- Découvrir l’Opéra
- Billetterie
- Infos pratiques
- Médiation culturelle
Nouveau partenariat | Le Cercle littéraireEn savoir plus
l’allemand Georg Friedrich Hændel importe l’opéra italien à Londres, où il se fixe pour faire carrière. C’est là qu’il crée Orlando au King’s Theatre en 1733, avec Senesino, le grand castrat rival de Farinelli.
Incontournable dans le monde baroque, cette musique inventive et d’une grande beauté palpite de tourments et de passion. L’intrigue de ce très original opera seria s’inspire du foisonnant poème épique Orlando furioso de l’Arioste. Sur les cinq personnages, quatre s’aiment, mais tous les sentiments ne sont pas réciproques: le noble chevalier Orlando est à proprement parler « fou amoureux » de la reine Angelica, qui est éprise du prince Medoro qui l’aime en retour, lui que la bergère Dorinda adore… De récitatif gracieux ou fiévreux en arioso étincelant, d’air de bravoure en émouvante lamentation, la virtuosité vocale se fond au texte et aux émotions, culminant dans la grande scène de folie du héros – ou devrions-nous écrire du anti-héros? Les amoureux subissent les foudres jalouses d’Orlando « furieux», mais sous la guidance du magicien-philosophe Zoroastro, les crises se dénouent, offrant un happy end.
C’est à Lausanne en 2004 que Mariame Clément a fait ses débuts comme metteure en scène d’opéra. Depuis, sa carrière a pris un essor mondial et la voilà de retour pour présenter sa vision d’Orlando. L’Orchestre de Chambre de Lausanne sera dirigé pour la première fois par Christopher Moulds, grand spécialiste de la musique de Hændel.
Première représentation le 27 janvier 1733 au King’s Theatre à Londres
Éditions Brian Clark and Clifford Bartlett
Orchestre de Chambre de Lausanne
Gianfranco Bianchi est un artiste visuel multidisciplinaire. Après avoir débuté à Miami en créant des espaces virtuels pour des architectes et des illustrateurs, il a commencé à expérimenter d’autres moyens de raconter des histoires. Il a collaboré avec divers artistes par le biais de la Fondation David Lynch et a travaillé sur un roman graphique animé qui a fait le tour de festivals de cinéma et a illustré une bande dessinée d’accompagnement qui a fait l’objet d’une publication. Après avoir travaillé dans la photographie de mode entre Miami, New York et Tokyo, il a commencé à fusionner le monde numérique avec le monde pratique dans lequel il travaillait. Il a ainsi œuvré sur le mapping de projection dans le cadre d’événements en direct et a réalisé un court métrage hybride qui l’a amené au domaine des effets visuels. En combinant les compétences qu’il a acquises au cours des dernières années, il a pu travailler sur quelques films d’animation primés, en tant que chef illustrateur, animateur et directeur créatif pour divers projets avec Kijik Multimedia. Son objectif suivant était le milieu interactif et, en combinant tout ce qu’il a appris, il a pu créer des expériences interactives basées sur la réalité augmentée et des projets d’animation en temps réel. Il crée maintenant des animations, des effets visuels et des expériences interactives sur l’application mobile de l’Opéra de Lausanne.
À l’Opéra de Lausanne : Semiramide (2022) et Eugène Onéguine (2022)
La soprano lausannoise Marie Lys s’est formée à la Haute école de musique de Lausanne puis au Royal College of Music de Londres. Lauréate des premiers prix au Concours d’opéra baroque Cesti (2018) et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini (2017), elle collabore avec des chefs de renom tels que Diego Fasolis, Christophe Rousset, Fabio Biondi, Leonardo García Alarcón, Emmanuelle Haïm et Michel Corboz, et se produit avec des orchestres comme Europa Galante, Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et Les Musiciens du Prince-Monaco. Elle interprète les rôles de Ginevra (Ariodante) et d’Adelaide (Lotario) au Festival Hændel de Göttingen, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Servilia (La clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève, et tout récemment elle remplace au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Hændel au Maggio Musicale Fiorentino. Toujours avec Biondi, elle chante Bellezza dans Il trionfo del tempo e del disinganno de Hændel à Grenade, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le Festival Chopin et son Europe à Varsovie. Elle apparaîtra prochainement dans Tamerlano de Vivaldi à la faveur d’une tournée italienne dirigée par Ottavio Dantone, ainsi que dans Thésée de Lully au Theater an der Wien, au Bozar de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Élysées sous la baguette de Christophe Rousset. Marie a bénéficié à ses débuts du soutien du Pourcent culturel Migros et des fondations Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, Samling, Drake Calleja Trust et Josephine Baker Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando paladino (2017), La sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019), Alcina (2022) et Candide (2022).