Grand triomphateur (avec Rossini et Bellini) de l’opéra italien de la première moitié du XIXe siècle, Gaetano Donizetti manie l’humour bouffe (Don Pasquale) avec autant d’aisance que le mélodrame (Lucia di Lammermoor), au point parfois de se perdre… et de nous perdre, pour notre plus grand bonheur! L’elisir d’amore en offre un superbe exemple: a-t-on affaire à un opéra pour rire ou pour pleurer? Touche à tout de génie, le maître du bel canto brouille les cartes. Défiant les étiquettes pour mieux dépeindre la vie dans la subtilité de ses nuances, il offre dans ces pages à la fois légères, bucoliques et (très légèrement) tragiques un vrai spectacle à qui sait se laisser porter, parfois entre les lignes, d’une émotion à l’autre. Una furtiva lagrima est son air le plus célèbre: un morceau de bravoure adoré et craint par tous les ténors, qui doivent faire couler les larmes… sans être larmoyants! Laissez-vous porter par la tendre passion de Nemorino, les envolées orgueilleuses (mais sincères) d’Adina (… che capricciosa io sono), ou encore les plastronnades délicieusement risibles de Belcore… qui n’est pas aussi modesto qu’il veut bien le faire croire!
Première représentation au Teatro della Canobbiana à Milan, le 12 mai 1832
Éditions G. Ricordi & Co. Bühnen- und Musikverlag GmbH, Berlin
Née en Moldavie, Valentina Nafornita est considérée comme l’une des sopranos les plus appréciées de sa génération. Peu après avoir obtenu son diplôme de l’Université nationale de musique de Bucarest, en Roumanie, Valentina Nafornita remporte le concours de la BBC Cardiff Singer of the World et débute sa carrière internationale. En tant que membre du jeune ensemble de l’Opéra d’État de Vienne, elle a pu développer un vaste répertoire : Musetta (La bohème), Susanna (Le nozze di Figaro), Pamina (Die Zauberflöte), Norina (Don Pasquale), Zerlina, (Don Giovanni), Adina (L’elisir d’amore), Najade (Ariadne auf Naxos), Clorinda (La Cenerentola) ou encore Oscar (Un ballo in maschera). Ce répertoire a évolué avec ses débuts en Iolanta, de Tchaïkovski, à l’Opéra Garnier, ainsi que ses prises de rôle de Desdemona (Otello), Luisa Miller, Maria (Simon Boccanegra) et Mimi (La bohème). Sa carrière internationale l’a amenée, entre autres, à l’Opéra de Paris, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino. L’artiste travaille régulièrement avec des chefs d’orchestre prestigieux tels que Gustavo Dudamel, Adám Fischer, Louis Langrée, Franz Welser-Möst et Simone Young.
À l’Opéra de Lausanne: Così fan tutte (2019) et Le nozze di Figaro (2021).
Ténor germano-turkmène, Dovlet Nurgeldiyev a intégré l’Opéra Studio de la Staatsoper de Hambourg en 2008, où il a marqué les esprits dès sa première soirée en Fenton de Falstaff. Deux ans plus tard, il devient membre de l’ensemble de la même maison et campe depuis les plus grands rôles. Cette saison, il est Belmonte dans une nouvelle production de Die Entführung aus dem Serail à la Staatsoper de Hambourg, Alfred dans Die Fledermaus à l’Opéra national de Lyon et fait ses débuts en Steva dans Jenufa à l’Opéra de Rouen Normandie. La saison dernière, il a fait ses débuts américains en Lensky (Eugène Onéguine) à Santa Fe et assuré le rôle-titre dans La clemenza di Tito au Gran Teatro del Liceu de Barcelone ; à Hambourg, il a pris part à des représentations de Macbeth, Falstaff, Die Fledermaus, Die Zauberflöte et Don Giovanni. On a pu le voir sinon sur la scène de la Bayerische Staatsoper et en concert avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Prague (dans le Requiem de Verdi), l’Orchestre de la MDR au Gewandhaus de Leipzig et le Rundfunkchor de Berlin.
Le baryton italien Giorgio Caoduro se hisse rapidement au niveau des meilleurs chanteurs de sa génération. Il s’est produit sous la baguette de chefs d’orchestre tels que Carlo Rizzi, Jesús López Cobos, Riccardo Frizza, Bruno Bartoletti, Daniel Harding, Bruno Campanella, Nicola Luisotti, James Conlon, Michel Plasson, Zubin Mehta. Il a collaboré avec les metteurs en scène Pier Luigi Pizzi, Jérôme Savary, Massimo Ranieri, Irina Brook, Sir Peter Hall, Luca Ronconi, Stefano Vizioli, Francisco Negrin, Marco Bellocchio et Laurent Pelly. Parmi ses engagements récents, citons notamment L’Italiana in Algeri et La bohème à la Berlin Staatsoper et à Aix-en-Provence; Il barbiere di Siviglia à l’Opéra national de Paris; La Cenerentola à Glyndebourne, Francfort et Paris. Giorgio Caoduro a participé à la production filmée de Rigoletto à Mantoue avec Plácido Domingo et Zubin Mehta. En 2012 il a reçu le prix Australian Green Room Award du meilleur chanteur lyrique de l’année. Paru en 2021, son album solo dédié à Rossini « The Art Virtuoso Bariton » a reçu un très bon accueil de la presse internationale.
A l’Opéra de Lausanne : Gianni Schicchi (2004), Il signor Bruschino (2004), Il barbiere di Siviglia (2014) et La Cenerentola (2015).
Diplômé en scénographie de l’Académie des Beaux-Arts de Venise, Adriano Sinivia part à Paris étudier dans les écoles de cirque et de mimodrame Annie Fratellini et Marcel Marceau. Ses créations de Mezz’ora di luna et Una delle ultime sere di Carnovale pour la Biennale de Venise lancent sa carrière d’interprète et de créateur. L’Opéra de Paris lui confie sa première mise en scène d’opéra avec Stradella de César Franck. Suivront Les contes d’Hoffmann, Falstaff, Carmen, La Petite Renarde rusée, Les Saltimbanques, L’auberge du Cheval Blanc, La cambiale di matrimonio, Il signor Bruschino et bien d’autres, dans de nombreuses maisons d’opéra. Récemment, il a mis en scène L’élixir d’amour: Beau comme un camion, opéra-nomade en semi-remorque pour Les Chorégies d’Orange.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), Il barbiere di Siviglia (2009 et 2014), L’elisir d’amore (2012), La Cenerentola (2015) et Die Feldermaus (2018).
Adrian Sãmpetrean se produit en Leporello au Festival de Salzbourg, à la Scala de Milan, à Moscou, Berlin (avec Daniel Barenboim), Paris, Monte-Carlo, Amsterdam, Prague (avec Plácido Domingo), ainsi qu’à l’Elbphilharmonie de Hambourg et aux Chorégies d’Orange. On peut le voir en outre dans Macbeth à la Scala, Oberto, La Cenerentola à l’Opéra de Paris et à la Staatsoper de Vienne, Il Trovatore à la Staatsoper de Berlin et au Festival de Salzbourg, L’elisir d’amore au Teatro Real de Madrid, Il Turco in Italia au Festival d’Aix-en-Provence, Don Giovanni à Venise, I Puritani à Chicago, Il viaggio a Reims à Valencia et Carmen à Monte-Carlo.
Aurélie Brémond est une soprano française. Elle intègre le CRR de Reims, puis celui du premier arrondissement de Paris, le CRR d’Avignon et enfin la Haute École de Musique de Lausanne, où elle termine actuellement son Master auprès de Jeanne-Michèle Charbonnet. Sa volonté de partage avec le public l’amène à organiser une série de concerts dans sa région natale avec le Trio Iris et elle se produit régulièrement en récital en Suisse et en France. Elle a déjà eu l’opportunité d’interpréter Philomèle dans Le roi l’a dit de Delibes à l’Opéra d’Avignon, La Princesse Laoula dans L’Étoile de Chabrier à l’Opéra d’Avignon, Susanna dans Le nozze di Figaro au Théâtre de Pézenas et Despina dans Così fan tutte, co-production entre l’HEMU et la HEM-Genève.
Après une licence d’italien, Laurène Paternò intègre la Haute École de Musique de Lausanne en Bachelor et y obtient un Master de Soliste en 2019. Dans ce cadre, elle participe à une création musicale suisse donnée à Rio de Janeiro à l’occasion des Jeux Olympiques de 2016. Elle interprète en outre les rôles de Blanche de la Force (Dialogues des Carmélites) et de Susanna (Le nozze di Figaro). Elle fait ensuite ses débuts en tant que Serpina (La serva padrona) dans une production de l’Opéra de Lausanne donnée au Bhoutan en 2018. Elle se produit ensuite au Nouvel Opéra de Fribourg en campant les rôles de Sofiya, Yelena et Agent du KGB dans Laïka, le chien dans l’espace de Russell Hepplewhite. En 2020, elle fait partie de la programmation de l’Opéra Comique de Paris pour une reprise de Laïka, le chien dans l’espace. Elle est aussi Fille-Fleur dans Parsifal, au Grand Théâtre de Genève en 2021, et Mélusine dans une reprise de Les Chevaliers de la Table ronde à l’Opéra Grand Avignon. Elle est programmée au Théâtre des Champs-Élysées et au Théâtre de Caen en 2022 dans le rôle de Despina (Così fan tutte). Elle remporte le 1er prix du concours Kattenburg à l’Opéra de Lausanne en 2019 et le 2ème prix du concours Corsica Lirica en 2021.
À l’Opéra de Lausanne: La serva padrona (Bouthan 2018), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La belle Hélène (2020) et Dédé (Route Lyrique 2021).
Ténor français, Jean Miannay étudie le chant auprès de Brigitte Balleys à l’HEMU et de Scot Weier à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin. Il vit ses premières prises de rôle à l’Opéra de Lausanne. En septembre 2021, il est Ferrando dans Così fan tutte à Lausanne et Fribourg, produit par l’Opéra de Fribourg, dans une co-production entre la HEMU et la HEM-Genève. Il débute sur les scènes françaises en 2020 en campant Beppe d’I Pagliacci à l’Opéra du Grand Avignon – production qu’il suivra à l’Opéra de Vichy, à Clermont-Ferrand et au Festival de Saint-Céré. C’est aussi en 2020 qu’on le voit pour la première fois aux Chorégies d’Orange, dans le cadre de la «Nuit magique». Il y est réinvité l’année suivante pour un récital «Scène émergente» et est attendu en 2022 pour incarner Isepo dans La Gioconda de Ponchielli.
À l’Opéra de Lausanne: Cendrillon de Pauline Viardot (2018), Les contes d’Hoffmann (2019), Rinaldo (2020), L’auberge du Cheval Blanc (2021) et Semiramide (2022).
Aslam Safla est né sur l’île de La Réunion, où il a vécu jusqu’à ses dix-neuf ans. Il pratique le violon dès l’âge de six ans et commence à chanter de la variété à seize ans. Il s’installe à Tours en 2010, où il monte un projet professionnel et est engagé en tant que chanteur dans un cirque. En 2016, il est initié au chant lyrique et entre dans la classe de Jean-François Rouchon à Cergy. Après un an de formation, il décide de se professionnaliser et de se familiariser avec le monde de l’opéra. Durant l’année 2020, il remporte le 1er prix du concours Voix des Outre-mer, obtient son DEM en chant lyrique et intègre la classe de Leontina Vaduva à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Il effectue sa première prise de rôle soliste en tant que Guglielmo (Così fan tutte) en septembre 2021, au sein d’une co-production entre l’HEMU et la HEM-Genève.
Né à Lausanne, Raphaël Hardmeyer débute son parcours musical avec le violon, puis l’alto. Après l’obtention d’un master en droit, il commence des études de chant au Conservatoire de Lausanne. Trois ans plus tard, il intègre la classe de Gilles Cachemaille à la Haute École de Musique de Genève. Durant la saison 2019/20, on peut le voir dans Einstein on the Beach de Philip Glass au Grand Théâtre de Genève et Die Walkyrie (en version de concert) à Evian. Il bénéficie en 2020 du programme OperaLab.ch mis en place par le Grand Théâtre de Genève et les Hautes Écoles de Genève. Cette saison, il se produit dans une version mise en scène du Messie au Théâtre du Jorat et dans Die Zauberflüte au Gstaad Menuhin Festival, sous la direction de Christophe Rousset.
A l’Opéra de Lausanne : Ariadne auf Naxos (2019) et Semiramide (2022).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est constitué d’un noyau d’une quarantaine de choristes dont la plupart sont étudiants en classe de chant et de perfectionnement professionnel au Conservatoire de Lausanne ou dans d’autres conservatoires romands. Les choristes sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ses chefs, parmi les plus expérimentés, sont sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est régulièrement engagé par des orchestres ou des festivals, tant en Suisse qu’à l’étranger : Création de Haydn (décembre 2003 – direction Jerzy Semkow) et Stabat Mater de Rossini (février 2006 – direction Corrado Rovaris) dans le cadre des saisons de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Roland de Lully (version concert) au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (janvier 2004 – orchestre des Talens Lyriques, direction Christophe Rousset), Die Entführung aus dem Serail en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées (janvier 2005), La grotta di Trofonio (version concert) au Théâtre de Poissy (mars 2005 – Talens Lyriques direction Christophe Rousset), Nocturnes de Debussy au Septembre musical de Montreux 2007 (RSO Berlin, direction Marek Janowski).
En 2008 et 2010, on a pu l’entendre dans le cadre des saisons de l’OCL, sous la direction de Christian Zacharias : Te Deum de Bruckner (février 2008), Les Noces de Stravinski (décembre 2008, également à Saint-Gall) et IXe Symphonie de Beethoven (avril 2010).
Le Chœur participe en outre à de nombreuses tournées avec les productions de l’Opéra de Lausanne: Opéra de Vichy (Rigoletto en 2005, Il Turco in Italia en 2006, La veuve joyeuse en 2007, Carmen en 2008, Amelia al ballo en 2008 sous la direction de Arie Van Beek et La Traviata en 2009 sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli), Opéra Comique (Amelia al ballo de Menotti en mars 2007). En octobre 2008, l’Opéra de Lausanne et son cadre de chœur sont partis en tournée au Japon pour quatorze représentations de Carmen.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne a participé aux enregistrements discographiques du Nez de Chostakovitch, Roland de Lully et La grotta di Trofonio de Salieri. Il a également prêté son concours aux captations télévisées par la RTS de La fille de Madame Angot, de La Belle Hélène et, à l’occasion de la réouverture de l’Opéra, de L’elisir d’amore.
Chef internationalement reconnu, Nir Kabaretti est directeur musical et artistique du Santa Barbara Symphony en Californie, du Southwest Florida Symphony et de l‘Israel Sinfonietta Be‘er Sheva. Loué pour son « immense musicalité » et sa « personnalité chaleureuse » par son mentor Zubin Mehta, il s‘est construit une solide réputation de par le monde tant dans le registre symphonique qu‘à l‘opéra et au ballet. Diplômé de l‘Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne, lauréat de l‘America-Israel Cultural Foundation et du concours Forum Junger Künstler de Vienne, finaliste en 1994 du concours de Douai, il est engagé comme chef de chœur par la Wiener Staatsoper. Parmi les autres positions de son début de carrière, on citera un poste d‘assistant des directeurs musicaux du Teatro Real de Madrid et du Teatro del Maggio Musicale Fiorentino. Il est invité depuis par les plus grandes maisons d‘opéra (San Carlo de Naples, Scala de Milan, Nouvel Opéra National de Tokyo, Festival de Bregenz…) et les meilleurs orchestres de la planète.
À l‘Opéra de Lausanne : Il cappello di paglia di Firenze (2006), Die Fledermaus (2018) et Falstaff (2012).
Enzo Iorio étudie l’architecture à la faculté de Naples. Il suit plusieurs formations sur le costume, le maquillage, la décoration et la scénographie, en Europe, ainsi qu’en Inde et en Afrique. Passionné de musique, il participe à différents groupes de recherche avant de se lancer dans l’aventure théâtrale tant en France qu’en Italie. Créateur vidéo, il réalise des bandes pour la publicité ainsi que des documentaires sur l’architecture ou le théâtre et fait des créations pour la danse. Parallèlement, il continue sa recherche dans les arts graphiques et part vivre à Paris, où il commence à créer décors et costumes pour des pièces de théâtre, le cirque et l’opéra, en collaboration avec plusieurs artistes et différents metteurs en scène. Il collabore depuis des années avec Adriano Sinivia, avec qui il a notamment réalisé deux opérettes pour le Capitole de Toulouse, Les saltimbanques et L’Auberge du Cheval blanc.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), Il barbiere di Siviglia (2009), L’elisir d’amore (2012), Il barbiere di Siviglia également dans le rôle d’Ambrogio (2014), La Cenerentola (2015).
Fabrice Kebour est parmi les créateurs lumière les plus prolifiques de sa génération. Ces vingt dernières années, son travail a été présenté en Europe, ainsi qu’au Japon, aux Etats-Unis, au Moyen Orient et au Canada. Il a signé des lumières dans les théâtres les plus prestigieux tels que la Comédie Française, l’Opéra National de Paris, le Wiener Staatsoper, le Bregenzer Festpiele, le Teatro Alla Scala, les Arènes de Vérone et le Théâtre Royal de la Monnaie. En 2006, il éclaire les cérémonies olympiques d’ouverture et de clôture des jeux asiatiques de Doha, et participe en 2011 à l’exposition Light steaks, une rétrospective internationale organisée par la Prague Quadrennial of Performance Design and Space exhibit autour du travail des créateurs lumière ayant marqué leur génération. Il a été nominé pour le Molière du meilleur créateur lumière pour Camille C en 2005, Baby Doll en 2009 et Pluie d’Enfer en 2011.
À l’Opéra de Lausanne : Il barbiere di Siviglia (2009 et 2014), L’elisir d’amore (2012), Die Lustigen Weiber von Windsor (2014,) Le Petit Prince en création mondiale (2014).