Connu aujourd’hui surtout pour ses grands opéras tels que Robert le Diable, Les Huguenots ou Le Prophète, il a aussi composé des mélodies, des Lieder et le drame en musique Gli amori di Teolinda. Véritable rareté, cette pièce brille par son écriture vocale et son mariage virtuose et étrange entre la voix de soprano et… la clarinette. Inspiré par le talent de deux de ses amis, le clarinettiste Heinrich Baermann et sa compagne, la cantatrice Helen Harlas, Meyerbeer imagine avec virtuosité un échange amoureux purement mélodique. La bergère Teolinda est amoureuse d’Armidoro qui n’apparaît jamais. En revanche, la clarinette, telle une flûte de Pan, reprend et amplifie le rêve amoureux dans des solos séducteurs. Le désir ne fait que s’accroître pour atteindre des sommets de virtuosité dans les fioritures finales qui ont tout d’une scène de folie…
Production de l’Opéra de Lausanne
1ère partie – Giacomo Meyerbeer (1791-1864)
Gli amori di Teolinda
Cantate pour voix, clarinette concertante et chœurs
Texte de Giuseppe Rossi 1ère exécution 1816
Éditions G. Ricordi & Co. Bühnen- und Musikverlag GmbH, Berlin
2e partie – Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Musik zu einem Ritterballet WoO 1 pour orchestre
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Ah, lo previdi ! – Ah, t’invola agli occhi miei – Deh, non varcar quell’onda
Récitatif, Air et Cavatine pour soprano et orchestre, KV 272
Texte de Vittorio Amedeo Cigna-Santi, extrait d’« Andromeda »
Thamos, roi d’Égypte, KV 345 Extraits orchestraux
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Air Ah ! Perfido, Op. 65
Lenneke Ruiten a étudié la flûte et le chant au Conservatoire Royal de La Haye et à la Bayerische Theaterakademie de Munich. En 2002 elle a reçu plusieurs distinctions à l’International Vocal Competition’s-Hertogenbosch. Elle est actuellement parmi les sopranos les plus demandées et mène une carrière internationale acclamée aussi bien à l’opéra qu’en concert. Elle chante à l’Opéra national de Paris, au Teatro alla Scala, au Théâtre de la Monnaie, Amsterdam, Stuttgart, Vienne et Lausanne dans des rôles mozartiens comme Konstanze, Pamina, Susanna, Fiordiligi, Donna Anna et Giunia (Lucio Silla) ; ainsi que Zerbinetta, Almirena, Sophie, Ophélie, Iphigenie, Angelica (Orlando), le rôle-titre dans Lucia di Lammermoor… Elle est régulièrement invitée aux festivals de Salzburg, Aix-en-Provence, Edinburgh, Mostly Mozart Festival, BBC Proms, Leipzig Bach Festival, Prague Spring Festival, Aldeburgh Festival, Lucerne Festival, Holland Festival et le Drottningholm Festival. En projet : Agathe (Der Freischütz) à Strasbourg, Rinaldo à l’Opéra de Oviedo, Donna Elvira, Fiordiligi et le rôle-titre de Maria Stuarda à la Monnaie. À l’Opéra de Lausanne : Pamina dans Die Zauberflöte (2010), Almirena dans Rinaldo (2011), Lucia dans Lucia di Lammermoor (2017).
Premier clarinettiste solo de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Davide Bandieri suit l’enseignement de Dario Goracci à l’Institut Supérieur d’Etudes Musicales Pietro Mascagni de Livourne dont il sort diplômé en 1997. Il complète sa formation auprès de Fabrizio Meloni et Karl Heinz Steffens, puis à l’Académie Mythos de la Fondation Arturo Toscanini avec Alessandro Carbonare. En 2002, il remporte le premier prix à la compétition triennale de musique de chambre de l’Académie Incontri col Maestro de Imola. De 2004 à 2011, il occupe le poste de petite clarinette solo à l’Orchestre Symphonique de Madrid. Depuis 2012, il est le premier clarinettiste solo de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, ainsi que premier clarinettiste de l’Orchestre de la Camerata Strumentale de Prato (Toscane). Il a collaboré avec de nombreux orchestres et joué sous la direction de chefs prestigieux (Claudio Abbado, Riccardo Muti, Daniel Harding, Giuseppe Sinopoli, Kent Nagano, Gianluigi Gelmetti, Bruno Bartoletti…). Il est également très actif dans le domaine de la création musicale contemporaine.
Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste dans les années 1980. Nommé chef titulaire des ensembles vocaux et instrumentaux de la RSI, il dirige aussi l’ensemble I Barocchisti, orchestre dédié au répertoire baroque joué sur instruments d’époque, qu’il a fondé avec Adriana Fasolis-Brambilla, et qui est bien connu du public lausannois. Invité régulièrement au Festival de Salzburg, il dirige la IXe Symphonie de Beethoven au Musikverein de Vienne, avec le Concentus Musicus Wien et le Choeur Arnold Schoenberg. Plus récemment, la Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il a ensuite dirigé pour Il trionfo del tempo e del disinganno. En 2017, il y dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Parmi ses récents ou futurs engagements : La finta giardiniera à la Scala, L’incoronazione di Poppea au Staatsoper Berlin, Agnese (Ferdinando Paër) et Così fan tutte au Teatro Regio de Turin, Dorilla in Tempe à La Fenice. À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019).
Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste dans les années 1980. Nommé chef titulaire des ensembles vocaux et instrumentaux de la RSI, il dirige aussi l’ensemble I Barocchisti, orchestre dédié au répertoire baroque joué sur instruments d’époque, qu’il a fondé avec Adriana Fasolis-Brambilla, et qui est bien connu du public lausannois. Invité régulièrement au Festival de Salzburg, il dirige la IXe Symphonie de Beethoven au Musikverein de Vienne, avec le Concentus Musicus Wien et le Choeur Arnold Schoenberg. Plus récemment, la Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il a ensuite dirigé pour Il trionfo del tempo e del disinganno. En 2017, il y dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Parmi ses récents ou futurs engagements : La finta giardiniera à la Scala, L’incoronazione di Poppea au Staatsoper Berlin, Agnese (Ferdinando Paër) et Così fan tutte au Teatro Regio de Turin, Dorilla in Tempe à La Fenice. À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est constitué d’un noyau d’une quarantaine de choristes dont la plupart sont étudiants en classe de chant et de perfectionnement professionnel au Conservatoire de Lausanne ou dans d’autres conservatoires romands. Les choristes sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ses chefs, parmi les plus expérimentés, sont sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est régulièrement engagé par des orchestres ou des festivals, tant en Suisse qu’à l’étranger : Création de Haydn (décembre 2003 – direction Jerzy Semkow) et Stabat Mater de Rossini (février 2006 – direction Corrado Rovaris) dans le cadre des saisons de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Roland de Lully (version concert) au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (janvier 2004 – orchestre des Talens Lyriques, direction Christophe Rousset), Die Entführung aus dem Serail en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées (janvier 2005), La grotta di Trofonio (version concert) au Théâtre de Poissy (mars 2005 – Talens Lyriques direction Christophe Rousset), Nocturnes de Debussy au Septembre musical de Montreux 2007 (RSO Berlin, direction Marek Janowski).
En 2008 et 2010, on a pu l’entendre dans le cadre des saisons de l’OCL, sous la direction de Christian Zacharias : Te Deum de Bruckner (février 2008), Les Noces de Stravinski (décembre 2008, également à Saint-Gall) et IXe Symphonie de Beethoven (avril 2010).
Le Chœur participe en outre à de nombreuses tournées avec les productions de l’Opéra de Lausanne: Opéra de Vichy (Rigoletto en 2005, Il Turco in Italia en 2006, La veuve joyeuse en 2007, Carmen en 2008, Amelia al ballo en 2008 sous la direction de Arie Van Beek et La Traviata en 2009 sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli), Opéra Comique (Amelia al ballo de Menotti en mars 2007). En octobre 2008, l’Opéra de Lausanne et son cadre de chœur sont partis en tournée au Japon pour quatorze représentations de Carmen.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne a participé aux enregistrements discographiques du Nez de Chostakovitch, Roland de Lully et La grotta di Trofonio de Salieri. Il a également prêté son concours aux captations télévisées par la RTS de La fille de Madame Angot, de La Belle Hélène et, à l’occasion de la réouverture de l’Opéra, de L’elisir d’amore.
Après avoir obtenu son diplôme de piano dans la classe d’Elisabeth Athanassova au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève, Jean-Philippe Clerc se perfectionne auprès d’Esther Yellin au sein de la Fondation Neuhaus. Durant ses études, il aborde également le clavecin et le pianoforte. Passionné d’art lyrique, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers l’accompagnement de chanteurs. Il a ainsi collaboré avec différents professeurs ou metteurs en scène comme Nathalie Stutzmann à la Haute Ecole de Musique de Genève ou Jean-François Sivadier. Il a également été chef de chant pour l’Opéra de Fribourg et le festival Avenches Opéra.
Actuellement, il travaille en tant que chef de chant et pianiste à l’Opéra de Lausanne ainsi que pour les classes de chant ainsi que l’atelier lyrique de la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMu). En parallèle de ses engagements institutionnels, Jean-Philippe Clerc prépare de nombreux chanteurs pour leurs rôles opératiques ou concerts et se produit régulièrement en récital en tant qu’accompagnateur.
Enfin, en tant que maestro al Cembalo, il a dirigé les opéras Alcina de Haendel et Così fan tutte de Mozart à Sion, tous deux mis en scène par Julie Beauvais ainsi que la Serva Padrona de Pergolesi, mise en scène par Eric Vigié, dans une production de l’Opéra de Lausanne en tournée au Bhoutan en novembre 2018. En outre, la direction du chœur de l’Opéra de Lausanne lui a été confiée lors des représentations de Simon Boccanegra de Verdi et Mam’zelle Nitouche de Hervé.