Son père ? Manuel Garcia, célèbre ténor espagnol, créateur du Il barbiere di Siviglia de Rossini, qui accepte qu’elle assiste toute petite aux cours qu’il donne à domicile. Sa sœur ? Maria Garcia, plus connue sous le nom de Maria Malibran, étoile filante de la planète lyrique du début du XIXe siècle, disparue tragiquement à l’âge de 28 ans. Son professeur de piano ? Un certain… Franz Liszt, qui lui fait atteindre un niveau suffisant pour lui permettre de jouer à quatre mains sans rougir avec Clara Schumann. Ses courtisans ? Ils sont légion : on trouve en tête Alfred de Musset, mais pour le mariage son amie George Sand l’aiguille vers un parti moins tourmenté, celui de Louis Viardot, directeur du Théâtre des Italiens et de vingt ans son aîné ; Chopin aura plus de chance… n’en déplaise à George ! Son premier rôle ? Desdémone dans l’Otello de Verdi à Londres en 1839 – elle a 17 ans –, prélude à une brillante carrière, qui la verra non seulement brûler les planches mais également enflammer l’imaginaire des créateurs de son temps, à l’image de Saint-Saëns qui lui dédie Samson et Dalila ou de Gounod qui écrit à son attention Sapho et son air taillé sur mesure « Ô ma lyre immortelle ». Bref, une vie de musique, dont il s’agit de ne pas oublier la dimension créative, à l’instar d’un large florilège de mélodies couchées sur le papier dès ses plus jeunes années, mais également de quelques œuvres de plus grande ampleur comme sa Cendrillon, opéra comique (on parle parfois d’opérette de chambre dialoguée) en trois tableaux pour sept chanteurs solistes, chœur et piano, écrite dans les années 1880 d’après Perrault, Andersen et Nicholay Checkhov sur un livret de sa propre création, et créée dans son salon parisien le 23 avril 1904 – elle a 84 ans.
Première représentation le 23 avril 1904, dans les salons de Mlle Mathilde de Nogueiras
Née en 1998, la soprano française Nuada Le Drève commence ses études musicales par le violon. Elle poursuit ses études lyriques dans la classe de Frédéric Gindraux et Jean-Philippe Clerc à la Haute Ecole de Musique de Lausanne où elle obtient son master en 2023. Elle étudie actuellement avec Hedwig Fassbender et Jeanne-Michele Charbonnet.
Curieuse de la langue et du répertoire allemand, elle étudie pendant un semestre dans la classe de Rainer Trost à l’University of Music and Performing Arts de Vienne (MDW).
Elle a perfectionné sa technique lors de Master Classes avec Birgid Steinberger, Jennifer Larmore, Véronique Gens, Marie-Claude Chappuis, Matthias Lademann, Markus Hadulla, ou encore Stephan McLeod. En avril 2024, elle participe à la Master Class de l’Internationale Meistersinger Akademie (IMA) dirigée par Edith Wiens et Tobias Truniger à Neumarkt, en Allemagne.
Elle est lauréate du Prix Tremplin 2023 de la Fondation Leenaards. Elle a remporté plusieurs prix lors de concours tels que le 3e prix du Concours international de chant de Nîmes en 2023, le prix Jeune talent du 35e Concours international de chant de Béziers et lauréate du prix Jeune espoir du Centre français de promotion lyrique en 2019.
Elle débute en tant que soliste dans le rôle de Zweite Dame dans Die Zauberflöte mis en scène par Pierre Bleuse à Sion (CH), La Fée dans Pinocchio de Gloria Bruni à l’Opéra de Lausanne et La Fiancée dans Les Noces de Stravinsky sous la baguette de Daniel Reuss au Théâtre du Jorat. Elle se produit en concert et en récital dans de nombreux lieux tels que l’Opéra de Montpellier et collabore régulièrement avec le Grand Théâtre de Genève.
À l’Opéra de Lausanne : Pinocchio (2023), Cendrillon (2023) et Die Zauberflöte (2024).
Originaire de Marseille, Rémi Ortega commence ses études de chant au Conservatoire de région de sa ville, dans la classe de Claude Méloni, puis intègre la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Jörg Durmuller, où il suivra notamment les cours de maîtres d’Alain Garichot, Laurent Pillot, Yvonne Naef et John Fiore. En 2019, il remporte le prix d’interprétation de l’instant lyrique lors du Concours des maîtres du chant à Paris. Il fait ses débuts sur scène dans le rôle du Caporal de La Fille du régiment à Marseille sous la direction de Bruno Conti, puis dans les rôles de l’aubergiste Pasek et du Moustique de La Petite Renarde rusée à Monthey, sous la baguette d’Ivan Törzs. Plus tard, il chantera le rôle-titre dans Le nozze di Figaro sous la direction de Leonardo García Alarcón, Taddeo dans L’italiana in Algeri dirigé par Amaury Du Closel, ainsi que l’Empereur Tchang dans Das Land des Lächelns de Léhar.
À l’Opéra de Lausanne : L’Auberge du Cheval–Blanc (2021) et My Fair Lady (2022).
Né à Lausanne d’un père français et d’une mère bolivienne, Marc Leroy-Calatayud a récemment été nommé chef associé à l’Orchestre de Chambre de Genève pour la saison 2022/23, après avoir occupé le poste d’artiste en résidence à l’Orchestre national de Cannes durant la saison 2021/22. Il a travaillé comme chef assistant à l’Opéra national de Bordeaux de 2016 à 2019. Lauréat d’une bourse de l’Akademie Musiktheater Heute (2018-2021), il a étudié la direction d’orchestre à Vienne et à Zurich avec Mark Stringer et Johannes Schlaefli. Parmi ses projets symphoniques de la saison 2022/23, il fera ses débuts avec l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre national des Pays de la Loire et le Kanazawa Orchestra Ensemble, et il sera réinvité par l’Orchestre de Chambre de Lausanne et le Real Filharmonía de Galicia. Passionné d’opéra, il développe un vaste répertoire allant de Hændel et Mozart à Ravel, Weill et Rihm. Il dirigera prochainement la comédie musicale Ô mon bel inconnu de Reynaldo Hahn à l’Opéra de Tours et à l’Opéra de Rouen. Parmi ses collaborations récentes, on peut citer un Elisir d’amore au Théâtre des Champs-Élysées, La Légende du Roi Dragon d’Arthur Lavandier, Il barbiere di Siviglia et Mârouf, savetier du Caire d’Henri Rabaud à l’Opéra national de Bordeaux, et Die sieben Todsünden de Kurt Weill avec l’Ensemble Nomade. Il a aussi travaillé comme assistant sur de nombreuses productions, comme Les Troyens à la Bayerische Staatsoper (Daniele Rustioni), Platée et Œdipe à l’Opéra de Paris (Marc Minkowski, Ingo Metzmacher), et Jakob Lenz au Festival d’Aix-en-Provence (Ingo Metzmacher). Marc Leroy-Calatayud est un fervent défenseur de l’éducation musicale et des projets de sensibilisation. En 2009, il fonde un orchestre de jeunes, l’Orchestre Quipasseparlà, dans le but de trouver de nouveaux moyens de rendre la musique accessible à tous. Il a notamment organisé des concerts dans des hôpitaux, des maisons de retraite et des foyers pour sans-abri.
Originaire de la région marseillaise, Gilles Rico étudie la musique et la philosophie avant d’entre- prendre un doctorat en philosophie médiévale à l’Université d’Oxford. Parallèlement à sa carrière universitaire, il se tourne vers la mise en scène d’opéra en travaillant d’abord comme assistant pour différentes maisons d’opéras et festivals européens et nord-américains. Il collabore notamment avec les metteurs en scène comme Patrice Caurier et Moshe Leiser, Joël Pommerat, Dmitri Tcherniakov, Jérôme Deschamps, Andreas Homoki, David McVicar, Damiano Michieletto, Robert Carsen, James Gray et Katie Mitchell. En 2016, il signe sa première mise en scène lyrique à Angers-Nantes Opéra, la création mondiale Maria Republica de François Paris, spectacle qui reçoit la même année le prix de la critique. Il met également en scène Un dîner avec Jacques, spectacle autour d’Offenbach produit par l’Opéra-Comique à Paris puis repris en tournée en France. Il crée l’opéra participatif Tistou les pouces verts d’Henri Sauguet à l’Opéra de Rouen puis met en espace Die Entführung aus dem Serail de Mozart à la Philharmonie de Paris. Plus récemment, il met en scène l’opéra participatif Les Petites Noces d’après Mozart à l’Opéra de Rouen, au Théâtre des Champs-Élysées, en Avignon et à Toulon, et l’opérette L’Auberge du Cheval-Blanc de Benatzsky à Lausanne et Marseille. En tant que librettiste, Gilles Rico a écrit le livret de La Princesse légère de Violetta Cruz pour l’Opéra-Comique et l’Opéra de Lille, et le livret de l’opéra de chambre Les Rois mages de Fabian Panisello, dont il crée également la mise en scène à Madrid, Nice et Tel-Aviv. Parmi ses projets de mise en scène, citons L’Île de Tulipatan d’Offenbach à l’Opéra de Lausanne (Route Lyrique), Giulietta e Romeo de Zingarelli à l’Opéra royal de Versailles, Le Tribut de Zamora de Gounod à l’Opéra de Saint-Etienne et la création mondiale de Hémon de Zad Moultaka à l’Opéra du Rhin à Strasbourg.
À l’Opéra de Lausanne : Cendrillon de Pauline Viardot (2018), Le nozze di Figaro (2021), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et L’Île de Tulipatan (Route Lyrique 2023).
Le ténor franco-suisse Maxence Billiemaz étudie le chant à la Haute école de musique de Genève. Il apparaît sur scène dans des rôles comme. Nemorino (L’elisir d’amore) ou Bastien (Bastien et Bastienne). Il participe aux enregistrements d’Ascanio de Saint-Saëns au Grand Théâtre de Genève et de La Sorcière d’Erlanger au Victoria Hall. Il chante en soliste dans des ensembles tels que la Cappella Mediterranea, l’Ensemble Vocal de Lausanne, le Chœur de Chambre de Na- mur, Orlando ou Les Talens Lyriques. Il se produit aussi dans des comédies musicales comme Kiss Me, Kate de Cole Porter (où il est Bill Calhoun) ou Cabaret de John Kander (en Clifford Bradshaw).
À l’Opéra de Lausanne : Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021), Werther (2022), My Fair Lady (2022), Cendrillon (2023) et Die Zauberflöte (2024).
Aurélie Brémond a obtenu son master à la Haute école de musique de Lausanne auprès de Jeanne-Michèle Charbonnet en juin 2022. Elle est lauréate de plusieurs concours internationaux : le Concours international de Mâcon-Symphonies d’automne, le Concours international de Béziers, ainsi que le Concours Leopold Bellan. Sur scène, elle a déjà interprété: Philomèle dans Le Roi l’a dit de Delibes et la Princesse Laoula dans L’Étoile de Chabrier à l’Opéra d’Avignon, Despina dans Così fan tutte de Mozart à l’Opéra de Lausanne et au Nouvel Opéra de Fribourg, et Giannetta dans L’elisir d’amore de Donizetti à l’Opéra de Lausanne.
À l’Opéra de Lausanne: L’elisir d’amore (2022), My Fair Lady (2022) et Cendrillon de Pauline Viardot (2023).
Ludmila Schwartzwalder est une mezzo-soprano française, diplômée d’un master concert de l’HEMU en 2021 (classe de Brigitte Balleys). Passionnée par les langues étrangères, elle est également diplômée d’un bachelor en anglais, allemand et suédois. Elle chante régulièrement avec l’ensemble féminin autogéré Diaphane, ainsi que l’Ensemble Vocal de Lausanne et la Cappella Amsterdam, dirigés par Daniel Reuss. Elle est aussi soliste dans des créations de musique contemporaine et dans un répertoire d’oratorio. En 2020, elle est finaliste du concours des Nuits lyriques de Marmande dans la catégorie mélodies. En 2021, elle remporte le prix spécial Fauré – Séverac au Concours d’interprétation de la mélodie française à Toulouse. En septembre 2021, elle campe le rôle de Dorabella (Così fan tutte) à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Fribourg (une coproduction HEMU, HEM Genève et Opéra de Fribourg). En mai 2022, elle crée le rôle-titre du Chat botté d’Etienne Crausaz à l’Opéra des Champs.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2022).
Fille de musicien, Emma Delannoy découvre très vite son amour pour le chant lyrique. Elle entre au Conservatoire de musique de Genève à l’âge de 15 ans dans la filière Musimax et la classe de Juliette Galstian. Elle intègre par la suite la classe de chant d’Hiroko Kawamichi au sein de la Haute école de musique de Lausanne, obtient son bachelor en juin 2020 et intègre la classe de Jeanne-Michèle Charbonnet d’où elle sort diplô- mée d’un master de concert en juin 2022. En mai 2022, elle interprète La Princesse dans Le Chat botté, création signée Étienne Crausaz et Jacques Doutaz en collaboration avec l’Opéra des Champs. En juillet 2022, elle est Poppea dans L’incoronazione di Poppea au Festival de musique de Trentino. Depuis septembre 2022, elle fait partie du Chœur de l’Opéra de Lausanne et y anime régulièrement les ateliers lyriques. Elle est Oscar dans Un ballo in maschera en janvier 2023 avec Operami. En août 2023, elle chante aux côtés d’Emiliano Gonzalez Toro et son ensemble I Gemelli lors du Festival du Toûno. En parallèle de son parcours musical, Emma Delannoy obtient également un bachelor en lettres, option français et musicologie, à l’Uni- versité de Genève.
À l’Opéra de Lausanne : L’Île de Tulipatan (Route Lyrique 2023) et Cendrillon de Pauline Viardot (2023).
Le ténor français Jean Miannay étudie le chant à Lausanne auprès de Brigitte Balleys, ainsi qu’à Berlin dans la classe de Scot Weir. Il se distingue dès 2018 lors du 4e Concours Raymond Duffaut, où il remporte le grand prix. Suite à cela il décroche différentes distinctions au Concours de Clermont-Ferrand, au Concours Kattenburg, ainsi qu’au 2e Concours international de musique de Vienne. Sa voix de jeune lyrique l’amène à interpréter des rôles comme Tamino (Die Zauberflöte), Ferrando (Così fan tutte), Beppe (Pagliacci), Nemorino (L’elisir d’amore), Alfredo (La traviata), Vincent (Mireille), ou encore Des Grieux (Manon). En 2018, il fait ses premiers pas à l’Opéra de Lausanne, où il se produit régulièrement par la suite. Il chante en France aux opéras de Massy, d’Avignon et de Clermont-Ferrand, ainsi qu’aux Chorégies d’Orange pour la quatrième année consécutive. En 2022, il fait ses débuts en Allemagne au Theater Magdeburg dans une production d’Orpheus in der Unterwelt. De nature curieuse, il s’épanouit également dans la création contemporaine ainsi qu’en musique de chambre. Il chante notamment Les Illuminations et la Sérénade pour cor et ténor de Benjamin Britten, le Journal d’un disparu de Janáček et la Dichterliebe de Schumann. Il est attendu cet été en Remendado (Carmen) aux Chorégies d’Orange et intègre l’Opéra Studio du Rhin pour la saison 2023/24.
À l’Opéra de Lausanne: Cendrillon de Pauline Viardot (2018), Les Contes d’Hoffmann (2019), Rinaldo (2020), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021), Semiramide, Eugène Onéguine et L’elisir d’amore (2022).
L’Orchestre de l’HEMU est une formation à géométrie variable qui, sous la supervision de musiciens issus des meilleures phalanges de la région, regroupe des instrumentistes de l’institution au gré de projets variés combinant intérêt pédagogique et impératifs de la scène professionnelle. Il est dirigé par des chefs invités de haut niveau. Sous la baguette de personnalités telles que Ton Koopman, Jesús López Cobos, Ralph Weikert, Christian Zacharias, Bertrand de Billy ou Benjamin Lévy, l’Orchestre de l’HEMU embrasse un répertoire très vaste couvrant près de quatre siècles de création musicale de 1650 à nos jours.
Diplômé de l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, en France, Bruno de Lavenère crée des scénographies pour l’opéra, la danse et le théâtre. En 2014, le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse lui attribue le prix de meilleur créateur d’éléments scénographiques avec le vidéaste Etienne Guiol dans la catégorie opéra pour la scénographie de Doctor Atomic à Strasbourg. Il travaille avec Thomas Jolly, Lucinda Childs, Jean-Louis Grinda, Renée Auphan, Jean-Romain Vesperini, Richard Brunel, Frédéric Roels, Max Emanuel Cencic ou encore Gilles Rico. Parmi ses dernières créations, citons Roméo et Juliette à l’Opéra Bastille, Armide à l’Opéra-Comique, On purge bébé à La Monnaie, Henry VIII à Bard (New York), L’Avare à la Comédie-Française, Macbeth Underworld à La Monnaie, Norma à Mascate (Oman), Mozart et Salieri à Lyon, Il trovatore à Lille et à Luxembourg, Don Giovanni et Così fan tutte à Rouen, Quai Ouest et Cav/Pag à Strasbourg, The Sleeping Beauty à Bâle, Les Petites Noces au Théâtre des Champs-Élysées, La Belle Hélène au Grand Théâtre de Genève, Little Nemo et Maria Republica à Nantes, Re Orso à l’Opéra-Comique, Carmen à Hong-Kong, La bohème au Bolchoï, Otello à Monte-Carlo et Akhnaten à Nice.
À l’Opéra de Lausanne : Siroe (2016), La Vie parisienne (2016), Ladonnadel lago (2018), Cendrillon (2018) et L’Auberge du Cheval-Blanc (2021).
Karolina Luisoni étudie le stylisme à la Haute École d’art et de design de Cracovie. Elle poursuit sa formation dans le domaine des costumes et des textiles à l’Université de Huddersfield, en Angleterre. Son projet de fin d’études, en 2013, lui vaut un prix spécial décerné par le comédien Sir Patrick Steward, ainsi qu’un prix de la part de la Northern Society of Costumes and Textiles. Elle est lauréate du concours international organisé en 2015 par Luc Besson, pour les costumes de son film Valérian et la Cité des mille planètes. En 2019, son costume «Méphistophélès» a été exposé au Musée historique d’État de Moscou dans le cadre de l’exposition «Innovative Costume of the 21st Century: Next Generation».
Depuis 2015, elle collabore avec plusieurs compagnies de théâtre en Suisse et à l’étranger et initie sa collaboration avec l’Opéra de Lausanne où elle participe dans l’atelier à la fabrication des plusieurs créations de l’opéra de Lausanne. En 2017, elle assiste à la création des costumes de la production de Don Giovanni mis en scène par Éric Vigié puis Eugène Onéguine en 2021 à l’Opéra Royal de Wallonie. Elle réalise sa première création à l’Opéra de Lausanne lors de la production de Cendrillon en 2018 puis en 2021 L’auberge du Cheval Blanc mis en scène par Gilles Rico. Karolina Luisoni collabore aussi avec théâtres et des compagnies de théâtre en Suisse romande et dernièrement a fait ses créations pour Les Voyages Extraordinaires, TKM ou Petit Théâtre Lausanne où elle réalise sa dernière création en décembre 2022 pour le spectacle Little Nemo.
Après des études d’électronicien, Denis Foucart fait ses premiers pas dans l’événementiel, réalisant les éclairages de nombreuses manifestations à travers le monde, dont le concert de Jean Michel Jarre, produit pour l’entrée en l’an 2000, en Égypte. De 2000 à 2003, il est engagé comme régisseur lumières pour les tournées internationales des comédies musicales Notre dame de Paris et Roméo et Juliette. Fin 2003, il devient chef éclairagiste du Béjart Ballet Lausanne, et signe ses premiers éclairages de ballets avec les productions de Zarathoustra, La vie du danseur, ou encore Le tour du monde en 80 minutes. Pour le Festival Avenches Opéra, il crée les lumières de La bohème et de Nabucco.
les lumières de La bohème et de Nabucco. Chef électricien à l’Opéra de Lausanne depuis 2008, il reprend les lumières de Pierre et le loup, Die Zauberflöte, La veuve joyeuse, L’enfant et les sortilèges et crée celles de Phi-Phi (Route Lyrique 2014), de La Belle de Cadix (Route Lyrique 2016), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019) et Dédé (Route Lyrique 2021) ainsi que celles de l’opéra jeune public, Amahl et les visiteurs du soir en 2017 et Cendrillon en 2018 et 2023.