèle (Le Comte Ory) et Donna Elvira (Don Giovanni) à Toulon, La Fée (Cendrillon) au Chicago Lyric Opera. Attachée au répertoire contemporain, elle prend part à la création de The Second Woman de Guillaume Vincent au Théâtre des Bouffes du Nord, incarne La Fée dans Pinocchio de Philippe Boesmans à Aix-en-Provence, La Monnaie de Munt et Dijon. Au Festival Musica de Strasbourg, on peut l’entendre dans une œuvre de Mauro Lanza et dans Judith et le Cantique de Pâques de Honegger à Utrecht. Tout récemment, elle est Le Rossignol (Die Vögel de Walter Braun-fels) à Strasbourg, Tytania (A Midsummer Night’s Dream) à Lille, La Reine de la Nuit à Strasbourg, La Fée et Arlette (Die Fledermaus) à Limoges, Adina (L’elisir d’amore) au Florentine Opera (USA). Parmi ses autres projets : le rôle-titre de Manon Lescaut d’Auber au Teatro Regio de Turin et Blondchen (Die Entführung aus dem Serail) à Saint-Étienne.
À l’Opéra de Lausanne : My Fair Lady (2015), Ariadne auf Naxos (2019) et Le Domino noir (2023)
David Hermann a étudié à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin et a été l’assistant de Hans Neuenfels. En 2000, il a remporté le Concours international de mise en scène et de scénographie de Graz. En 2018, sa trilogie Krenek à l’Opéra de Francfort lui a valu le prix de la redécouverte et celui de «Best Director» lors des International Opera Awards de Londres. Parmi ses récentes mises en scène, on citera la création mondiale de Dogville de Gordon Kampe à l’Aalto Theater de Essen, Die Frau ohne Schatten et Das Lied von der Erde à l’Opéra de Stuttgart, Tannhäuser à l’Opéra de Lyon, Fidelio à la Deutsche Oper de Berlin, Falstaff au Staatstheater de Nuremberg et à l’Opéra de Montpellier, Così fan tutte à l’Opéra du Rhin, Lohengrin au Staatstheater de Nuremberg, I Capuleti e i Montecchi au Theater Bern, un mélange d’œuvres courtes de Frank Martin et de Schönberg baptisé «Warten Auf Heute» à l’Opéra de Francfort, Cendrillon de Massenet à l’Opéra de Lorraine et au Theater Klagenfurt, ainsi que la création mondiale de ‘Tis Pity She’s a Whore d’Anno Schreier à la Deutsche Oper am Rhein. David Hermann signe en outre les mises en scène d’Ascanio in Alba aux Salzburger Festspiele, Médée, Orfeo, Il combattimento di Tancredi e Clorinda, Il ritorno d’Ulisse in patria, L’Heure espagnole et La vida breve à l’Opéra de Francfort, Jeanne d’Arc au bûcher, La bohème et La Dame de pique au Theater Basel, Les Troyens et Boris Godounov au Staatstheater de Karlsruhe, Falstaff, Le nozze di Figaro et Eugène Onéguine au Theater Luzern, Macbeth à l’Aalto Theater de Essen, Pnima de Chaya Czernowin au Festival de Lucerne, Rigoletto à la Deutsche Oper am Rhein, Die Zauberflöte à l’Opéra des Flandres, Il turco in Italia à l’Opéra d’Amsterdam, Iolanta à l’Opéra de Lorraine et La página en blanco de Pilar Jurado au Teatro Real de Madrid. Parmi les temps forts de sa saison 2023/24, il réalisera de nouvelles productions de Parsifal au Staatstheater de Nuremberg et de Così fan tutte au Musiktheater im Revier de Gelsenkirchen, ainsi que d’une création mondiale dans le cadre des Schwetzinger Festspiele.
À l’Opéra Lausanne: Die lustigen Weiber von Windsor (2014) et Ariadne auf Naxos (2019).
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Premier prix du Grand Prix de l’Opéra de Bucarest et de l’Aalto Theater d’Essen, Deirdre Angenent a aussi remporté des prix au Concour Leyla Gencer d’Istanbul, à l’Elizabeth Connell Prize de Sydney, à l’International Voice Competition de ‘s-Hertogenbosch et reçu une bourse de la Société Wagner aux Pays-Bas.
Elle a chanté dans Antigone avec Opera Triofon aux Pays-Bas, Tannhäuser avec le Bucheon Philharmonic Orchestra à Séoul, la IXe Symphonie de Beethoven avec l’Antwerp Symphony Orchestra au Festival de la Chaise-Dieu, sous la direction de Jan Willem de Vriend, les Vier Letzte Lieder de Strauss au Concertgebouw d’Amsterdam et Dido and Æneas.
Plus récemment, elle était Gertrud dans Hänsel und Gretel à l’Opéra de Nancy, Judith dans Barbe-Bleue de Bartok à l’Aalto Theater d’Essen, Vitellia dans La clemenza di Tito avec l’Orchestre du XVIIIe siècle, sous la direction de Kenneth Montgomery.
En projet : Waldtaube dans les Gurrelieder, Fenena dans Nabucco, Sieglinde dans Die Walküre à Essen.
Formé à Stuttgart, Oliver Zwarg entretient une étroite relation avec l’opéra de cette ville et se produit également dans les opéras de Berlin, Dresde, Munich, Hambourg, Garmstadt, Chemnitz et Cologne, où il rencontre un grand succès dans le rôle d’Alberich dans Siegfried, qu’il a repris lors de l’Exposition Universelle de Shangaï en 2010. Son répertoire comprend également les rôles de Barak, Jochanaan et Orest des opéras de Richard Strauss, Amfortas, Kurwenal, Wotan et der Holländer de Wagner, Figaro, Leporello et Papageno de Mozart, Amonasro et Iago de Verdi, Wozzeck de Berg, Scarpia de Puccini et Golaud de Debussy, qui lui a valu plusieurs nominations en tant qu’artiste de l’année 2007 par le magasine Opernwelt.
Il se produit encore sur les scènes des opéras de Barcelone, Madrid, Copenhague, Toulouse, Bordeaux, Lille, Liège et Amsterdam, ainsi que lors des festivals de Salzbourg, Lucerne, Édimbourg, Ludwigsbourg, Budapest et Vienne. Il travaille sous la direction de Sir Simon Rattle, Daniele Gatti, Adam Fischer, Philippe Jordan, Lothar Zagrosek, Ingo Metzmacher, Markus Stenz et Paul Mc Creesh, et avec les metteurs en scène Calixto Bieito, Stefan Herheim, Peter Konwitschny, Nikolaus Lehnhoff, Robert Carsen, Achim Freyer, Kasper Holten et Jossi Wieler.
À l’Opéra de Lausanne : Herr Fluth dans Die lustigen Weiber von Windsor (2014).
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Johnathan McCullough participe en 2017-2018 au Emerging Artists Program de l’Opéra de Philadelphie. Il interprète M. Greatorex dans la création mondiale Elizabeth Cree de Kevin Puts et Mark Campbell, ainsi que Moralès dans une nouvelle production de Carmen. Il revient au Komische Oper Berlin pour une nouvelle production de Calixto Bieito, Die Gezeichneten de Schreker, après des débuts couronnés de succès en tant que Oromasès dans une nouvelle production de Zoroastre de Rameau, dirigée par Christian Curnyn.
Il incarne Hawkins Fuller dans Fellow Travellers au Lyric Opera of Chicago et participe durant l’été 2018 au Filene Artist Programm du Wolf Trap Opera. Il y chante un frère dans Die sieben Todsündenet Marullo dans Rigoletto. En concert, il chante Carmina Burana avec le Boise Philharmonic et avec la Nationale Chorale au David Geffen Hall du Lincoln Center.
En 2018-2019, il revient au Boise Philharmonic pour Messiah et chante également le rôle de Demetrius dans A Midsummer Night’s Dream à l’Opéra de Philadelphie.
Après avoir terminé ses études de chant au Conservatoire de Lausanne et à la Guildhall School de Londres, François Piolino, ténor Suisse né à Bâle, obtient un Premier Prix au Conservatoire National Supérieur de Paris. Il travaille sa voix depuis de nombreuses années avec le ténor Guy Flechter. Une première carrière dans la musique baroque, principalement avec William Christie lui permet d’acquérir de solides bases pour aborder la suite de son parcours, qui s’oriente vers l’opéra. Spécialisé dans les rôles de caractère, il sillonne le monde, se produisant sur les plus grandes scènes : Royal Opera House Covent Garden, Opéra de Paris, Staatsoper Berlin, Amsterdam, la Monnaie, Festival de Glyndebourne, Théâtre des Champs- Élysées, Opéras National Lyon, Opéra National de Lorraine (Nancy), Opéra National du Rhin, Festival Aix-en-Provence, Grand Théâtre de Genève. Parmi les rôles qu’il a abordés, citons Don Basilio (Le nozze di Figaro), Goro (Butterfly), Caius (Falstaff), Pang (Turandot), ou Monsieur Triquet (Eugène Onéguine), sans oublier le Novice de Billy Budd, dans lequel il s’est tout particulièrement illustré à l’Opéra Bastille. Grâce à sa parfaite maîtrise de l’allemand, François Piolino est très à l’aise dans des rôles tels que les Juifs (Salome), M. Taupe (Capriccio), Scaramuccio (Ariadne auf Naxos), ou Monostatos (Die Zauberflöte) un de ses rôles fétiches qu’il a chanté plus de 80 fois dans le monde entier. Ses futurs engagements comprennent Salome au Théâtre des Champs-Élysées, Falstaff à Montpellier, Die Fledermaus à Nantes, Angers et Avignon, ainsi que des concerts de L’Heure espagnole à Tel Aviv.
À l’Opéra de Lausanne: Scaramuccio (Ariadne auf Naxos) 2019.
Passionné de musique, de langues et d’histoire, Daniel Golossov a notamment étudié au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan et à la Sorbonne. Lauréat du premier prix de chant du CNR de Paris, il affine sa technique vocale au Laboratorio Lirico Europeo de Milan puis à l’Opernstudio de Zurich.
Il se produit dans les rôles de Timur dans Turandot, Figaro dans Le nozze di Figaro, Don Alfonso dans Così fan tutte, Colline dans La bohème, Ferrando dans Il Trovatore, Sparafucile dans Rigoletto, il Commendatore dans Don Giovanni, Ramfis dans Aida ou Raimondo dans Lucia di Lammermoor. Il chante dans Cyrano de Bergerac d’Alfano et Le joueur de Prokofiev à La Scala, Don Carlo, La fedeltà premiata et Gianni Schicchi à l’Opéra de Zurich, La serva padrona à Lugano, le rôle-titre de Don Giovanni à Cologne et au Festival de Sankt Margarethen, Fidelio à l’Anhaltisches Theater de Dessau. Il a chanté sous la direction de Nello Santi, Patrick Fournillier, Bruno Amaducci, Maurizio Barbacini, Roberto Rizzi Brignoli, Matteo Beltrami, Daniel Barenboim et Lorin Maazel.
À l’Opéra de Lausanne : Angelotti dans Tosca (2013), Bartolo dans Le nozze di Figaro (2013), Nilakantha dans Lakmé (2013), Wurm dans Luisa Miller (2014), Orbazzano dans Tancredi (2015), le spectre du roi dans Hamlet (2017), le lion dans Les Zoocrates (2017), Publio dans La clemenza di Tito(2018), Duglas d’Angus dans La donna del lago (2018).
Après une licence en musicologie à l’Université de Saint-Étienne, Aurélien Reymond-Moret suit les master classes de chant de Françoise Pollet. Il intègre les chœurs de plusieurs opéras et chante au sein d’ensembles professionnels. Sur scène, il incarne le roi Ouf 1er dans L’Étoile de Chabrier, Pâris dans La belle Hélène, Nanki-Poo dans Le Mikado de Gilbert et Sullivan, Pinkerton dans Madama Butterfly, le messager dans Aida, le prêtre et l’homme d’armes dans Die Zauberflöte, Alfred dans Die Fledermaus, Tybalt dans Roméo et Juliette, le duc de Mantoue dans Les Brigands, Alfredo dans La traviata et Le Veilleur de nuit dans La None sanglante de Gounod.
À l’Opéra de Lausanne : Pan y toros (2009), La Fille de Madame Angot (2010), Rinaldo (2011), L’Aiglon (2013), Manon (2014), Amahl et les visiteurs du soir (2017), La donna del lago (2018), Anna Bolena (2019) et Ariadne auf Naxos (2019).
Julie Martin du Theil est diplômée du Conservatoire de Lausanne et lauréate d’une bourse de la fondation Leenaards. Après ses débuts à l’Opéra de Lausanne en 2010, elle est engagée dans la troupe de l’Opéra de Magdebourg, où elle interprète les rôles principaux de son répertoire : Susanna des Nozze di Figaro, Pamina dans Die Zauberflöte, Sandrina dans La finta giardiniera, Sophie dans Der Rosenkavalier, Gretel dans Hänsel und Gretel, Oscar dans Un ballo in maschera, Frau Fluth et Anna Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor, la Baronne Freimann dans Der Wildschütz, Olympia des Contes d’Hoffmann, Tytania dans A Midsummer Night’s Dream, Despina dans Così fan tutte, Zerlina dans Don Giovanni, Adèle dans Die Fledermaus, Gabrielle dans La vie parisienne,Valencienne dans Die lustige Witwe et Sophie dans Werther.
La musique contemporaine occupant également une place importante dans son parcours, elle participe à la création allemande de l’opéra The Trial de Philip Glass, ainsi qu’à la première mondiale de l’opéra Spiel im Sand dans le cadre du Festival Impuls. D’autres engagements l’ont menée au Deutsche Oper de Berlin, au Semperoper de Dresde, à l’Opéra de Halle et au Theater Winterthur.
En projet : Norina dans Don Pasquale et Musetta dans La bohème.
À l’Opéra de Lausanne : Papagena dans Die Zauberflöte (2010), la Princesse et la Chauve-souris dans L’enfant et les sortilèges (2010).
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Rira Kim chante dès l’âge de 11 ans au sein du Choeur Métropolitain de Busan (Corée du Sud). Elle commence ses études musicales à l’Université nationale de Busan, puis en France, à Versailles, dans la classe de Gaël de Kerret, où elle obtient un Diplôme d’études musicales et un diplôme «Perfectionnement». En 2016, elle remporte le 1er Prix « Opéra » du Concours International de Chant Robert Massard et le 1er prix du Concours les Clés d’Or. En 2018, elle remporte également le 3e prix au Concours International Isabella Colbran Rossini.
Elle fait ses débuts à l’Opéra National de Bordeaux dans le rôle de Clara dans La vie parisienne sous la direction de Marc Minkowski. Elle interprète le Stabat Mater de Dvorak au Festival Eufonia 2017 et chante également la Petite messe solennelle de Rossini sous la direction de Salvatore Caputo lors d’une tournée avec le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux. Rira Kim rejoint le Studio suisse d’opéra à la Haute école des arts de Berne en 2018.
Myriam Bouhzada intègre la maîtrise de Notre-Dame de Paris, puis la Haute école de musique de Genève où elle obtient un bachelor dans la classe de Stuart Patterson et un master d’enseignement dans la classe de Nathalie Stutzmann. En parallèle à ses études, elle chante au sein du Chœur de l’Opéra de Lausanne.
Depuis, on a pu l’entendre chanter la Johannes-Passion de Bach, le Messie de Haendel ou, plus récemment, l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns au Victoria Hall de Genève, accompagnée de l’Orchestre de Chambre de Genève. Elle a également interprété la XIe Symphonie de Beethoven à Salvador de Bahia, au Brésil, avec l’orchestre Juvenil de Neojiba, le premier rôle féminin dans The Medium de Menotti ou encore le rôle de Madame Noé dans Noye’s Fludde de Britten, avec l’Orchestre de Chambre de Genève dirigé par Arie Van Beek.
À l’Opéra de Lausanne : une servante dans Simon Boccanegra (2018).
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Après des études de chant auprès de Maria Stader ainsi qu’à l’Opéra Studio de Zurich, Andreas Jaeggi est engagé comme artiste résident dans diverses troupes allemandes. Il est invité à se produire sur de nombreuses scènes internationales : l’Opéra national de Paris (Salomé, Werther, Billy Budd, Madama Butterfly), l’Opéra national du Rhin (L’Affaire Makropoulos, Salomé, Das Liebesverbot, De la Maison des Morts), La Fenice (L’Affaire Makropoulos), l’Opéra d’Amsterdam (La Chauve-Souris), le Grand Théâtre de Genève (Mahagonny, L’Ange de feu, Sept Péchés Capitaux), le Deutsche Oper am Rhein (Der fliegende Holländer, La fiancée vendue), le Théâtre de Bâle (Falstaff, Les contes d’Hoffmann).
Andreas Jaeggi se produit régulièrement en concert et en récital. Depuis 1976, il fait partie de la Compagnie Alain Germain et a participé à la plupart de ses créations. Andreas Jaeggi a également étudié aux Beaux-Arts de Bâle et mène de front sa carrière d’artiste lyrique et ses activités de peintre et de sculpteur.
Après des études en administration du tourisme et en philosophie et langues romanes à Salzbourg et Lisbonne, la passion de Martin C. Turba pour le théâtre et la musique le conduit à la Schubertiade de Vorarlberg, un des festivals de musique de chambre les plus prestigieux d’Europe, dont il devient directeur adjoint. En 2000 et 2015, nommé par le gouvernement autrichien, il créée le programme culturel autrichien pour l’Exposition Universelle d’Hanovre et de Milan. Il est directeur général du Festival de Bad Ischl de 1999 à 2004 et directeur du Théâtre du Palais de Schönbrunn de 2004 à 2010. Depuis 2004, il enseigne également à l’Université de musique et théâtre de Graz et mène une belle carrière de comédien, interprétant notamment le majordome dans Ariadne auf Naxos à l’Opéra Royal de Wallonie, à l’Opéra de Bordeaux et à l’Opéra de Toulon.
Le baryton suisse étudie à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux, avant de déménager à Londres pour y travailler avec Prof. Rudolf Piernay à la Guildhall School of Music and Drama, où il obtient un Artist Diploma avec distinction. Il travaille également avec Dame Felicity Lott, François Le Roux, Eugene Asti ou Graham Johnson, qu’il assiste notamment pour son dernier ouvrage sur la vie de Francis Poulenc, « Poulenc: The Life in the Songs », paru aux éditions Liveright. Il chante plusieurs rôles pour l’Opéra de Lausanne, dont le rôle-titre de l’opérette Dédé de Christiné, Melchior dans Amahl et les Visiteurs du Soir de Menotti, Maximilian dans Candide de Bernstein ou encore Urbain dans la Vie Parisienne d’Offenbach. et y crée des récitals pour enfants ainsi qu’un workshop durant les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Lausanne en 2020. On l’y entend également chanter le Berliner Requiem de Weill lors du concert exceptionnel du choeur de l’Opéra. Il travaille pour le LSO (London Symphony Orchestra) à plusieurs reprises (Journée découverte autour de la musique de Michael Tippett, soliste pour la Nelson Messe de Haydn ou curateur d’un récital dans la série « Futur: les voix musicales de notre temps »), la BBC (« Immersion dans la musique de Detlev Glanert ») ou le Wigmore Hall (groupes d’études autour de la musique vocale de Schumann, de Ravel, un récital de musique contemporaine et un récital de mélodies françaises). Il fait partie du French Song Exchange entre le Wigmore Hall et la Salle Cortot à Paris, où il a la chance de faire ses débuts en 2019 et de revenir régulièrement s’y produire. Le chanteur, artiste de la fondation Samling, reçoit le titre d’ambassadeur de la mélodie par le festival Oxford Lieder pour l’année 2020. Il entre dans le placement de concerts du Pour-cent culturel Migros, dont il est également boursier, ainsi que des fondations Friedl-Wald et Colette Mosetti. Il participe à la finale du prestigieux concours Kathleen Ferrier de Londres et est également finaliste du Young Classical Artist Trust en 2022. Il remporte l’English Song Prize en 2020, le deuxième prix et le prix du public au concours Kattenburg en 2019, le troisième prix et tous les prix spéciaux de l’édition 2022 ainsi que le deuxième prix au Somerset Song Prize. Ses engagements futurs comprennent le SongStudio 2023 au Carnegie Hall de New York avec Renée Fleming, une série de récital en Angleterre et au Canada avec le pianiste Cole Knutson pour le festival Oxford Lieder notamment, le rôle de Maximilian dans Candide de Bernstein à l’Opéra de Lausanne, ainsi que la reprise de My fair Lady.
À l’Opéra de Lausanne: My fair Lady (2015), La Belle de Cadix (Route Lyrique 2016), L’Orfeo (2016), La vie parisienne (2016), Amahl et les visiteurs du soir (2017), Les chevaliers de la table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021) et Candide (2022).
Né à Lausanne, Raphaël Hardmeyer débute son parcours musical avec le violon, puis l’alto. Après l’obtention d’un master en droit, il commence des études de chant au Conservatoire de Lausanne. Trois ans plus tard, il intègre la classe de Gilles Cachemaille à la Haute école de musique de Genève. Durant la saison 2019/20, on peut le voir dans Einstein on the Beach de Philip Glass au Grand Théâtre de Genève et Die Walkyrie (en version de concert) à Evian. Il bénéficie en 2020 du programme OperaLab.ch mis en place par le Grand Théâtre de Genève et les Hautes Écoles de Genève. Cette saison, il se produit dans une version mise en scène du Messie au Théâtre du Jorat et dans Die Zauberflöte au Gstaad Menuhin Festival, sous la direction de Christophe Rousset.
À l’Opéra de Lausanne : Ariadne auf Naxos (2019), Semiramide (2022), L’elisir d’amore (2022), et Candide (2022).
Né à Bogota, Fernando Cuellar effectue sa formation dans sa ville natale avant de faire partie de la troupe de jeunes artistes de l’opéra de Colombie. Il poursuit ensuite sa formation à Genève et à Berne avec Gilles Cachemaille.
En tant que soliste, il se produit notamment avec l’Orchestre du Conservatoire de musique de Genève, l’Orchestre du Conservatoire supérieur de Paris, au Théâtre du Passage à Neuchâtel, au Théâtre de Colombier, au théâtre L’Heure bleue à la Chaux-de-Fonds, au Théâtre de Bienne, ainsi qu’aux opéras de Lausanne et de Genève. Il chante sous la direction de chefs tel que Will Cruthfield, Gergely Madaras, Yves Senn, Andrei Feher, Franco Trinca ou encore Gabriel Garrido.
A l’Opéra de Lausanne : le Zèbre dans Les Zoocrates (2017), un Notario dans La Sonnambula (2018), ein Offizier dans Ariadne auf Naxos (2019)
Les œuvres de Richard Wagner constituent un élément essentiel du répertoire de Frank Beermann. Ses interprétations de Tristan und Isolde, Tannhäuser, Lohengrin et Der fliegende Holländer dans le cadre des projets «Minden Wagner» ont été accueillies avec enthousiasme par la presse locale et internationale. Au cours des années 2015-2019, Frank Beermann a dirigé pas moins de 36 représentations des quatre opéras de la célèbre Tétralogie. Ces dernières années, il s’est consacré plus intensément aux grandes œuvres symphoniques de Richard Strauss, Gustav Mahler et en particulier Anton Bruckner. Il a ainsi pu rapidement ajouter à son répertoire la 9e Symphonie « achevée», comprenant son 4e mouvement reconstruit. Au cours des dix dernières années, il a dirigé des cycles complets d’œuvres symphoniques de Beethoven, Brahms, Schubert, Schumann, Mahler (à l’exception de la Huitième) et Strauss, ainsi que l’intégrale des concertos pour piano de Mozart avec Matthias Kirschnereit et les Bamberger Sinfonikern; il travaille actuellement à l’intégrale des symphonies de Mozart dans une nouvelle série de concerts pour le Hamm Klassiksommer, dont les représentations s’étalent sur plusieurs années. De 2007 à 2016, Frank Beermann a été Generalmusik-direktor du Théâtre de Chemnitz et chef principal de la Robert-Schumann-Philharmonie. Parmi ses récents engagements, on peut citer ses débuts à la tête de l’Orchestre national d’Athènes et du Philharmonia de Londres, ainsi que dans les fosses de l’Aalto-Musiktheater d’Essen et du Staatstheater de Stuttgart. En janvier 2020, il fait ses débuts avec grand succès au Capitole de Toulouse, où il dirige une nouvelle production de Parsifal. Une nouvelle production d’Elektra le ramène au même endroit en juin 2021, avec le même succès. Ses projets pour la saison 2023/24 comprennent un Parsifal à Minden et Die Frau ohne Schatten à Toulouse.
À l’Opéra de Lausanne : Die lustigen Weiber von Windsor (2014), La bohème (2017), Die Fledermaus (2018), Ariadne auf Naxos (2019) et Le nozze di Figaro (2021).
Né à Innsbruck, Paul Zoller travaille d’abord comme architecte, après des études à la Hochschule für angewandte Kunst de Vienne, à l’Université du Michigan et à la Hochschule der Künste de Berlin. Lauréat de nombreux prix, il crée le groupe d’architectes « the poor boys entreprise ». Il bifurque ensuite vers la mise en scène, qu’il étudie auprès d’Erich Wonder à l’Akademie der bildenden Künste de Vienne. Il collabore dès lors avec de nombreux metteurs en scène – Andreas Homoki, Lorenzo Fioroni, Vera Nermirovna, Philipp Himmelmann, Thilo Reinhardt, David Hermann, Jetzke Mijensken, Julia Hölscher, ainsi que les chorégraphes Mario Schroeder et Helene Blackburn – et s’illustre sur les scènes de la Deutsche Oper et de la Komische Oper de Berlin, de l’Opernhaus de Zurich, du Festival d’Aix-en-Provence, du BAM de New York, du Festival d’Edimbourg, de l’Opéra-Comique de Paris, de la Semperoper de Dresde, de la Staatsoper de Hambourg, de l’Opéra royal de Copenhague, de l’Opéra de Cologne, de l’Oper am Rhein de Düsseldorf, du Theater Basel, de l’Opéra de Graz, du Residenztheater de Munich, de l’Opéra national de Lorraine, de l’Opéra de Lausanne, de l’Aalto-Theater d’Essen, de l’Opernhaus de Dortmund, du Luzerner Theater et du Hebbeltheater de Berlin. À côté de son activité de metteur en scène, il s’illustre dans le champs de la performance et des installations. Il a été nommé à deux reprises pour le Faustpreis (2012 et 2014). En 2024, il reçoit le prix Opera ! Award du meilleur scénographe.
À l’Opéra Lausanne : Ariadne aus Naxos (2019).
Avec plus de 200 productions à son actif, Fabrice Kebour est reconnu comme l’un des créateurs lumière les plus prolifiques de sa génération. Sa carrière débute à New York, où il signe très tôt ses propres éclairages. Premiers pas, premiers succès : il remporte le concours de la United Scenic Artist, avec à la clé l’opportunité d’assister pendant deux ans les créateurs lumière les plus réputés des États-Unis. Les vingt dernières années marquent la consécration de son travail. Il éclaire les mises en scène de Giorgio Barberio Corsetti à la Comédie Française pour Il cappello di paglia di Firenze, à la Scala de Milan pour Macbeth et Turandot, ainsi qu’au Mariinsky pour Don Carlo. Il réalise également les lumières de David Pountney depuis de nombreuses années, notamment pour La forza del destino à la Wiener Staatsoper, Die Zauberflöte à Bregenz ou encore la création mondiale de Philip Glass Spuren der Verirrten inaugurant la nouvelle maison d’opéra de Linz. Il signe enfin les éclairages de la création mondiale de Bérénice ainsi que de La bohème mis en scène par Claus Guth à l’Opéra de Paris. Parmi ses dernières créations, notons : Il viaggio, Dante de Pascal Dusapin dans une mise en scène de Claus Guth pour le Festival d’Aix-en-Provence, ainsi que Il trittico de Puccini mis en scène par Christof Loy pour le Festival de Salzbourg.
À l’Opéra de Lausanne : Il barbiere di Siviglia (2009 / 2014), L’elisir d’amore (2012), Le petit Prince (2014), Die Lustige Weiber von Windsor (2014), Die Fledermaus (2018) et Ariadne auf Naxos (2019).