La belle Hélène est l’œuvre qui confirme la notoriété internationale d’Offenbach. Le livret caricature les conventions de la mythologie grecque pour se jouer de la société contemporaine, et les airs, une fois entendus, ne vous quittent plus jamais. Le scandale érotique et politique ne manqua pas d’agrémenter la création de cette œuvre, en lui garantissant ainsi un succès immédiat et intarissable. On se laisse emporter par une musique toujours nouvelle et inventive, parsemée de clins d’œil : le duo du rêve d’Hélène et Pâris, le trio patriotique, singeant le Rossini de Guillaume Tell, l’ensemble de « l’homme à la pomme » ou encore la valse du « vil séducteur »… Sans oublier l’humour exquis de la langue, dont les trouvailles, les « plis de vaillance » et les « poux de la reine », sont entrées dans le fond lexical. Dans cette célébration d’Offenbach, on balance constamment entre le rire et le beau, en s’adonnant au plaisir de tous les sens…
Opéra-bouffe en trois actes
Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Première représentation au Théâtre des Variétés, Paris, le 17 décembre 1864
Editions Heugel & Cie, représentées par Atlantis Musikbuch-Verlag AG, Zurich
Nouvelle production en Coproduction Opéra de Lausanne,
Opéra Royal de Wallonie-Liège,
Théâtre national de l’Opéra Comique
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Pierre Dumoussaud a remporté le 1er prix des Talents Chefs d’Orchestre de l’ADAMI, ainsi que le 1er Concours international de chefs d’orchestre d’opéra organisé par l’Opéra Royal de Wallonie-Liège. Il a dirigé à l’Opéra National de Bordeaux les productions de Lucia di Lammermoor, Don Carlo, The Turn of the Screw et El retablo de maese Pedro (de Falla). Il a créé le Concerto pour piano de Thomas Enhco à Pau, ainsi que l’opéra de Violeta Cruz La princesse légère à l’Opéra de Lille. Pierre Dumoussaud a dirigé les grands ballets Roméo et Juliette et Giselle et accompagné plusieurs créations chorégraphiques sur El amor brujo, Histoire du soldat, Le festin de l’araignée et les Folksongs de Berio. Il a dirigé en Europe l’Orchestre de Chambre de Lausanne, le Real Filharmonia de Galicia, l’Opéra de Budapest, ainsi que les grandes phalanges françaises dont l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre National de Lorraine et l’Orchestre National de Montpellier. Il a reçu le Grand Prix du Livre Jeunesse et celui de l’Académie Charles Cros pour la création et l’enregistrement avec l’Orchestre de Chambre de Paris de deux contes de Roald Dahl, mis en musique par Isabelle Aboulker et lus par François Morel.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Après une formation avec Yves Pignot et Julie Ravix, Michel Fau entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique dans les classes de Pierre Vial, Michel Bouquet et Gérard Desarthe. Sa rencontre avec Olivier Py est décisive (L’apocalypse joyeuse, Le soulier de satin de Paul Claudel, Illusions comiques). Au théâtre, Michel Fau a notamment mis en scène et joué Le Misanthrope de Molière avec Julie Depardieu et Edith Scob, Une maison de poupée d’Henrik Ibsen avec Audrey Tautou, Fleur de cactus et peau de vache de Barillet et Grédy, et son spectacle Névrotik-hôtel. À l’opéra, Michel Fau a mis en scène de nombreux spectacles
parmi lesquels Dardanus, Ciboulette, Bastien und Bastienne, Madama Butterfly, Eugène Onéguine, Rigoletto, Così fan tutte, Tosca, Le condamné à mort de Philippe Capdenat d’après Genet… Il joue sous la direction de Juliette Deschamps (Le banquet de Platon), Olivier Desbordes (Le lac d’argent de Kurt Weill, Dédé de Christiné), Jean Gillibert (Athalie), Stéphane Braunschweig (Le marchand de Venise)… On a pu également le voir dans divers films (Requiem pour une tueuse, Nos années folles, Marguerite…). En 1998 il a reçu le prix Gérard Philipe de la Ville de Paris et, en 2006, celui du meilleur comédien du Syndicat professionnel de la critique.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Après avoir brillamment obtenu son prix de chant au CNSM de Paris, Julie Robard-Gendre commence à se produire sur de nombreuses scènes françaises : Opéra de Paris, Lille, Marseille, Rennes, Toulouse, Saint-Étienne, Bordeaux, Nice, Rouen, Monte-Carlo, Nantes… Ces dernières années ont été marquées par des prises de rôles importantes : La Périchole, Carmen, Orphée et Eurydice (Orphée), La belle Hélène, La finta giardiniera, Eugène Onéguine (Olga), Der Zwerg, Nabucco (Fenena), Cendrillon (Le Prince Charmant)… Parmi ses projets : Les contes d’Hoffmann (Nicklausse) à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, Die Zauberflöte à l’Opéra national de Paris, Der Zwerg au Théâtre de Caen, Hamlet (Gertrude) à Nantes, Rennes et Angers, Falstaff (Meg Page) à Lille, Luxembourg et Caen, Don Quichotte (Dulcinée) à Tours…
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne. Julien Dran découvre le chant grâce à ses parents, eux-mêmes chanteurs lyriques. Il suit des études au Conservatoire de Bordeaux et au CNIPAL de Marseille. Après son passage au CNIPAL, il est très vite engagé pour interpréter des rôles de plus en plus importants comme Le comte Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Ferrando (Così fan tutte), Fenton (Falstaff), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi)… Il a remporté le concours international Gayarre à Pampelune sous la présidence de Teresa Berganza en 2013. Il se produit en France et à l’étranger dans Les pêcheurs de perles, le rôle-titre de Fra Diavolo (Auber), Lindoro (L’Italiana in Algeri), Bénédict (Béatrice et Bénédict). Parmi ses projets : prises de rôle dans Robert le Diable à la Monnaie, Il duca di Mantova (Rigoletto) à Massy, le rôle-titre de Faust de Gounod. Il chantera le vice-roi de Naples dans une création mondiale du Soulier de satin (Paul Claudel) à l’Opéra Bastille en 2021.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Après une formation avec Yves Pignot et Julie Ravix, Michel Fau entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique dans les classes de Pierre Vial, Michel Bouquet et Gérard Desarthe. Sa rencontre avec Olivier Py est décisive (L’apocalypse joyeuse, Le soulier de satin de Paul Claudel, Illusions comiques). Au théâtre, Michel Fau a notamment mis en scène et joué Le Misanthrope de Molière avec Julie Depardieu et Edith Scob, Une maison de poupée d’Henrik Ibsen avec Audrey Tautou, Fleur de cactus et peau de vache de Barillet et Grédy, et son spectacle Névrotik-hôtel. À l’opéra, Michel Fau a mis en scène de nombreux spectacles
parmi lesquels Dardanus, Ciboulette, Bastien und Bastienne, Madama Butterfly, Eugène Onéguine, Rigoletto, Così fan tutte, Tosca, Le condamné à mort de Philippe Capdenat d’après Genet… Il joue sous la direction de Juliette Deschamps (Le banquet de Platon), Olivier Desbordes (Le lac d’argent de Kurt Weill, Dédé de Christiné), Jean Gillibert (Athalie), Stéphane Braunschweig (Le marchand de Venise)… On a pu également le voir dans divers films (Requiem pour une tueuse, Nos années folles, Marguerite…). En 1998 il a reçu le prix Gérard Philipe de la Ville de Paris et, en 2006, celui du meilleur comédien du Syndicat professionnel de la critique.
Pier-Yves Têtu étudie le chant auprès de Paul Guigue aux Conservatoires de Grenoble et Nevers, de Vivianne Zlomke-Dallinges, disciple de Rudolf Knoll, à Genève et bénéficie de précieux conseils de technique vocale de la part de nombreux chefs de chœurs. Il a également étudié l’harmonie et le contrepoint avec François Lusignan, parallèlement à des études d’accordéon classique à l’Institut André Thépaz de Chambéry. En 2010, il rejoint les chœurs de l’Opéra de Lausanne et du Festival Avenches Opéra.
Régulièrement sollicité comme soliste ou choriste dans différents concerts d’Oratorio en région Rhône-Alpes et en Suisse, il chante notamment sous la direction de Michel Corboz, Celso Antunes, Laurent Touche, Emmanuel Krivine, David Reiland, Arie Van Beek, Philippe Bérand et Jesús Lopez-Cobos. Il interprète le roi Ménélas dans La belle Hélène, Beppe dans Rita ou le mari battu, un frère d’Anna dans Les sept péchés capitaux de Kurt Weill.
À l’Opéra de Lausanne : il servo dans Un ballo in maschera (2010), Rigobert dans Les mousquetaires au couvent (2013), Pristchitch dans La veuve joyeuse (2014), Giuseppe dans La Traviata (2015), Jamie dans My fair Lady (2015), le notaire dans La fille du régiment (2016), Normanno dans Lucia di Lammermoor (2017).
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est constitué d’un noyau d’une quarantaine de choristes dont la plupart sont étudiants en classe de chant et de perfectionnement professionnel au Conservatoire de Lausanne ou dans d’autres conservatoires romands. Les choristes sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ses chefs, parmi les plus expérimentés, sont sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est régulièrement engagé par des orchestres ou des festivals, tant en Suisse qu’à l’étranger : Création de Haydn (décembre 2003 – direction Jerzy Semkow) et Stabat Mater de Rossini (février 2006 – direction Corrado Rovaris) dans le cadre des saisons de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Roland de Lully (version concert) au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (janvier 2004 – orchestre des Talens Lyriques, direction Christophe Rousset), Die Entführung aus dem Serail en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées (janvier 2005), La grotta di Trofonio (version concert) au Théâtre de Poissy (mars 2005 – Talens Lyriques direction Christophe Rousset), Nocturnes de Debussy au Septembre musical de Montreux 2007 (RSO Berlin, direction Marek Janowski).
En 2008 et 2010, on a pu l’entendre dans le cadre des saisons de l’OCL, sous la direction de Christian Zacharias : Te Deum de Bruckner (février 2008), Les Noces de Stravinski (décembre 2008, également à Saint-Gall) et IXe Symphonie de Beethoven (avril 2010).
Le Chœur participe en outre à de nombreuses tournées avec les productions de l’Opéra de Lausanne: Opéra de Vichy (Rigoletto en 2005, Il Turco in Italia en 2006, La veuve joyeuse en 2007, Carmen en 2008, Amelia al ballo en 2008 sous la direction de Arie Van Beek et La Traviata en 2009 sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli), Opéra Comique (Amelia al ballo de Menotti en mars 2007). En octobre 2008, l’Opéra de Lausanne et son cadre de chœur sont partis en tournée au Japon pour quatorze représentations de Carmen.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne a participé aux enregistrements discographiques du Nez de Chostakovitch, Roland de Lully et La grotta di Trofonio de Salieri. Il a également prêté son concours aux captations télévisées par la RTS de La fille de Madame Angot, de La Belle Hélène et, à l’occasion de la réouverture de l’Opéra, de L’elisir d’amore.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne.
Après une formation avec Yves Pignot et Julie Ravix, Michel Fau entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique dans les classes de Pierre Vial, Michel Bouquet et Gérard Desarthe. Sa rencontre avec Olivier Py est décisive (L’apocalypse joyeuse, Le soulier de satin de Paul Claudel, Illusions comiques). Au théâtre, Michel Fau a notamment mis en scène et joué Le Misanthrope de Molière avec Julie Depardieu et Edith Scob, Une maison de poupée d’Henrik Ibsen avec Audrey Tautou, Fleur de cactus et peau de vache de Barillet et Grédy, et son spectacle Névrotik-hôtel. À l’opéra, Michel Fau a mis en scène de nombreux spectacles
parmi lesquels Dardanus, Ciboulette, Bastien und Bastienne, Madama Butterfly, Eugène Onéguine, Rigoletto, Così fan tutte, Tosca, Le condamné à mort de Philippe Capdenat d’après Genet… Il joue sous la direction de Juliette Deschamps (Le banquet de Platon), Olivier Desbordes (Le lac d’argent de Kurt Weill, Dédé de Christiné), Jean Gillibert (Athalie), Stéphane Braunschweig (Le marchand de Venise)… On a pu également le voir dans divers films (Requiem pour une tueuse, Nos années folles, Marguerite…). En 1998 il a reçu le prix Gérard Philipe de la Ville de Paris et, en 2006, celui du meilleur comédien du Syndicat professionnel de la critique.