À la sortie d’un bal masqué, Eisenstein a contraint son ami Falke à retourner chez lui dans son déguisement de chauve-souris. Que peut-il se passer dans la tête d’un homme pareillement humilié ? Il est facile de réaliser qu’il n’aura de cesse d’ourdir une vengeance à la hauteur de l’affront subi.
Livret de Richard Genée, d’après Le réveillon de Ludovic Halévy et Henri Meilhac
Première représentation au Theater an der Wien, Vienne, le 5 avril 1874
Éditions Schott Music, représentées par Atlantis Musikbuch-Verlag AG, Zurich
Né en Allemagne, Stephan Genz reçoit plusieurs prix internationaux, dont le prestigieux « Gramophone Award » à Londres. Il donne des récitals au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Philharmonie de Cologne, à la Monnaie de Bruxelles, à Paris, à Tokyo, aux Schubertiades de Feldkirch/Hohenems, dans divers festivals (Edimbourg, Maggio Musicale Fiorentino, Verbier), en France (Aix-en-Provence, Paris, Nantes, Lyon), ainsi qu’en tournées aux USA, au Japon ou encore en Amérique du Sud. Il joue en concert sous la direction de Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Jesús López-Cobos, Jan Latham-Koenig, Fabio Luisi, Georges Prêtre, Giuseppe Sinopoli, René Jacobs et Helmuth Rilling, Jacques Mercier, Kent Nagano, Nikolaus Harnoncourt, Kurt Masur. Parallèlement, il participe à des productions au Deutsche Oper Berlin, au Palais Garnier et au Théâtre du Châtelet à Paris, à Strasbourg, à Aix en Provence, à la Scala, à l’Opéra de Hambourg, au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra de Monte-Carlo, au Bolchoï de Moscou. Il a effectué de nombreux enregistrements et notamment Die tote Stadt de Korngold, le Requiem de Fauré, Harlekin dans Ariadne auf Naxos et Capriccio de Strauss.
A l’Opéra de Lausanne : Harlekin dans Ariadne auf Naxos (1998).
Eleonore Marguerre est lauréate des concours Marcello Viotti (2008), Leyla Gencer (2006), Boris Christoff (2009) et de la Competizione dell’Opera (2004).
Dernièrement, on a pu l’entendre incarnant Natascha dans Guerre et Paix à Nuremberg, Agathe dans Der Freischütz à l’Opéra de Leipzig, le rôle-titre de Manon et Saffi dans Le baron tzigane au Grand Théâtre de Genève, le rôle-titre d’Arabella à l’Opéra de Dortmund et de Wiesbaden, le Renard (Lisak) dans La petite renarde rusée à La Monnaie, la 1ère Dame dans Die Zauberflöte à l’Opéra de Paris, sous la direction de Philippe Jordan, Naïade dans une version concert d’Ariadne auf Naxos dirigée par Iván Fischer à Berlin et dans la IXe Symphonie de Beethoven à Heidelberg. Elle a également interprété Arminda dans La finta giardiniera à Glyndebourne, Les Cahiers de Nijinsky de Glanert à Bordeaux, Violetta dans La Traviata à Tours et Dortmund, Agathe dans Der Freischütz au Festival Domstufen d’Erfurt, Donna Anna dans Don Giovanni, Marguerite dans Faust et Armida dans Rinaldo, tous trois à Dortmund, Die Zauberflöte en tournée sous la direction d’Iván Fischer à Budapest, Amsterdam, Londres et Berlin.
En projet : La Traviata à l’Opéra de Nuremberg, Elisabeth dans la création mondiale de Frankenstein à La Monnaie, et Manon à Nuremberg.
Lauréate du Pour-cent culturel Migros en 2012 et 2013 ainsi que d’un troisième prix au Concours International de Musique de Chambre de Lyon en 2013, Lamia Beuque est titulaire d’un master de la Haute école de musique de Lausanne, obtenu dans la classe de Brigitte Balleys. Elle fait ses débuts à l’opéra avec Lazuli dans L’étoile de Chabrier et Prince Orlofsky dans Die Fledermaus. Elle interprète ensuite Mirabelle des Aventures du roi Pausole puis Kuchtik dans Rusalka au Grand Théâtre de Genève en 2012. Membre de l’Opéra Studio de l’Opéra de Strasbourg de 2013 à 2015, elle a interprété divers rôles, tels que Fidalma dans Il matrimonio segreto ou Mazet dans La Colombe de Charles Gounod. Durant la saison 2014-2015, elle fait ses débuts dans l’opéra rossinien avec le rôle-titre de La Cenerentola à l’Opéra de Ténériffe et le rôle de Rosina du Barbiere di Siviglia à l’Opéra de Florence.
Dernièrement, elle était Lola dans Cavalleria Rusticana à l’Opéra national du Rhin, Adalgisa dans Norma et Siebel dans Faust à l’Opéra de Ténériffe. Elle a récemment chanté Nicklausse dans Les contes d’Hoffmann à l’Opéra de Fribourg.
À l’Opéra de Lausanne : Annio dans La Clemenza di Tito (2018).
Jean-François Borras se produit aujourd’hui dans les plus grands théâtres internationaux. Il interprète avec beaucoup de succès le chevalier des Grieux (Manon) à l’Opéra de Paris, à Valencia et à la Staatsoper de Vienne, ainsi que Raimbaut dans Robert le Diable et Nabucco à Covent Garden, le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, et Macduff (Macbeth) au Théâtre des Champs-Élysées. Il se produit à la Staatsoper de Vienne dans La Traviata, La bohème, Faust et Werther, ainsi que dans Lakmé à Toulon, Un ballo in maschera à Munich, Thaïs à Sao Paulo, Béatrice et Bénédict au Matsumoto Festival, Lucia di Lammermoor à Avignon. Jean-François Borras a remplacé Jonas Kaufmann dans le rôle-titre de Werther au Metropolitan Opera et y retournera pour La bohème, Rigoletto, Werther et Thaïs. Il chante sous la direction d’Alain Guingal, Evelino Pidò, Daniel Oren, Patrick Fournillier, Daniele Calegari, Fabrizio Carminati, ou encore Michel Plasson.
À l’Opéra de Lausanne : Die Fledermaus (2018) et Les contes d’Hoffmann (2019).
Membre de la troupe de l’Opéra de Francfort de 2013 à 2018, Björn Bürger y interprète les rôles de Masetto dans Don Giovanni, Harlekin dans Ariadne auf Naxos, Bengtsson dans Die Gespenstersonate, le rôle-titre d’Owen Wingrave de Britten, Schaunard dans La bohème, Papageno dans Die Zauberflöte, Dandini dans La Cenerentola, ou encore Astolfo dans L’Orlando Furioso, Pelléas, Georg dans Der Mieter, le Comte Almaviva dans Le Nozze di Figaro, Frank et Fritz dans Die tote Stadt de Korngold, Don Bucefalo dans Le cantatrici villane.
Parallèlement, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en Papageno dans une production de Die Zauberflöte mise en scène par Robert Carsen et en Don Giovanni à l’Opéra national d’Oslo. Il a également interprété Figaro dans Il Barbiere di Siviglia au Festival de Glyndebourne, Falke dans Die Fledermaus à Munich, sous la direction de Kirill Petrenko. Plus récemment, il était Billy Budd à Francfort Figaro dans Il barbiere di Siviglia au Semperoper de Dresde et à Stuttgart.
Il est lauréat de La Fondation Yehudi Menuhin et a remporté le concours de la Société polytechnique de Francfort, ainsi que le premier prix au Bundeswettbewerb Gesang Berlin.
En projet : Wolfram dans Tannhäuser à Amsterdam, Papageno à Glyndebourne, le rôle-titre de Don Giovanni et celui du Comte Almaviva dans Le nozze di Figaro à La Monnaie de Bruxelles, Guglielmo dans Cosi fan tutte à l’Opéra du Rhin Strasbourg.
La soprano lausannoise Marie Lys s’est formée à la Haute Ecole de Musique de Lausanne puis au Royal College of Music de Londres. Lauréate des Premiers Prix au Concours d’opéra baroque Cesti (2018) et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini (2017), elle collabore avec des chefs de renom tels que Diego Fasolis, Christophe Rousset, Fabio Biondi, Leonardo Garcìa Alarcòn, Emmanuelle Haïm et Michel Corboz et se produit avec des orchestres tels que Europa Galante, Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de CHambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et les Musiciens de Prince-Monaco. Elle interprète les rôles de Ginevra (Ariodante) et d’Adelaide (Lotario) au Festival haendel de Göttingen, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Servilia (La Clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève et tout récemment elle remplace au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Haendel au Maggio Musicale Fiorentino.
Pour le label Naïve, Marie a enregistré l’opéra inédit de Vivaldi Argippo sous la baguette de Fabio Biondi avec Europa Galante. Toujours avec Maestro Biondi, elle chante Belezza dans Il Trionfo del Tempo et del Disinganno de Haendel à Grenade, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le Festival Chopin et son Europe à Varsovie.
Elle apparaîtra prochainement dans Tamerlano de Vivaldi à la faveur d’une tournée italienne dirigé par Ottavio Dantone, ainsi que dans Thésée de Lully au Theater an der Wien, au Bozar de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Elysées sous la baguette de Christophe Rousset.
Consacré à des airs inédits d’opéras baroques, son premier album solo avec l’ensemble Abchordis, Amate Stelle, sera publié en janvier 2023 chez Glossa. Marie a bénéficié à ses débuts, du soutien Pour-cent culturel Migros et des Fondations Leenaards, Dénéreaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, Samling, Drake Calleja Trust et Josephine Baker Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando Paladino (2017), La Sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019) et Alcina (2022).
Jean-François Vinciguerra étudie l’art dramatique à l’ENSATT, l’art lyrique au Conservatoire de Paris avec Michel Roux et à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris avec Michel Sénéchal. Il se perfectionne auprès de Denise Dupleix et Lionel Sarrazin. A l’Opéra Bastille, il interprète Wagner de Faust ; à l’Opéra Comique, Bartolo du Barbiere di Siviglia et le baron Popoff dans La veuve joyeuse. Il se produit également dans Salome, Lucrezia Borgia, L’elisir d’amore, La damnation de Faust, Les contes d’Hoffmann…, sur de nombreuses scènes d’Europe et lors de grands festivals. En tant que comédien et metteur en scène, il remporte un vif succès au Théâtre du Petit Montparnasse avec son spectacle consacré à Jean Yanne, On n’arrête pas la connerie. À l’Opéra de Lausanne : Pickering dans My fair Lady (2015), Frank dans La Chauve-Souris (2018).
Pier-Yves Têtu étudie le chant auprès de Paul Guigue aux conservatoires de Grenoble et Nevers, ainsi que de Vivianne Zlomke-Dallinges, disciple de Rudolf Knoll, à Genève. Il a également étudié l’harmonie et le contrepoint avec François Lusignan, parallèlement à des études d’accordéon classique à l’Institut André Thépaz de Chambéry. En 2010, il rejoint les choeurs de l’Opéra de Lausanne et du Festival Avenches Opéra. Régulièrement sollicité comme soliste ou choriste dans différents concerts d’oratorio en région Rhône-Alpes et en Suisse, il chante notamment sous la direction de Michel Corboz, Celso Antunes, Laurent Touche, Emmanuel Krivine, David Reiland, Arie van Beek, Philippe Bérand et Jesús López Cobos. Il interprète Ménélas dans La belle Hélène, Beppe dans Rita ou le mari battu, un frère d’Anna dans Les Sept péchés capitaux de Kurt Weill.
À l’Opéra de Lausanne : Un ballo in maschera (2010), Les mousquetaires au couvent (2013), Die lustige Wittwe (2014), La Traviata (2015), My fair Lady (2015), La fille du régiment (2016), Lucia di Lammermoor (2017) et La belle Hélène (2019).
Yuki Tsurusaki est diplômée de la Haute École de Musique de Lausanne (classe de Hiroko Kawamichi). Elle remporte les concours de «Vienne en Voix» à Vivonne et «Leopold Bellan» à Paris. Elle est également lauréate de la bourse Colette Mosetti et de différents autres concours en France et à l’étranger. Elle a chanté les rôles de Micaëla et Frasquita aux côtés de Béatrice Uria-Monzon et d’Antoine Palloc, et s’est fait entendre en Lucy dans The Telephone, ainsi qu’en Miles dans The Turn of the Screw. En concert, elle se produit en France, au Japon, en Russie et aux États-Unis.
À l’Opéra de Lausanne: Les Zoocrates de Thierry Besançon (2017), Die Fledermaus (2018), Dédé (Route Lyrique 2021) et Le petit chaperon rouge de Guy-François Leuenberger (2021).
La comédienne Shin Iglesias est diplômée du Conservatoire de Lausanne avec un premier prix du jury. Elle est également lauréate du Pour-cent culturel Migros. Elle a joué dans plus d’une soixantaine de créations en Suisse et à l’étranger, sous la direction notamment de Denis Maillefer, Massimo Furlan, Vincent Bonillo, Ariane Moret, Matthias Urban, Gérard Diggelmann, Sandra Gaudin, Gianni Schneider, Christian Denisart, Adriano Sinivia et Emilio Sagi. Sa passion pour l’art contemporain l’a amenée à collaborer pendant deux ans avec Christian Egger à la Galerie C Neuchâtel/Paris. Elle participe en tant que lectrice à divers événements artistiques, ainsi qu’à des performances chantées. Elle prête sa voix à divers documentaires de la RTS, de la HEAD et du Printemps de la Poésie, et prend part à plusieurs courts-métrages; elle est notamment dirigée par Bruno Deville dans la série Double vie.
À l’Opéra de Lausanne: Le Chanteur de Mexico (2017) et Die Fledermaus (2018).
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Le chef d’orchestre Frank Beermann s’est distingué au niveau international tant sur la scène de concerts que par ses nombreux enregistrements sur CD. Sa curiosité insatiable pour des répertoires inédits, ainsi que son intérêt pour la réinterprétation du répertoire canonique lui ont valu de nombreux prix et récompenses. Les œuvres de Richard Wagner constituent un élément essentiel du répertoire du chef d’orchestre. Ses interprétations de Tristan und Isolde, Tannhäuser, Lohengrin et Der Fliegende Holländer dans le cadre des projets Minden Wagner ont été accueillies avec enthousiasme par la presse internationale. Au cours des dix dernières années, il a dirigé des cycles complets d’œuvres symphoniques de Beethoven, Brahms, Schubert, Schumann, Mahler (sauf la 8e Symphonie) et Strauss, ainsi que l’intégrale des concertos pour piano de Mozart avec Matthias Kirschnereit et les Bamberger Sinfonikern; il travaille actuellement à l’intégrale des Symphonies de Mozart dans une nouvelle série de concerts pour le Hamm Klassiksommer. De 2007 à 2016, Frank Beermann a été Generalmusikdirektor du Théâtre de Chemnitz et chef principal de la Robert-Schumann- Philharmonie. Parmi ses récents engagements, on peut citer ses débuts avec l’Orchestre national d’Athènes, l’Aalto Theater Essen, le Philharmonia Orchestra London, le Staatstheater Stuttgart et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse.
À l’Opéra de Lausanne: Die lustigen Weiber von Windsor (2014), La bohème (2017), Die Fledermaus (2018) et Ariadne auf Naxos (2019).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est constitué d’un noyau d’une quarantaine de choristes dont la plupart sont étudiants en classe de chant et de perfectionnement professionnel au Conservatoire de Lausanne ou dans d’autres conservatoires romands. Les choristes sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ses chefs, parmi les plus expérimentés, sont sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est régulièrement engagé par des orchestres ou des festivals, tant en Suisse qu’à l’étranger : Création de Haydn (décembre 2003 – direction Jerzy Semkow) et Stabat Mater de Rossini (février 2006 – direction Corrado Rovaris) dans le cadre des saisons de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Roland de Lully (version concert) au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (janvier 2004 – orchestre des Talens Lyriques, direction Christophe Rousset), Die Entführung aus dem Serail en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées (janvier 2005), La grotta di Trofonio (version concert) au Théâtre de Poissy (mars 2005 – Talens Lyriques direction Christophe Rousset), Nocturnes de Debussy au Septembre musical de Montreux 2007 (RSO Berlin, direction Marek Janowski).
En 2008 et 2010, on a pu l’entendre dans le cadre des saisons de l’OCL, sous la direction de Christian Zacharias : Te Deum de Bruckner (février 2008), Les Noces de Stravinski (décembre 2008, également à Saint-Gall) et IXe Symphonie de Beethoven (avril 2010).
Le Chœur participe en outre à de nombreuses tournées avec les productions de l’Opéra de Lausanne: Opéra de Vichy (Rigoletto en 2005, Il Turco in Italia en 2006, La veuve joyeuse en 2007, Carmen en 2008, Amelia al ballo en 2008 sous la direction de Arie Van Beek et La Traviata en 2009 sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli), Opéra Comique (Amelia al ballo de Menotti en mars 2007). En octobre 2008, l’Opéra de Lausanne et son cadre de chœur sont partis en tournée au Japon pour quatorze représentations de Carmen.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne a participé aux enregistrements discographiques du Nez de Chostakovitch, Roland de Lully et La grotta di Trofonio de Salieri. Il a également prêté son concours aux captations télévisées par la RTS de La fille de Madame Angot, de La Belle Hélène et, à l’occasion de la réouverture de l’Opéra, de L’elisir d’amore.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.
Diplômé en scénographie de l’Académie des Beaux-Arts de Venise, Adriano Sinivia part à Paris étudier dans les écoles de cirque et de mimodrame Annie Fratellini et Marcel Marceau. Ses créations de Mezz’ora di luna et Una delle ultime sere di Carnovale pour la Biennale de Venise lancent sa carrière d’interprète et de créateur. L’Opéra de Paris lui confie sa première mise en scène d’opéra avec Stradella de César Franck. Suivront Les contes d’Hoffmann, Falstaff, Carmen, La petite Renarde rusée, Les Saltimbanques, L’auberge du Cheval Blanc, La cambiale di matrimonio, Il signor Bruschino et bien d’autres, dans de nombreuses maisons d’opéra. Récemment, il a mis en scène L’elisir d’amore, à l’Opéra National de Bordeaux et au Théâtre Antique pour les Chorégies d’Orange.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), Il barbiere di Siviglia (2009 et 2014), L’elisir d’amore (2012), La Cenerentola (2015) et Die Fledermaus (2018).
Enzo Iorio étudie l’architecture à la faculté de Naples. Passionné de musique, il participe à différents groupes de recherche avant de se lancer dans l’aventure théâtrale tant en France qu’en Italie. Créateur vidéo, il réalise des bandes promos pour la publicité, des documentaires sur l’architecture et le théâtre et des créations pour la danse. Parallèlement, il continue sa recherche dans le domaine des arts graphiques et à créer décors et costumes pour pièces de théâtre, spectacles de cirque contemporain et opéras, en collaboration avec différents artistes et metteurs en scène. Son travail avec ces derniers s’est développé dans un esprit d’équipe, qui a permis la réalisation de projets où différentes formes artistiques ont trouvé leur place, avec des résultats souvent étonnants.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), L’elisir d’amore (2012), Il barbiere di Siviglia (2009 / également dans le rôle d’Ambrogio en 2014), La Cenerentola (2015) et Die Fledermaus (2018).
Avec plus de 200 productions à son actif, Fabrice Kebour est reconnu comme l’un des créateurs lumière les plus prolifiques de sa génération. Sa carrière débute à New York, où il signe très tôt ses propres éclairages. Premiers pas, premiers succès : il remporte le concours de la United Scenic Artist, avec à la clé l’opportunité d’assister pendant deux ans les créateurs lumière les plus réputés des États-Unis. Les vingt dernières années marquent la consécration de son travail. Il éclaire les mises en scène de Giorgio Barberio Corsetti à la Comédie Française pour Il cappello di paglia di Firenze, à la Scala de Milan pour Macbeth et Turandot, ainsi qu’au Mariinsky pour Don Carlo. Il réalise également les lumières de David Pountney depuis de nombreuses années, notamment pour La forza del destino à la Wiener Staatsoper, Die Zauberflöte à Bregenz ou encore la création mondiale de Philip Glass Spuren der Verirrten inaugurant la nouvelle maison d’opéra de Linz. Il signe enfin les éclairages de la création mondiale de Bérénice ainsi que de La bohème mis en scène par Claus Guth à l’Opéra de Paris. Parmi ses dernières créations, notons : Il viaggio, Dante de Pascal Dusapin dans une mise en scène de Claus Guth pour le Festival d’Aix-en-Provence, ainsi que Il trittico de Puccini mis en scène par Christof Loy pour le Festival de Salzbourg.
À l’Opéra de Lausanne : Il barbiere di Siviglia (2009 / 2014), L’elisir d’amore (2012), Le petit Prince (2014), Die Lustige Weiber von Windsor (2014), Die Fledermaus (2018) et Ariadne auf Naxos (2019).
D’origine vietnamo-laotienne, Konethong Vongpraseuth a grandi en France. Danseur et chorégraphe de danse hip-hop, il débute en autodidacte. Dès l’enfance, il s’intéresse aux milieux de l’art en commençant par la peinture, le dessin, le graffiti, puis tombe amoureux de la danse très jeune et fonde avec des amis la compagnie professionnelle S’poart, se nourrissant de styles de danse très variés (principalement la danse hip-hop).
Spécialiste également en acrobatie, burlesque, théâtre, magie, et arts du cirque, il a fait partie du Cirque Éloïze de Montréal durant 9 ans, ce qui lui a permis de parcourir le monde avec plus de 1’000 spectacles depuis 2009. Toujours avide de connaissances nouvelles, il a collaboré avec les plus grands chorégraphes contemporains dans diverses compagnies.