« Ici Davel donna sa vie pour son pays. 24 avril 1723. » Tels sont les mots que le promeneur peut lire sur le monument érigé à Vidy à la mémoire du célèbre major, à l‘endroit-même où s‘élevait le gibet bernois de sa décapitation. Que reste-t-il aujourd‘hui de cette figure de martyr entrée dans la légende en 1803 avec l‘indépendance vaudoise et élevée ensuite au rang d‘icône au gré d‘innombrables publications et manifestations à mi-chemin entre histoire et folklore ? Trois cent cinquante ans après sa naissance à Morrens, l‘Opéra de Lausanne a demandé à deux artistes vaudois de s‘emparer de cette figure charismatique et de la faire résonner en mots et en notes aux oreilles du public d‘aujourd‘hui. Au bout de trois années de travail, ils sont prêts à nous révéler les doutes et les certitudes de son combat, au contact de personnages-clés de sa tragédie : le Bernois Ludwig von Wattenwyl, haut commandant du Pays de Vaud chargé de mener l‘enquête contre lui, l‘ami et traître Jean-Daniel de Crousaz, qui l‘a dénoncé au pouvoir bernois, et cette Belle Inconnue, incarnation fugitive et lumineuse de ses visions mystiques qui sont au cœur de la révélation de son destin. Un voyage artistique et historique que le spectateur est invité à prolonger à travers la lecture d‘un ouvrage consacré à la genèse de la création et à l‘évolution dramatique et musicale de la figure de Davel à travers les siècles.
Musicien d’origine suisse, Christian Favre réalise une triple carrière : pianiste, professeur et compositeur. Il joue en récital, en musique de chambre et avec orchestre à travers l’Europe, sous la direction d’Armin Jordan, Franz Welser-Möst, Tibor Varga ou encore Jesús López Cobos. Il s’est produit avec, entre autres, François Guye, Tedi Papavrami, Pierre Amoyal et Raphaël Oleg. Comme pianiste du Quatuor Schumann de 1996 à 2016, il réalise de nombreux concerts et enregistrements. Il est, depuis 1985, professeur à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et donne régulièrement des cours de maître. Il est l’auteur d’œuvres de musique de chambre ainsi que d’un Requiem créé à Buenos Aires en 2008. A ce propos, citons François Hudry, producteur à France Musique : « Christian Favre est un musicien romantique, passionné et tourmenté. Il tente de résoudre les tensions entre la peur de la mort et la sérénité, entre un dodécaphonisme aux racines tonales et la polytonalité ». Ou encore Thierry Dagon dans la Revue musicale suisse : « Son Requiem est une page bouleversante. D’un raffinement d’écriture, d’un métier très sûr, voici une partition qui est incontestablement à placer aux côtés des grands requiems de l’Histoire ». Dernière création en date : son Quintette pour clarinette et cordes en mars 2022.
Longtemps critique de théâtre et de littérature, René Zahnd a travaillé au Théâtre Vidy-Lausanne de 1999 à 2013, où il fut directeur adjoint aux côtés de René Gonzalez. Il a publié une vingtaine de pièces de théâtre qui ont été jouées sur différentes scènes de Suisse, de France et d’Afrique de l’Ouest. En parallèle, René Zahnd poursuit un travail de traducteur de théâtre, le plus souvent en collaboration avec Hélène Mauler.
Parmi ses réalisations récentes : un ouvrage consacré à l’homme de théâtre Benno Besson (Le Savoir Suisse, 2019), un texte pour le jeune public (Anacoluthe !, Actes Sud-Papier), un ouvrage consacré au dramaturge Ödön von Horváth (Ides et Calendes), ainsi qu’une pièce, La Moureuse, créée dans une mise en scène de Gianni Schneider (L’Âge d’Homme).
Particulièrement attaché aux œuvres de Berlioz, Mahler, Strauss, Debussy, Ravel et Boulez, Daniel Kawka dirige, avec un rare éclectisme, des œuvres des XIXe, XXe et XXIe siècles. Directeur de l’Ensemble Orchestral Contemporain jusqu’en 2019, de l’Orchestre Symphonique Ose!, il est régulièrement invité à diriger dans les hauts lieux de l’opéra tels que La Monnaie, La Fenice, l’Opéra de Rome, l’Opéra National de Séoul, la Philharmonie de Saint-Pétersbourg, ainsi que des formations symphoniques françaises, européennes comme l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de la Suisse romande, l’Orchestre national d’Islande, les orchestres d’Athènes, de la RAI, de Varsovie, de Moscou, ou encore de Shanghai.
Il a dirigé une trentaine d’opéras depuis 2009, en version scénique et concertante (parmi lesquels le Ring, Tristan und Isolde, Tannhäuser, Lohengrin, Dialogues des carmélites, Così fan tutte, Turandot, Le Château de Barbe-Bleue, Rodrigue et Chimène, Ariane et Barbe-Bleue, Pelléas et Mélisande, Maria Republica, Eugène Onéguine, Der Rosenkavalier, Salomé, Fando et Lis….) et créé une dizaine d’ouvrages contemporains. Amoureux de la voix, du son, c’est cette alchimie sensible qu’il recherche, au service de la seule expressivité sonore et poétique.
Il est l’actuel directeur artistique et musical du Léman Lyriques Festival dont les trois premières éditions, à cheval entre la France et la Suisse ont été consacrées respectivement à Richard Wagner, Gustav Mahler, Richard Strauss, tandis que la dernière faisait la part belle à Pouchkine et à l’opéra russe.
À l’Opéra de Lausanne : Le Vase de parfums (2005), Les Mamelles de Tirésias (2016) et La Gaîté parisienne (2016).
Metteur en scène d’origine allemande par son père et italienne par sa mère, établi à Lausanne, Gianni Schneider a été l’assistant de Giorgio Strehler à Milan, de Matthias Langhoff à Paris et à Lausanne, de Maurice Béjart à Lausanne, ainsi que l’assistant et dramaturge de Thomas Ostermeier à Berlin. Durant les années 1990, avec plusieurs metteurs en scène lausannois, il fonde le collectif Pull Off Théâtre, créant des spectacles pour le Festival de la Cité comme Hôtel O – l’érotisme au théâtre et Les Sept Péchés capitaux. Avec sa propre compagnie de théâtre, il crée L’Envie de Christophe Gallaz. La Compagnie professionnelle de théâtre Gianni Schneider est créée en octobre 1988. Il a signé une trentaine de mises en scène et celles-ci ont été produites dans les plus prestigieux théâtres de suisse romande. La Compagnie a reçu, en 1989, le Prix théâtre de la Fondation pour la Culture de l’Etat de Vaud. Un livre lui est dédié en 1990 (En toute Liberté) et tous ses spectacles sont publiés en 2010 par les Editions Favre. Il crée La Moureuse (2019), récit autobiographique composé de dialogues entre l’homme de théâtre et sa mère, écrit par René Zahnd. En novembre 2021, il a créé, en co-production, une nouvelle version des Trois Soeurs d’après Anton Tchekhov au Théâtre Kléber-Méleau et travaille ensuite sur son nouveau projet Les Cordonniers de Witkiewicz, prévu pour le printemps 2023.
Après avoir débuté très jeune l’étude du piano, puis du chant à Metz, Régis Mengus fait ses débuts sur scène à l’Opéra de Metz. Il chante depuis dans de nombreux théâtres où il aborde entre autres, le rôle de Danilo (La veuve joyeuse) à l’Opéra de Nice, l’Opéra de Reims, l’Opéra de Lausanne et à Marseille, Marcello (La Bohème) à l’Opéra de Reims et à l’Opéra de Metz, Sharpless (Madame Butterfly) à l’Opéra de Reims, le Mari (Les Mamelles de Tirésias), Valentin (Faust) et le rôle-titre d’Hamlet à l’Opéra de Lausanne, Karnac (le Roi d’Ys) à l’Opéra de Saint-Etienne, Escamillo (Carmen) à l’Opéra de Rennes.
Plus récemment, il interprète le rôle de Valentin (Faust) à l’Opéra de Massy et à l’Opéra de Saint-Etienne, Albert (Werther) à l’Opéra National du Rhin, Papageno (Die Zauberflöte) au Grand Théâtre de Tours, Escamillo (Carmen) à l’Opéra de Metz, Phanor (Reine de Saba), Eugène Oneguine à l’Opéra de Marseille, Hoël (Dinorah ou le Pardon de Ploermel) au Deutsche Oper de Berlin, le Mari (Les Mamelles de Tirésias) et de Ramiro (L’heure Espagnole) à l’Opéra d’Oviedo, Schaunard (La Bohème) à l’Opéra de Marseille Escamillo (Carmen) à l’Opéra du Rhin.
Parmi les projets de l’artiste, Bill (Quiet Place) à l’Opéra National de Paris, Ourias (Mireille) à l’Opéra de Metz, Le Mari (Les Mamelles de Tiresias) au Festival de Glyndebourne
À l’Opéra de Lausanne : La veuve joyeuse (2014), Les Mamelles de Tirésias (2016), Faust (2016) et Hamlet (2017).
François Lis a été nommé dans la catégorie « Révélations » aux Victoires de la Musique Classique en 2005. Il a étudié dans des institutions de renommée mondiale, telles que le Mozarteum de Salzbourg. François Lis endosse le rôle-titre des Nozze di Figaro et chante le Requiem de Mozart à l’Opéra de Lyon avec l’Orchestre national de France. Son incarnation de Marcel (Les Huguenots) à la Monnaie en 2011 a eu un succès remarquable. On a pu l’entendre ces dernières saisons dans Jeanne au bûcher de Honegger avec l’Orchestre national de Lyon et dans Roméo et Juliette de Berlioz à Varsovie. En 2013, il fait ses débuts au Festival de Saint-Denis dans L’Enfance du Christ, dirigé par James Conlon. Récemment, il chante La Naissance d’Osiris en Corée avec les Arts Florissants, Orlando Paladino à Munich et revient à l’Opéra de Paris dans le rôle de Zuniga (Carmen). Pendant la saison 2018/19, il revient à Amsterdam (OEdipe) et à Paris (Carmen). Il chante Don Basilio (Il barbiere di Siviglia) à Bordeaux, Huascar et Don Alvaro (Les Indes galantes) à Genève. Durant la saison 2021/22, il reprend le rôle de Sethos dans Thamos, König in Ägypten de Mozart en concert avec l’Orchestre de Lille.
Après des études en architecture intérieure à l’École Boulle, Christophe Berry se tourne vers l’art lyrique. Il fait ses débuts avec le rôle de Gon- tran (Les Mousquetaires au Couvent) et de Ca- mille de Rosillon (La veuve joyeuse). Depuis, il est régulièrement invité sur les scènes françaises, parmi lesquelles l’Opéra de Marseille, l’Opéra na- tional de Lorraine, de Bordeaux, de Paris, les Cho- régies d’Orange et l’Opéra de Tours, où il chante entre autres les rôles de Nicias (Thaïs), Il Duca di Mantova (Rigoletto) et le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites). Parmi les autres rôles, citons Tybalt (Roméo et Juliette – Opéra de Lausanne et de Monte Carlo), Gérald (Lakmé – Le Caire, Opéra de Lausanne et de Santiago du Chili), Cas- sio (Otello), le rôle-titre de Fortunio (Opéra de Rennes), et plus récemment Cavara- dossi (Tosca) à Marmande et avec « Opéra en plein Air » aux Invalides, Die Zauberflöte et I Puritani à l’Opéra de Marseille, Jean (La Vierge de Massenet) à Saint-Etienne, le Steuermann (Der fliegende Holländer) à l’Opéra de Massy. Parmi ses projets : Il Conte di Lerma (Don Carlo) à l’Opéra de Marseille.
À l’Opéra de Lausanne : Roméo et Juliette (2011), L’Aiglon (2013), Lakmé (2013) et La veuve joyeuse (2014).
Après des études de droit, Alexandra Dobos-Rodriguez entre au Conservatoire de Toulouse puis à l’HEMU Lausanne, dans la classe de Leontina Vaduva. Elle a notamment interprété Eurydice dans l’opéra de Gluck, Vénus dans Orphée aux Enfers, Pamina dans Die Zauberflöte, Madame Lidoine dans Dialogues des Carmélites et la comtesse Almaviva des Nozze di Figaro. Elle a chanté lors du gala célébrant les 30 ans de carrière de Leontina Vaduva, à Bucarest. Elle bénéficie des conseils de Jean-François Gardeil pour la mélodie française et de Helmut Deutsch pour le Lied.
En été 2017, elle a été sélectionnée pour participer à l’Excellenz-Labor Gesang, un atelier de deux semaines dirigé par Hedwig Fassbender, René Massis, Enza Ferrari et Fausto Nardi. Elle est lauréate de la fondation du Pour-cent culturel Migros.
Née à Munich, Susanne Gritschneder débute sa formation auprès de Veronika Castiglione. Elle intègre par la suite la classe d’Elisabeth Glauser à la Haute École de musique de Berne où elle obtient ses diplômes d’enseignement et de concert avec distinctions et se perfectionne lors de masterclasses avec Brigitte Fassbaender, Thomas Hampson et Wolfram Rieger. Elle vit depuis 2016 avec sa famille à Lausanne. Elle fait ses débuts sur scène au Stadttheater de Freiburg en 2010 dans La Petite renarde rusée. Elle campe ensuite Linette dans L’Amour des trois oranges de Prokofiev au Grand Théâtre de Genève et participe, lors de la Triennale de la Ruhr 2012, à la production de Heiner Goebbels de Europeras I&II de John Cage. De 2012 à 2018, elle est membre de la troupe du Théâtre de Saint-Gall, incarnant notamment Mary (Der fliegende Holländer), la Cieca (La Gioconda), Brigitta (Die Tote Stadt), Maddalena (Rigoletto), Afra (La Wally), la deuxième et troisième dame (Die Zauberflöte), Ramiro (La finta giardiniera), Dryade (Ariadne auf Naxos), Olga (Eugène Onéguine) et Fenena (Nabucco). Durant la saison 2015/16, fait fait ses débuts à l’Opéra de Leipzig, où l’on a pu l’entendre en Suzuki (Madama Butterfly), Flosshilde (Das Rheingold), Schwerleite (Die Walküre), Mother Goose (The Rake’s Progress), l’alto solo de Parsifal et la troisième dame.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Pascal Mayer dirige le chœur Pro Arte de Lausanne, le Chœur de Chambre de l’Université de Fribourg et le Collegium Musicum de Lucerne. Longtemps chargé de l’enseignement de la musique au collège Sainte-Croix de Fribourg, il enseigne aujourd’hui la direction chorale à la Hochschule-Musik de Lucerne. Avec ses différents ensembles, il explore les grandes œuvres, depuis les Vêpres de Monteverdi, au War Requiem de Britten et de Favre. Il a aussi créé de nombreuses œuvres nouvelles (Mettraux, Charrière, Michel, Haselbach, Rütti, Flury). Pascal Mayer collabore régulièrement avec l’OCL, l’OCF, le Sinfonietta de Lausanne ainsi que des ensembles de musique ancienne. À l’Opéra de Lausanne, il a préparé les chœurs pour Die Zauberflöte (2015), La Cenerentola (2015), Don Giovanni (2017), et La clemenza di Tito (2018).
Particulièrement attaché aux œuvres de Berlioz, Mahler, Strauss, Debussy, Ravel et Boulez, Daniel Kawka dirige, avec un rare éclectisme, des œuvres des XIXe, XXe et XXIe siècles. Directeur de l’Ensemble Orchestral Contemporain jusqu’en 2019, de l’Orchestre Symphonique Ose!, il est régulièrement invité à diriger dans les hauts lieux de l’opéra tels que La Monnaie, La Fenice, l’Opéra de Rome, l’Opéra National de Séoul, la Philharmonie de Saint-Pétersbourg, ainsi que des formations symphoniques françaises, européennes comme l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de la Suisse romande, l’Orchestre national d’Islande, les orchestres d’Athènes, de la RAI, de Varsovie, de Moscou, ou encore de Shanghai.
Il a dirigé une trentaine d’opéras depuis 2009, en version scénique et concertante (parmi lesquels le Ring, Tristan und Isolde, Tannhäuser, Lohengrin, Dialogues des carmélites, Così fan tutte, Turandot, Le Château de Barbe-Bleue, Rodrigue et Chimène, Ariane et Barbe-Bleue, Pelléas et Mélisande, Maria Republica, Eugène Onéguine, Der Rosenkavalier, Salomé, Fando et Lis….) et créé une dizaine d’ouvrages contemporains. Amoureux de la voix, du son, c’est cette alchimie sensible qu’il recherche, au service de la seule expressivité sonore et poétique.
Il est l’actuel directeur artistique et musical du Léman Lyriques Festival dont les trois premières éditions, à cheval entre la France et la Suisse ont été consacrées respectivement à Richard Wagner, Gustav Mahler, Richard Strauss, tandis que la dernière faisait la part belle à Pouchkine et à l’opéra russe.
À l’Opéra de Lausanne : Le Vase de parfums (2005), Les Mamelles de Tirésias (2016) et La Gaîté parisienne (2016).
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madama Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La Traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier. Récemment, il crée les chorégraphies de My Fair Lady à l’Opéra de Marseille et celles d’Un ballo in maschera pour l’Opéra de Nancy, Opera Zuid et Angers-Nantes Opéra. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne: Alcina (2011), My Fair Lady (2015), La vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019) et mise en scène et chorégraphie de Dédé (Route Lyrique 2021).