New York! La statue de la liberté, Manhattan, Fifth Avenue, Broadway… Broadway: seul axe qui s’étende du sud au nord de l’île et qui ne respecte pas le plan de quadrillage établi en 1881, lieu de toutes les parades… et de tous les théâtres! S’il n’est pas à proprement parler un pur produit de Broadway, Leonard Bernstein n’en est pas moins entré dans la légende grâce au succès de ses comédies musicales. Candide voit le jour en 1956, une année avant l’emblématique West Side Story. Inspirée du conte philosophique éponyme de Voltaire, cette œuvre généreuse est un joyeux mélange de jazz, d’opérette, de comédie musicale, de gospel et même de dodécaphonisme, offrant de l’Amérique ce visage décomplexé et exubérant que l’on aime. Avec son ouverture emblématique et ses airs dont beaucoup sont devenus des «tubes» – à commencer par celui de Cunégonde Glitter and be gay, terrain de voltige favori des coloratures –, tout est réuni pour passer la plus exaltante des soirées… avant de s’en retourner chez soi «cultiver son jardin».
Première représentation au Martin Beck Theatre, New York, le 1er décembre 1956
Editions Boosey & Hawkes, représentées par Atlantis Musikbuch-Verlag AG, Zürich.
Version du Scottish Opera, 1989 (révision 1993), adaptation de John Mauceri, Jonathan Miller et John Wells.
Orchestration de Leonard Bernstein et Hershy Kay; continuité musicale et orchestration additionnelle de John Mauceri, narration pour version concert de Leonard Bernstein et John Wells, adaptée de la satire de Voltaire et du livret de Hugh Wheeler; éditée et complétée par Erik Haagensen.
Gavriel Heine est appelé à diriger dans les plus grands théâtres du monde: Royal Opera House de Covent Garden à Londres, Festspielhaus de Baden-Baden, Teatro Regio de Turin, LAC de Lugano, Bolchoï de Moscou, Bunka Kaitan de Tokyo, Grand Théâtre de Tientsin en Chine, Opéra de Dubaï, Kennedy Center de Washington… Il est le premier américain diplômé du Conservatoire de Moscou et l’un des derniers élèves d’Ilya Musin au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. En 2007 il est invité à faire ses débuts au Théâtre Mariinsky, où il a dirigé depuis plus de 850 spectacles et concerts jusqu’en mars 2022. Son répertoire se compose des plus grands opéras et ballets: Le nozze di Figaro et Die Zauberflöte de Mozart, Il barbiere di Siviglia et La Cenerentola de Rossini, Macbeth, La forza del destino et Otello de Verdi, La bohème, Madama Butterfly, Tosca et Il trittico de Puccini, The Turn of the Screw de Britten, Eugène Onéguine, Casse-Noisette, La Belle au bois dormant, Le Lac des cygnes de Tchaïkovski…
À l’Opéra de Lausanne : Eugène Onéguine (2022).
Vincent Boussard signe ses premiers spectacles en tant que directeur du Studio-Théâtre de la Comédie-Française. Depuis, il se consacre principalement à la mise en scène lyrique et réalise une soixantaine de spectacles pour les opéras de Barcelone, Berlin, Bruxelles, Dresde, Francfort, Hambourg, Liège, Manaus, Marseille, Munich, New York, Riga, San Francisco, Séoul, Stockholm, Strasbourg, Tel Aviv, Tokyo, Toulouse, Vienne, ou encore Vilnus. Il est également invité aux festivals d’Aix-en-Provence, Salzbourg, Spoleto et Montepulciano. Au cours de la saison 2022/23, il mettra en scène Deux hommes et une femme de Donizetti à Tours, Adriana Lecouvreur de Cilea à Riga et Giulio Cesare in Egitto de Haendel à Cologne.
À l’Opéra de Lausanne: Hamlet (2017) et Werther (2022).
Né à Arles en 1951, Christian Lacroix, après des études d’histoire de l’art, se dirige définitivement vers la scène, son rêve d’enfance, après un long détour par la haute couture (1980 à 2009) menée de front avec son travail de costumier et décorateur de théâtre, opéra ou ballet, à l’Opéra Garnier, à la Monnaie de Bruxelles, à la Comédie-Française, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Bouffes du Nord, au Metropolitan de New York, au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra Comique, au Capitole de Toulouse, ainsi qu’aux opéras de Strasbourg, Vienne, Berlin, Hambourg, Cologne, Munich, Graz, Saint-Gall, Francfort et Salzbourg.
Il a été récompensé par le Molière du créateur de costumes pour Phèdre en 1996 et pour Cyrano de Bergerac en 2007. Il a parallèlement développé une activité de designer industriel (TGV Atlantique, tramways de Montpellier) et de scénographe d’expositions. En 2021, il se lance avec La vie parisienne dans sa première mise en scène d’opéra, avec la complicité de Laurent Delvert, metteur en scène, Romain Gilbert, auteur de nombreuses mises en scène et Glyslein Lefever, chorégraphe. En 2022, il signe les décors et costumes de Cendrillon à l’Opéra de Stockholm.
À l’Opéra de Lausanne : Le nozze di Figaro (2021) et Werther (2022).
Formé à l’Interlochen Arts Academy et à la Juilliard School de New York (dans la classe de Cynthia Hoffmann), Miles Mykkanen se produit sur de nombreuses scènes à travers le monde. Il fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans la nouvelle production de Wozzeck de William Kentridge dirigée par Yannick Nézet- Séguin – suivi de trois engagements successifs : Boris Godounov dirigé par Sebastian Weigle, Die Meistersinger von Nürnberg sous la baguette d’Antonio Pappano et Ariadne auf Naxos avec Marek Janowski –, à l’Opéra du Minnesota dans Silent Night de Kevin Putz, spectacle récompensé par le prix Pulitzer, à Philadelphie dans A Midsummer Night’s Dream, ainsi qu’avec l’Orchestre de Cleveland et Franz Welser-Möst dans Ariadne auf Naxos. Il se produit également dans Alceste (Gluck) à la Bayerische Staatsoper et en concert dans Le Messie de Haendel avec les orchestres symphoniques d’Atlanta, d’Indianapolis, du New Jersey et le National Symphony Orchestra au Kenndey Center, dans le Te Deum de Bruckner avec le Pittsburgh Symphony et Manfred Honeck, ainsi que dans la création mondiale de Another Time de Mohammed Fairouz avec l’Orchestre symphonique de Detroit et Leonard Slatkin. Plus récemment, il chante dans Candide en Arizona et à Palm Beach, ainsi que dans West Side Story avec le New York Philharmonic dirigé par Leonard Slatkin. Il participe au Marlboro Music Festival avec des pianistes tels que Mitsuko Uchida, Malcolm Martineau et Roger Vignoles. Il apparaît dans «PBS Great Performances» et sur Medici.tv dans des masterclasses avec Renée Fleming, Fabio Luisi, Emmanuel Villaume et Sutton Foster. Parmi les temps forts de sa saison 2022 / 23, on citera le rôle-titre d’Albert Herring au Chicago Opera Theater, son premier Fenton de Falstaff à la Staatsoper de Hambourg et une Zauberflöte au Metropolitan Opera de New York.
Franco Pomponi commence ses études de chant à Chicago, avant de les poursuivre à la Juillard School de New York où il remporte le prestigieux De Rosa Prize. Il fait ses débuts au Lyric Opera de Chicago dans les rôles de Malatesta (Don Pasquale) et Mercutio (Roméo et Juliette). Par la suite, il est invité par le Metropolitan Opera et la NYCO de New York, le Spoleto Festival de Charleston ainsi qu’à Portland, Toronto, New Orleans, Santa Fe, San Diego. En Europe, il chante à Marseille, Bruxelles, Palerme, Cagliari, Moscou, Madrid, Genève, Budapest, Zurich et au Liceu de Barcelone. Son répertoire comprend les rôles d’Escamillo (Carmen), les quatre Diables (Les contes d’Hoffmann), Stanley Kowalski (Un tramway nommé désir), Ford (Falstaff) ainsi que les rôles-titres de Don Giovanni, Hamlet, Sweeney Todd et Nixon in China.
A l’Opéra de Lausanne : L’Aiglon (2013)
La soprano lausannoise Marie Lys s’est formée à la Haute école de musique de Lausanne puis au Royal College of Music de Londres. Lauréate des premiers prix au Concours d’opéra baroque Cesti (2018) et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini (2017), elle collabore avec des chefs de renom tels que Diego Fasolis, Christophe Rousset, Fabio Biondi, Leonardo García Alarcón, Emmanuelle Haïm et Michel Corboz, et se produit avec des orchestres comme Europa Galante, Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et Les Musiciens du Prince-Monaco. Elle interprète les rôles de Ginevra (Ariodante) et d’Adelaide (Lotario) au Festival Hændel de Göttingen, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Servilia (La clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève, et tout récemment elle remplace au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Hændel au Maggio Musicale Fiorentino. Toujours avec Biondi, elle chante Bellezza dans Il trionfo del tempo e del disinganno de Hændel à Grenade, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le Festival Chopin et son Europe à Varsovie. Elle apparaîtra prochainement dans Tamerlano de Vivaldi à la faveur d’une tournée italienne dirigée par Ottavio Dantone, ainsi que dans Thésée de Lully au Theater an der Wien, au Bozar de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Élysées sous la baguette de Christophe Rousset. Marie a bénéficié à ses débuts du soutien du Pourcent culturel Migros et des fondations Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, Samling, Drake Calleja Trust et Josephine Baker Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando paladino (2017), La sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019), Alcina (2022) et Candide (2022).
Née à Los Angeles, Anna Steiger se forme tout d’abord en piano, avant d’étudier le chant avec Noëlle Barker à la Guildhall School of Music de Londres. Elle se perfectionne ensuite avec Vera Rozsa. Elle fait ses débuts à Glyndebourne dans le rôle-titre de L’incoronazione di Poppea, puis incarne Concepcion (L’heure espagnole) sous la baguette de Simon Rattle. Depuis, elle chante sur les plus grandes scènes d’opéra aussi bien des rôles de soprano que de mezzo-soprano comme Zerlina (Don Giovanni) à Nancy, Stuttgart et Seattle, Marcellina (Le nozze di Figaro) à Madrid, Los Angeles et Monte Carlo, Tisbe (La Cenerentola) à Paris, Genève et Marseille, Dame Ragonde (Le comte Ory) à l’Opéra Comique et à Toulouse, le Compositeur (Ariadne auf Naxos) à St. Louis, Ein Blumenmadchen (Parsifal) à Covent Garden, ou encore Gertrude (Roméo et Juliette) aux Chorégies d’Orange. Elle collabore avec des chefs tels que Riccardo Chailly, Jean-Claude Malgoire, Kent Nagano et Michel Plasson. Elle enregistre Despina (Così fan tutte) sous la direction de Nikolaus Harnoncourt et Offrandes de Varèse avec Pierre Boulez. Plus récemment, elle chante Tisbé (La Cenerentola) à Rennes et Rouen, Annina (La Traviata) à Toulouse, et tient le rôle de Belize dans Les Femmes savantes de Molière à Paris, dans une mise en scène de Macha Makaieff.
A l’Opéra de Lausanne : La Cenerentola (1986), La finta giardiniera (1989), Il capello di paglia di Firenze (2006) et La fille du régiment (2016)
Mezzo-soprano franco-italienne née à Milan, Béatrice Nani intègre en 2014 la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Brigitte Balleys et obtient son master de chant en 2019. Elle se perfectionne aujourd’hui auprès de Jeanne-Michele Charbonnet. Passionnée par le théâtre, elle se forme auprès de Gaëlle Bourgeois et Fiona Chauvin à Paris, et reçoit les précieux conseils de Thierry Pillon, Jean-Yves Ruf et Shin Iglesias. En 2016, elle fait ses débuts à Genève et crée le rôle d’Ella Maillart dans Le Ruisseau noir de Guy-François Leuenberger au Théâtre du Grütli. Elle interprète ensuite Loïs dans Kiss Me, Kate de Cole Porter au Théâtre du Galpon. On a également pu l’entendre dans le Requiem de Bottesini au Victoria Hall. En 2022, elle fait ses débuts en France et interprète La Mère dans l’opéra contemporain pour enfants Le Petit Chaperon rouge de Guy-François Leuenberger à l’Opéra de Tours. En 2023, elle chante le rôle- titre dans Carmen de Bizet en tournée en Suisse. Au cours de la saison 2023/24, elle est Mercedes dans Carmen et Didon dans Dido and Aeneas. On peut l’entendre également dans la Misa a Buenos Aires de Palmeri et en concert avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Marc Leroy-Calatayud. Artiste engagée, elle crée la compagnie Les Rocambolantes avec la pianiste Émilie Roulet et porte de nombreux projets de spectacles et de médiation en faveur des jeunes publics et des publics empêchés. Le spectacle Mimi and the Blondies qu’elle monte avec la soprano Anne-Sophie Petit remporte le prix Lavaux Classic
À l’Opéra de Lausanne : La Vie parisienne (2016), Le Chanteur de Mexico (2017), Cendrillon (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021), Candide (2022), Orphée aux Enfers (2023).
Stuart Patterson a commencé le chant au sein de la chorale de Paisley Abbey en Écosse. Il a fait ses études de chant à Glasgow, Londres, Paris et Florence. Les professeurs qui l’ont le plus marqué sont David Pollard, Peggy Bouveret, Claudio Desderi et Anna Reynolds. Venu s’installer en France en 1982, il intègre le Groupe Vocal de France, un ensemble de douze solistes alors sous la direction de John Alldis et prend part à de nombreux concerts de musique contemporaine française, travaillant directement avec des compositeurs comme Dusapin, Berio, Xenakis, Nunes, Bleuse, Eötvös ou Ligeti. Il poursuit ses études de chant dans les années nonante en suivant des stages à la Scuola di musica di Fiesole. Il intègre la troupe du Teatro Verdi di Pisa sous la direction de Claudio Desderi, avec laquelle il a chanté surtout Mozart, Rossini et Monteverdi. Depuis lors, il s’est spécialisé dans les rôles de ténor de caractère, se produisant sur les scènes du Royal Opera House de Covent Garden, de l’Opéra Comique de Paris, de Budapest, Mexico, Lübeck, Berlin, Lyon, Turin, Besançon, ou encore aux Jardins Musicaux de Cernier. Au Grand Théâtre de Genève, il prend part aux productions de Andrea Chénier, Die Fledermaus, A Midsummer Night’s Dream, Susannah et L’incoronazione di Poppea. En 2022, il chante au Grand Théâtre de Tours le rôle de Mère-grand dans Le petit chaperon rouge de Guy-François Leuenberger, opéra créé à l’Opéra de Lausanne en 2021. Stuart Patterson a également signé quelques mises en scène en collaboration avec l’Orchestre de Chambre de Genève sous la direction d’Arie van Beek, dont Noye’s Fludde de Britten, Bastien und Bastienne de Mozart, Ah! comme on aime… de Von Beurden et, plus récemment, Brundibár de Hans Krasa. Il est professeur de chant à la Haute École de musique de Genève-Neuchâtel depuis 2012. Jusqu’en 2020, il était directeur artistique du Festival lyrique de Montperreux (France), qu’il avait créé en 2009.
À l’Opéra de Lausanne : Le Nez (2001), Gianni Schicchi (2004), L’enfant et les sortilèges (2010), La Grande-duchesse de Gérolstein (2011), Falstaff (2012), Le nozze di Figaro (2013), Die lustigen Weiber von Windsor (2014), Die Zauberflöte (2015), Les mamelles de Tirésias (2016) et La vie parisienne (2016).
Le baryton suisse étudie à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux, avant de déménager à Londres pour y travailler avec Prof. Rudolf Piernay à la Guildhall School of Music and Drama, où il obtient un Artist Diploma avec distinction. Il travaille également avec Dame Felicity Lott, François Le Roux, Eugene Asti ou Graham Johnson, qu’il assiste notamment pour son dernier ouvrage sur la vie de Francis Poulenc, « Poulenc: The Life in the Songs », paru aux éditions Liveright. Il chante plusieurs rôles pour l’Opéra de Lausanne, dont le rôle-titre de l’opérette Dédé de Christiné, Melchior dans Amahl et les Visiteurs du Soir de Menotti, Maximilian dans Candide de Bernstein ou encore Urbain dans la Vie Parisienne d’Offenbach. et y crée des récitals pour enfants ainsi qu’un workshop durant les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Lausanne en 2020. On l’y entend également chanter le Berliner Requiem de Weill lors du concert exceptionnel du choeur de l’Opéra. Il travaille pour le LSO (London Symphony Orchestra) à plusieurs reprises (Journée découverte autour de la musique de Michael Tippett, soliste pour la Nelson Messe de Haydn ou curateur d’un récital dans la série « Futur: les voix musicales de notre temps »), la BBC (« Immersion dans la musique de Detlev Glanert ») ou le Wigmore Hall (groupes d’études autour de la musique vocale de Schumann, de Ravel, un récital de musique contemporaine et un récital de mélodies françaises). Il fait partie du French Song Exchange entre le Wigmore Hall et la Salle Cortot à Paris, où il a la chance de faire ses débuts en 2019 et de revenir régulièrement s’y produire. Le chanteur, artiste de la fondation Samling, reçoit le titre d’ambassadeur de la mélodie par le festival Oxford Lieder pour l’année 2020. Il entre dans le placement de concerts du Pour-cent culturel Migros, dont il est également boursier, ainsi que des fondations Friedl-Wald et Colette Mosetti. Il participe à la finale du prestigieux concours Kathleen Ferrier de Londres et est également finaliste du Young Classical Artist Trust en 2022. Il remporte l’English Song Prize en 2020, le deuxième prix et le prix du public au concours Kattenburg en 2019, le troisième prix et tous les prix spéciaux de l’édition 2022 ainsi que le deuxième prix au Somerset Song Prize. Ses engagements futurs comprennent le SongStudio 2023 au Carnegie Hall de New York avec Renée Fleming, une série de récital en Angleterre et au Canada avec le pianiste Cole Knutson pour le festival Oxford Lieder notamment, le rôle de Maximilian dans Candide de Bernstein à l’Opéra de Lausanne, ainsi que la reprise de My fair Lady.
À l’Opéra de Lausanne: My fair Lady (2015), La Belle de Cadix (Route Lyrique 2016), L’Orfeo (2016), La vie parisienne (2016), Amahl et les visiteurs du soir (2017), Les chevaliers de la table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021) et Candide (2022).
Bastien Combe étudie la trompette et le chant à Grenoble avant de poursuivre sa formation de chanteur à Neuchâtel avec Marcin Habela. Il est finaliste du concours de lied Mahler de Genève. En concert, il chante l’Evangéliste dans l’Oratorio de Noël de Bach avec l’Orchestre de la Suisse Romande. Sur scène, il interprète les rôles de D’Estourville (Ascanio de Saint-Saëns) à Genève et de Tamino (Die Zauberflöte) à Berne, d’Hortensio (Kiss me, Kate) et d’Herr Schulz (Cabaret) au Théâtre du Galpon à Genève. En décembre 2021, sous la baguette de Paul Agnew, Bastien chante comme soliste avec l’orchestre baroque de la Haute Ecole de Musique de Genève lors d’un concert de cantates de Bach et Buxtehude.
A l’Opéra de Lausanne : Les chevaliers de la table ronde (2019)
Né à Lausanne, Raphaël Hardmeyer débute son parcours musical avec le violon, puis l’alto. Après l’obtention d’un master en droit, il commence des études de chant au Conservatoire de Lausanne. Trois ans plus tard, il intègre la classe de Gilles Cachemaille à la Haute école de musique de Genève. Durant la saison 2019/20, on peut le voir dans Einstein on the Beach de Philip Glass au Grand Théâtre de Genève et Die Walkyrie (en version de concert) à Evian. Il bénéficie en 2020 du programme OperaLab.ch mis en place par le Grand Théâtre de Genève et les Hautes Écoles de Genève. Cette saison, il se produit dans une version mise en scène du Messie au Théâtre du Jorat et dans Die Zauberflöte au Gstaad Menuhin Festival, sous la direction de Christophe Rousset.
À l’Opéra de Lausanne : Ariadne auf Naxos (2019), Semiramide (2022), L’elisir d’amore (2022), et Candide (2022).
Formé par Blandine de Saint-Sauveur et Leontina Vaduva, Hoël Troadec a récemment fini sa formation à la Haute école de musique de Lausanne. Son parcours est déjà émaillé de nombreuses prises de rôle telles celles de Nathanaël (Les Contes d’Hoffmann), Beppe (Rita), Silvio (Le Docteur Miracle), Bénédict (Béatrice et Bénédict), Gardefeu (La Vie parisienne), le chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites), Pâris (La Belle Hélène), Roland (Les Chevaliers de la Table ronde), Schmidt (Werther), Tonio (La Fille du régiment) et Nemorino (L’elisir d’amore). Ses rôles l’ont amené à se produire sur des scènes prestigieuses comme celles des Bregenzer Festspiele, de l’Opéra de Massy, de l’Opéra de Clermont-Ferrand, de l’Opéra de Vichy, de l’Opéra de Lausanne et, récemment, de l’Opéra de Lyon.
À l’Opéra de Lausanne : Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La Belle Hélène (2019), Le Petit Chaperon rouge (2021), Candide (2022) et L’Île de Tulipatan (Route Lyrique 2023)
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Né à Cardiff, au Pays de Galles, Mike Winter a un parcours atypique de chorégraphe et danseur. Après avoir entamé une première carrière dans la finance internationale et l’information technologique, il bénéficie d’une bourse octroyée par la princesse Diana, alors présidente de l’English National Ballet, avec laquelle il peut développer ses dons de danseur. Il est diplômé du Trinity Laban à Londres. Par la suite, il connaît une carrière prolifique en tant que danseur, interprète international, chorégraphe et professeur. Il collabore en Suisse avec Guilherme Botelho, Philippe Saire, Jozsef Trefeli, Omar Porras, Nicole Seiler, Peter Regli, Antoine Jaccoud et Ursula Meier. Sous le pseudonyme de Mister Winter, il s’est notamment associé ces dernières années avec Lloyd Newson, Pina Bausch, Marina Abramovic, ainsi que la Sean Kelly Gallery à New York. Plus récemment, Mister Winter crée The Belief Series, une ambitieuse trilogie originale de danse et de théâtre en collaboration avec l’Eglise catholique romaine et la Cité du Vatican. Il tourne actuellement en Europe Haunted by the Future de Nigel Charnock avec la prima ballerina israélienne Talia Paz. En Suisse, on peut actuellement le voir en tournée dans une production en direct pour la Radio Télévision Suisse célébrant le centenaire de la radio suisse. Au Royaume-Uni, il termine sa maîtrise en « Comedy Writing for Television and Radio » sous la tutelle du producteur primé de la BBC, Simon Nicholls.
Première fois à l’Opéra de Lausanne
Matthias Geissbühler a travaillé le chant avec plusieurs professeurs dont Stuart Patterson, G. Bär, Stephanie Burkhard et Christian Immler. En parallèle, il a réalisé un doctorat à l’EPFL en optique biomédicale. Sur scène, il a récemment interprété les rôles de Germont dans La Traviata, Dr. P dans The Man Who Mistook His Wife for a Hat de Michael Nyman, ainsi que Monsieur Patarin dans l’opérette Gosse de riche de Maurice Yvain. Il chante régulièrement en concert et cultive sa passion pour le lied.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Formé au Conservatoire d’Aix-en-Provence où il débute sous la baguette de Darius Milhaud, Patrick Marie Aubert obtient un premier prix de direction d’orchestre dans la classe de Pierre Villette. Il est également titulaire d’un prix de chant, d’un prix d’art lyrique et d’un prix de musique de chambre. Il a été professeur de la classe de chant choral puis directeur du Conservatoire Léo Delibes de Clichy, directeur artistique de l’ensemble vocal Vox Hominis, directeur musical de l’orchestre Divertimento et chef des choeurs de l’Opéra de Nantes. Chef du choeur de l’Armée française jusqu’en 2000, il a participé pendant près de vingt ans aux grands événements nationaux et a dirigé de nombreux concerts en France et à l’étranger. Il a été le chef du Choeur du Capitole de Toulouse de 2003 à 2009, puis directeur du Choeur de l’Opéra national de Paris de 2009 à 2014. Il a collaboré avec les chefs d’orchestre Maurizio Arena, Serge Baudo, Roberto Benzi, Marc Minkowski, Evelino Pidò, Michel Plasson, Georges Prêtre, Yutaka Sado, Jeffrey Tate… et les metteurs en scène Robert Carsen, Georges Lavaudant, Jorge Lavelli, Laurent Pelly, Pier Luigi Pizzi, Olivier Py, Robert Wilson…
À l’Opéra de Lausanne : Orphée et Eurydice (2019), Les contes d’Hoffmann (2019), chef d’orchestre pour le concert exceptionnel du Choeur de l’Opera de Lausanne (2020), Le petit chaperon rouge (2021), Candide (2022), Le domino noir (2023), Orphée aux Enfers(2023)
Gavriel Heine est appelé à diriger dans les plus grands théâtres du monde: Royal Opera House de Covent Garden à Londres, Festspielhaus de Baden-Baden, Teatro Regio de Turin, LAC de Lugano, Bolchoï de Moscou, Bunka Kaitan de Tokyo, Grand Théâtre de Tientsin en Chine, Opéra de Dubaï, Kennedy Center de Washington… Il est le premier américain diplômé du Conservatoire de Moscou et l’un des derniers élèves d’Ilya Musin au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. En 2007 il est invité à faire ses débuts au Théâtre Mariinsky, où il a dirigé depuis plus de 850 spectacles et concerts jusqu’en mars 2022. Son répertoire se compose des plus grands opéras et ballets: Le nozze di Figaro et Die Zauberflöte de Mozart, Il barbiere di Siviglia et La Cenerentola de Rossini, Macbeth, La forza del destino et Otello de Verdi, La bohème, Madama Butterfly, Tosca et Il trittico de Puccini, The Turn of the Screw de Britten, Eugène Onéguine, Casse-Noisette, La Belle au bois dormant, Le Lac des cygnes de Tchaïkovski…
À l’Opéra de Lausanne : Eugène Onéguine (2022).
Vincent Lemaire est scénographe pour le théâtre, la danse et l’opéra. Il crée des décors dans des théâtres tels que La Monnaie, l’Opéra royal de Wallonie, le Théâtre du Capitole, les opéras de Lyon et Marseille, l’Opéra National du Rhin, le Festival d’Aix-en-Provence, le Royal Opera House de Stockholm, le Theater an der Wien, le Festival de musique ancienne d’Innsbruck, les Opéras de Zürich et Saint-Gall, le Staatsoper Berlin, le Bayerische Staatsoper et le Staatsoper de Hambourg. Il collabore régulièrement avec le metteur en scène Vincent Boussard, notamment dans Un ballo in maschera au Théâtre du Capitole, La fanciulla del West à Hambourg, La Traviata à Tokyo et à Strasbourg, Manon à l’Opéra National de Lituanie, Otello à Salzbourg, Die tote Stadt et Lohengrin à Saint-Gall ainsi que Le Prophète à Essen. En 1999 et en 2001, il est lauréat du Prix du Théâtre décerné par la Communauté française de Belgique.
A l’Opéra de Lausanne : Hamlet (2017) et Werther (2022)
Nicolas Gilli fait ses premiers pas de régisseur lumières au Théâtre de Nice, avant de se voir confier des créations d’éclairages par Jacques Weber, le directeur d’alors. Pendant plus de dix ans, il est assistant éclairagiste de Jacques Rouveyrollis et Alain Poisson, avant de devenir éclairagiste indépendant pour de nombreux artistes – Johnny Hallyday, Michel Sardou, Eddy Mitchell, Zaz… Depuis 2017, Nicolas Gilli conçoit les éclairages des productions mise en scène par Vincent Boussard – Dialogues des Carmélites, Candide, Les contes d’Hoffmann, Manon, Mignon.
À l’Opéra de Lausanne : Werther (2022)
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Isabel Robson se forme en mise en scène à Londres et en vidéo à Paris. Depuis 2001, elle est scénographe indépendante et se concentre principalement sur la création vidéo. Elle fait ses débuts au Theater Basel et au National Theater à Londres. Elle collabore à de nombreuses reprises avec Vincent Boussard pour Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny à Berlin ou encore Otello à Salzbourg et à Dresde. Le film Marina, qu’elle a tourné et dirigé avec le collectif werkgruppe2 remporte la colombe d’or au festival DOK à Leipzig. Son installation vidéo des Kafka-Fragments de György Kurtág au Musée juif de Berlin a été également projetée dans le cadre du Festival Kurtág à Dortmund en 2020. En 2021, elle a réalisé une installation de réalité mixte en coopération avec reVerb et la Chitrasena Dance Company, Colombo et XR_Unites (Université des sciences appliquées, Berlin) et enseigne actuellement à l’Interuniversité de la danse (HZT) à Berlin.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Né en Autriche, Helge Letonja est danseur, chorégraphe, directeur artistique et commissaire de festivals. Il s’est formé à Amsterdam et à New York auprès d’Alvin Ailey. Comme danseur, il s’est produit avec le Grazer Opernballett, Montréal Danse et le Tanztheater Bremen. En 1996, il a fondé à Brême la plateforme Steptext, avec laquelle il produit depuis plus de vingt ans des spectacles de danse contemporaine. À l’opéra, il a notamment créé des chorégraphies pour Iphigénie en Tauride au Festival de Salzbourg et à Zurich, La Fleur d’Hawaï ainsi que The First Emperor, un opéra chinois contemporain, à Sarrebruck. Depuis 2011, il collabore avec le metteur en scène Vincent Boussard sur de nombreuses productions à Berlin, Tokyo, Strasbourg et Dresde. Helge Letonja est l’initiateur du projet européen KorresponDanceEurope, fondateur et curateur des festivals Xtra-Frei, Afriction et Baila España. Il coache également de nombreux chorégraphes et collabore avec différents centres de danse, notamment en Afrique. En 2019, Letonja fonde l’ensemble Of Curious Nature, qui réunit des danseurs professionnels du monde entier dans le nord-ouest de l’Allemagne. De plus, il est un infatigable défenseur de la danse, tant dans sa ville d’adoption de Brême que dans toute l’Allemagne, en tant que membre du conseil d’administration de Dachverband Tanz Deutschland, et s’engage dans de multiples coopérations pour le renforcement et la transmission de l’art de la danse.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Né en Lituanie, Gediminas Šeduikis commence sa formation par l’étude du piano, puis la poursuit à l’Académie de Théâtre à Vilnius. Il fait ses débuts comme assistant de mise en scène à l’Opéra de Vilnius et à l’Opéra National de Lituanie avant de devenir directeur de production au sein de cette dernière institution. Il collabore ainsi avec de nombreux metteurs en scène, parmi lesquels David Alden, Robert Wilson, Andrejs Zagars ainsi qu’Arnaud Bernard, et met en scène Acis and Galatea, Der Zigeunerbaron, Die Fledermaus, Hänsel und Gretel ou encore l’opéra rock Eglé, du compositeur letton Vilkončius. Il reçoit le Prix Fortūna pour sa mise en scène de Lucia di Lammermoor.
Première fois à l’Opéra de Lausanne
Robert Schwaighofer est né au Tyrol et vit a Vienne, en Autriche. Après avoir terminé ses études en obtenant un Master en mode, il acquit de l’expérience en tant qu’assistant de costumes et de scénographes de renommée internationale et également de créateurs de mode tels que : Christian Lacroix, Vivienne Westwood, John Galliano, Frida Parmeggiani, Axel Manthey et Johan Engels en productions de Robert Wilson, George Tabori, John Neumeier, Heinz Spoerli, Renato Zanella, Philip Taylor et bien d’autres. Il travaille comme costumier dans une variété de genres, tels que l’opéra, le ballet, la musique, la danse et le théâtre. Depuis 1998, il travaille avec Christian Lacroix sur divers projets de théâtre en tant que collaborateur artistique, depuis 2009 avec Vincent Boussard, ils ont réalisé de nombreuses productions telles que Agrippina, Candide, L’ascension et la chute de la ville de Mahagony à l’Opéra d’Etat de Berlin, I Capuleti e I Montecchi à l’Opéra d’Etat bavarois de Munich, Adriana Lecouvreur, Ezio et I Puritani à l’Opéra de Francfort, Madama Butterfly et La Fanciulla del West à l’Opéra d’Etat de Hambourg, Otello au Salzburger Festspiele, Pelléas et Mélisande au Théâtre des Champs-Élysees, Salomé et Lohengrin au Theater St.Gallen et Radamisto au Theater an der Wien.