L’Opéra de Lausanne célèbre le bicentenaire de la naissance de Jacques Offenbach avec le plus sérieux des chefs-d’œuvre du maître de l’opéra-comique. Restés inachevés à cause de sa mort survenue en pleine répétition, Les contes d’Hoffmann flottent dans une glorieuse infinitude qui laisse un assez libre cours à l’interprétation et érigent leur créateur au rang si espéré de compositeur d’opéra. Comment ce compositeur d’origine allemande a-t-il su triompher sur la scène française, devenant en quelques années le « Roi du Second Empire », avant d’atteindre un succès mondial ? Pour l’histoire, Offenbach retourne à l’univers romantique d’E.T.A. Hoffman, auteur, artiste et compositeur à la vie mouvementée. Cet univers onirique, peuplé de fantômes du passé dangereusement proches, de souvenirs et d’images fantasques ne reflète-t-il pas aussi l’univers intime d’Offenbach en personne ou de l’artiste tout court ? Il faut croire en tout cas que l’imagination musicale du jeune violoncelliste de l’Opéra Comique a sublimé les airs qu’il entendait depuis la fosse d’orchestre pour devenir le génie que l’on connaît…
Opéra fantastique en cinq actes
Livret de Jules Barbier d’après la pièce éponyme de Jules Barbieret, Michel Carré, d’après E.T.A.Hoffmann
Première représentation à l’Opéra Comique, Paris, le 10 février 1881
Editions Choudens (par Ernest Guiraud), Paris et Editions Bärenreiter (par Fritz Oeser), Kassel
Jean-François Borras se produit actuellement dans les plus grands théâtres internationaux. Il interprète avec beaucoup de succès le Chevalier des Grieux à l’Opéra de Paris, à Valencia et au Staatsoper de Vienne, ainsi que Raimbaut dans Robert le Diable et Ismaele dans Nabucco à Covent Garden, le Chevalier de la Force à l’Accademia di Santa Cecilia, et Macduff au Théâtre des Champs-Elysées. Il se produit au Staatsoper de Vienne dans La Traviata, La bohème, Faust et Werther ainsi que dans Lakmé à Toulon, Un ballo in maschera à Munich, Thaïs à Sao Paulo, Béatrice et Bénédict au Matsumoto Festival, Lucia di Lammermoor à Avignon. Jean-François Borras a remplacé Jonas Kaufmann dans le rôle-titre de Werther au Metropolitan Opera, et y retournera pour La bohème, Rigoletto, Werther et Thaïs. Il chante sous la direction d’Alain Guingal, Evelino Pidò, Patrick Fournillier, Daniele Calegari, Fabrizio Carminati, Michel Plasson, Alain Altinoglu, Stéphane Denève, Roberto Abbado, Daniele Gatti, Roberto Rizzi Brignoli, Riccardo Frizza, Emmanuel Villaume, Dan Ettinger.
A l’Opéra de Lausanne : Alfred dans La Chauve-Souris (2018).
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Après ses études au Conservatoire National de Paris, Vannina Santoni débute dans le rôle de Donna Anna (Don Giovanni) en Italie et à Versailles. Par la suite, elle crée le rôle de Patricia Baer dans Les pigeons d’argile de Hurel au Théâtre du Capitole, et interprète les rôles de Suor Angelica et de Lauretta du Trittico de Puccini, Donna Anna à l’Opéra de Cologne et Juliette (Roméo et Juliette) à Hong Kong. Elle aborde avec succès le rôle-titre de Manon à l’Opéra de Monte-Carlo, et plus récemment les rôles de la Princesse Saamcheddine (Mârouf) à Bordeaux, d’Agnès (La nonne sanglante) à l’Opéra Comique et de Violetta (La Traviata) au Théâtre des Champs-Elysées, prise de rôle unanimement saluée par la critique et le public. Ses récents engagements et projets incluent les rôles de Nanetta (Falstaff) à l’Opéra de Monte-Carlo, de Juliette à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne et de Pamina (Die Zauberflöte), qu’elle interprétera pour la première fois à l’Opéra national de Paris. Parmi ses autres nombreux projets, la Contessa (Le nozze di Figaro) au Théâtre des Champs-Elysées et Adina (L’elisir d’amore) au Théâtre du Capitole.
Directeur de l’Opéra et de l’Orchestre symphonique régional de Tours de 1999 à 2016, Jean-Yves Ossonce a été invité à diriger de nombreux opéras dans un large répertoire avec des orchestres tant en Europe qu’outre-Atlantique, en Corée du Sud ou en Chine. Il a enregistré, entre autres, des oeuvres de Magnard, Massenet ou Ropartz. Son activité a été distinguée en 2008 et 2014 par le Syndicat de la Critique Musicale et Dramatique (Meilleur spectacle lyrique en région). En 2016, il a reçu pour l’ensemble de sa carrière le Grand Prix de la Presse Musicale Internationale. Il est chevalier de la Légion d’honneur.
À l’Opéra de Lausanne : Così fan tutte (2006), Monsieur de Pourceaugnac (2007), Madama Butterfly (2009), L’Aiglon (2013), Faust (2016).
Afin de rendre aux opéras toute leur rigoureuse unité esthétique et conceptuelle, Stefano Poda assume seul les fonctions de metteur en scène, scénographe, costumier, concepteur lumières et chorégraphe. Il réalise ainsi plus de cent productions à travers le monde, dont Ariane et Barbe-Bleue au Théâtre du Capitole de Toulouse ; Roméo et Juliette au NCPA de Pékin ; Andrea Chénier et Boris Godounov à Séoul ; Il trovatore à Cagliari et à Athènes ; Fosca de Carlos Gomes et Titan, une chorégraphie sur la Symphonie n°I de Mahler, au Teatro Municipal de Sao Paulo ; L’elisir d’amore à Strasbourg; Otello à l’Opéra de Budapest; Tristan und Isolde pour l’inauguration du 77e Maggio Musicale Fiorentino avec Zubin Mehta; Thaïs au Teatro Municipal de Sao Paolo ainsi qu’au Teatro Regio de Turin ; Leggenda d’Alessandro Solbiati en création mondiale ; La forza del destino à Parme ; Falstaff avec Ruggero Raimondi à Liège ; Il concilio dei pianeti, Il trittico, Rigoletto, Maria Stuarda, Tosca, Attila, Don Carlo…
À l’Opéra de Lausanne : Ariodante et Faust (2016), Lucia di Lammermoor (2017).
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Beate Ritter est membre de la troupe du Staatsoper Stuttgart, où elle a récemment interprété les rôles de Gilda, Musetta, Zerbinetta et Olympia. À l’aise aussi bien dans l’opérette que dans l’opéra, elle a chanté pendant huit ans dans l’ensemble du Wiener Volksoper. La soprano autrichienne s’est produite également sur de nombreuses scènes d’opéra et dans des festivals internationaux, tels Glyndebourne, ainsi que sur les scènes des Dallas Opera, Teatro dell’Opera di Roma, Leipzig Opera, Cologne Opera, Komische Oper Berlin, Deutsche Oper am Rhein, Malmö Opera, Opéra national de Lorraine, et Angers-Nantes Opéra. Elle s’est produite en concert dans les parties solo des passions et cantates de Bach, dans la Missa solemnis de Beethoven, les messes de Haendel et les oeuvres sacrées de Mozart, ainsi que dans ses airs de concert pour soprano colorature. Son répertoire de Lieder comprend les oeuvres de Schubert, Wolf, Reger, Strauss, Kagel et Reimann.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Issue des Jeunes Voix du Rhin, Géraldine Chauvet débute sur la scène internationale en 2009, aux Arènes de Vérone, dans le rôle de Carmen (F. Zeffirelli) dirigée par Plácido Domingo. Ce dernier l’invite à chanter à ses côtés le duo final Carmen-Don José lors du Gala Domingo à Tokyo. Elle est acclamée à
New York au Avery Fisher Hall dans Adriano (Rienzi), puis Sesto (La clemenza di Tito) au Metropolitan Opera. Son large répertoire comprend : Adalgisa (Norma), Rosina (Il barbiere di Siviglia), Carmen (rôle-titre), Charlotte (Werther), Mère Marie de l’Incarnation (Dialogues des carmélites), Kostelnicka (Jenufa), Gertrude (Hamlet), Laura (La Gioconda), Elvira et Zerlina (Don Giovanni), Santuzza (Cavalleria rusticana)… et des créations mondiales : Il Postino à Vienne avec Plácido Domingo, ou Charlotte Salomon de M. A. Dalbavie à Salzburg dans une mise en scène de Luc Bondy. Récemment elle a chanté Nicklausse (Les contes d’Hoffmann) au Metropolitan Opera, Carmen et Nabucco aux Arènes de Vérone. En projet : Nabucco, Carmen, Don Giovanni et un concert de gala à Vérone aux côtés de Plácido Domingo.
Nicolas Courjal étudie avec Jane Berbié. Il fait ses débuts dans les grands rôles verdiens (Fiesco, Philippe II, Miller…) à Marseille. Il est à plusieurs reprises Méphistophélès de Berlioz, et chante son premier König Marke à Bordeaux, Gessler (Guillaume Tell) à Monaco et Londres où il incarne aussi le Grand Prêtre (OEdipe d’Enesco). Il chante Don Inigo (L’heure espagnole) à l’Opéra de Paris et débute dans les 4 diables des Contes d’Hoffmann à Monaco, et Bertram (Robert le Diable) à la Monnaie. Parallèlement, il interprète des œuvres baroques comme Orfeo de Monteverdi à Lausanne et Zoroastre de Rameau, et participe aussi à plusieurs créations contemporaines. Il est à l’affiche des festivals comme Macerata, Beaune, Montpellier, Aix-en-Provence et Pesaro. Il se produit avec de nombreux orchestres : Tchaïkovsky de Moscou, RTVE de Madrid, Accademia di Santa Cecilia, Philharmonia Orchestra et London Symphony, Orchestre de Radio France, Orchestre National de Lyon, sous la direction de François-Xavier Roth, Alain Altinoglu, Michel Plasson, Sir John Eliot Gardiner, Vladimir Spivakov, Antonio Pappano ou encore Marc Minkowski et Raphaël Pichon. Parmi ses enregistrements citons notamment Carmen, Herculanum de Félicien David et Les Troyens de Berlioz. À l’Opéra de Lausanne : Caronte, Plutone, un pastore dans L’Orfeo (2016), Il conte Rodolfo dans La Sonnambula (2018).
Carine Séchaye est mezzo-soprano. Elle obtient ses diplômes de chant et de comédienne au Conservatoire de Genève puis se perfectionne à l’Opéra Studio International de Zurich. Bénéficiaire de nombreuses bourses, elle est aussi lauréate de concours internationaux dont le prestigieux Operalia de Placido Domingo. Elle se produit dans les rôles de Cherubino, Dorabella, Mélisande, Octavian, Mercédès, Rosine, Orlovsky, Berta, Bersi, Sméraldine, la Périchole, Siebel, Sesto, Mallika, l’Enfant, l’Aiglon, Carmen, Stefano, Tebaldo…
On a pu l’entendre en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, en Suisse, à Monaco, en Italie, à Oman et au Japon tant en concert que sur les scènes d’opéra.
Récemment, elle était à Marseille pour La Traviata, à Bienne et Soleure pour Didon et Enée (Purcell) et au Grand Théâtre de Genève où elle vient d’interpréter Mercédès dans Carmen ainsi que Wellgunde (Rheingold et Götterdämmerung). Elle chantera prochainement à St-Gallen et à Nice dans des ouvrages d’Offenbach et Mozart.
À l’Opéra de Lausanne : Tom Jones (2006), Le directeur de théâtre (2006), La canterina (2006), Le nozze di Figaro (2007), Carmen (2008), Hansel et Gretel (2014), Faust (2016).
Formée en Chine, Qiulin Zhang remporte le Grand Prix du Concours international de Marmande et continue sa formation au Conservatoire national supérieur de musique de Paris auprès d’Andréa Guiot et Jacques Doucet. Elle se produit en France, à l’Opéra, comme à Dublin, Hong-Kong, Amsterdam, Lisbonne, Munich, au Reisopera, à Lausanne, au Festival d’Avenches ou encore à La Monnaie de Bruxelles… Mais c’est au Théâtre du Capitole de Toulouse qu’elle participe à plusieurs productions qui feront date : Médée, Les contes d’Hoffmann, Das Rheingold, Siegfried et Götterdämmerung, Die Frau ohne Schatten, Œdipe, Die Zauberflöte, Dialogues des carmélites. Véritable contralto, Qiulin Zhang est particulièrement associée au rôle d’Erda dans Der Ring des Nibelungen au Capitole (mise en scène de Nicolas Joël), au Châtelet à Paris (mise en scène de Bob Wilson), à l’Opéra Bastille (mise en scène de Günter Krämer). À l’Opéra de Pékin, elle interprète les rôles d’Ulrica (Un ballo in maschera), de Filipyevna (Eugène Onéguine, direction de Valery Gergiev) et de Azucena (Il trovatore). Elle participe également à une création de Detlev Glanert, Solaris, à l’Opéra de Cologne et crée une œuvre de Bright Cheng, Dream of the Red Chamber, à San Francisco, qu’elle reprend au Festival de Hong Kong.
À l’Opéra de Lausanne : Les contes d’Hoffmann (2019).
Premier prix de chant dans la classe d’Éric Tappy au Conservatoire de musique de Genève, Alexandre Diakoff interprète régulièrement des rôles de caractère à l’opéra. Citons Amida dans L’Ormindo, Simone dans La finta semplice, Don Magnifico dans La Cenerentola, Bartolo dans Il barbiere di Siviglia, Bruschino padre dans Il signor Bruschino, Slook dans La cambiale di matrimonio, Benoît dans La bohème, le docteur Grenvil dans La Traviata, le médecin dans Le nez de Chostakovitch, Amantio di Nicolao et Maestro Spinelloccio dans Gianni Schicchi. Chanteur d’oratorio, il a interprété les principales grandes œuvres du répertoire.
Parmi les rôles qu’il a tenus à l’Opéra de Lausanne : l’ogre dans Le chat botté (2009), le rôle-titre dans Monsieur Choufleuri (2012), le Roi, l’Ivrogne, l’Allumeur de réverbères et l’Aiguilleur dans Le Petit Prince (2014), Don Magnifico dans La Cenerentola (2015), Doolittle dans My fair Lady (2015), Hortensius dans La fille du régiment (2016), Horatio dans Hamlet (2017), l’homme-singe et le marabout dans Les Zoocrates (2017), Pietro dans Simon Boccanegra (2018).
Mohamed Haidar obtient un premier bachelor en Informatique à l’Université américaine de Beyrouth, avant de commencer des études de chant au Conservatoire national de son pays. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Lyon puis à la Haute école de musique de Genève, dans la classe de Marcin Habela. Pendant sa formation, il est lauréat de la bourse d’études de la Fondation Colette Mosetti. Il poursuit actuellement un master de concert à la Haute école de musique de Lausanne, dans la classe de Stephan MacLeod. A l’Opéra de Lausanne, il fait ses débuts en incarnant Ramirez dans La belle de Cadix de Francis Lopez Route lyrique (2016), avant de chanter Sergent des douanes dans La bohème (2017).
A l’Opéra de Lausanne : Hermann / Schlemil dans Les contes d’Hoffmann (2019).
Jean Miannay débute le chant lyrique au Conservatoire de Nantes, dans la classe de Natasha Siehoff. Après deux années, il va étudier à Lille la musicologie et entre dans la classe de Françoise Semellaz. Durant ces années, Jean interprète des rôles tels que Tamino dans La flûte enchantée de Mozart, Pelléas dans Pelléas et Mélisande de Debussy, Basilio dans Le Nozze di Figaro de Mozart.
En 2017, il participe au festival international lyrique de Belle-île en Mer, puis entre dans la classe de Brigitte Balleys à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, où il étudie actuellement. Il est lauréat de la fondation Colette Mosetti en 2108. Il a été invité à chanter cet automne à Lausanne le Prince dans Cendrillon de Pauline Viardot. Lauréat du 26ème Concours international de chant de Clermont-Ferrand en 2019 pour le rôle de Beppe, il a également remporté le Grand Prix du Concours Raymond Duffaut à l’Opéra du Grand Avignon.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est constitué d’un noyau d’une quarantaine de choristes dont la plupart sont étudiants en classe de chant et de perfectionnement professionnel au Conservatoire de Lausanne ou dans d’autres conservatoires romands. Les choristes sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ses chefs, parmi les plus expérimentés, sont sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est régulièrement engagé par des orchestres ou des festivals, tant en Suisse qu’à l’étranger : Création de Haydn (décembre 2003 – direction Jerzy Semkow) et Stabat Mater de Rossini (février 2006 – direction Corrado Rovaris) dans le cadre des saisons de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Roland de Lully (version concert) au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (janvier 2004 – orchestre des Talens Lyriques, direction Christophe Rousset), Die Entführung aus dem Serail en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées (janvier 2005), La grotta di Trofonio (version concert) au Théâtre de Poissy (mars 2005 – Talens Lyriques direction Christophe Rousset), Nocturnes de Debussy au Septembre musical de Montreux 2007 (RSO Berlin, direction Marek Janowski).
En 2008 et 2010, on a pu l’entendre dans le cadre des saisons de l’OCL, sous la direction de Christian Zacharias : Te Deum de Bruckner (février 2008), Les Noces de Stravinski (décembre 2008, également à Saint-Gall) et IXe Symphonie de Beethoven (avril 2010).
Le Chœur participe en outre à de nombreuses tournées avec les productions de l’Opéra de Lausanne: Opéra de Vichy (Rigoletto en 2005, Il Turco in Italia en 2006, La veuve joyeuse en 2007, Carmen en 2008, Amelia al ballo en 2008 sous la direction de Arie Van Beek et La Traviata en 2009 sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli), Opéra Comique (Amelia al ballo de Menotti en mars 2007). En octobre 2008, l’Opéra de Lausanne et son cadre de chœur sont partis en tournée au Japon pour quatorze représentations de Carmen.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne a participé aux enregistrements discographiques du Nez de Chostakovitch, Roland de Lully et La grotta di Trofonio de Salieri. Il a également prêté son concours aux captations télévisées par la RTS de La fille de Madame Angot, de La Belle Hélène et, à l’occasion de la réouverture de l’Opéra, de L’elisir d’amore.
Formé au conservatoire d’Aix-en-Provence où il débute sous la baguette de Darius Milhaud, Patrick Marie Aubert obtient un premier prix de direction d’orchestre dans la classe de Pierre Villette. Il est également titulaire d’un prix de chant, d’un prix d’art lyrique et d’un prix de musique de chambre. Il a été professeur de la classe de chant choral puis directeur du Conservatoire Léo Delibes de Clichy, directeur artistique de l’ensemble vocal Vox Hominis, directeur musical de l’orchestre Divertimento et chef des chœurs de l’Opéra de Nantes. Chef du chœur de l’Armée française jusqu’en 2000, il a participé pendant près de vingt ans aux grands événements nationaux et a dirigé de nombreux concerts en France et à l’étranger. Il a été le chef du Chœur du Capitole de Toulouse de 2003 à 2009, puis directeur du Chœur de l’Opéra national de Paris de 2009 à 2014. Il a collaboré avec les chefs d’orchestre Maurizio Arena, Serge Baudo, Roberto Benzi, Marc Minkowski, Evelino Pidò, Michel Plasson, Georges Prêtre, Yutaka Sado, Jeffrey Tate… et les metteurs en scène Robert Carsen, Georges Lavaudant, Jorge Lavelli, Laurent Pelly, Pier Luigi Pizzi, Olivier Py, Robert Wilson… Patrick Marie Aubert est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite et commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.
A l’Opéra de Lausanne : Orphée et Eurydice (2019).