À la sortie d’un bal masqué, Eisenstein a contraint son ami Falke à retourner chez lui dans son déguisement de chauve-souris. Que peut-il se passer dans la tête d’un homme pareillement humilié ? Il est facile de réaliser qu’il n’aura de cesse d’ourdir une vengeance à la hauteur de l’affront subi.
Livret de Richard Genée, d’après Le réveillon de Ludovic Halévy et Henri Meilhac
Première représentation au Theater an der Wien, Vienne, le 5 avril 1874
Éditions Schott Music, représentées par Atlantis Musikbuch-Verlag AG, Zurich
Né en Allemagne, Stephan Genz reçoit plusieurs prix internationaux, dont le prestigieux « Gramophone Award » à Londres. Il donne des récitals au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Philharmonie de Cologne, à la Monnaie de Bruxelles, à Paris, à Tokyo, aux Schubertiades de Feldkirch/Hohenems, dans divers festivals (Edimbourg, Maggio Musicale Fiorentino, Verbier), en France (Aix-en-Provence, Paris, Nantes, Lyon), ainsi qu’en tournées aux USA, au Japon ou encore en Amérique du Sud. Il joue en concert sous la direction de Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Jesús López-Cobos, Jan Latham-Koenig, Fabio Luisi, Georges Prêtre, Giuseppe Sinopoli, René Jacobs et Helmuth Rilling, Jacques Mercier, Kent Nagano, Nikolaus Harnoncourt, Kurt Masur. Parallèlement, il participe à des productions au Deutsche Oper Berlin, au Palais Garnier et au Théâtre du Châtelet à Paris, à Strasbourg, à Aix en Provence, à la Scala, à l’Opéra de Hambourg, au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra de Monte-Carlo, au Bolchoï de Moscou. Il a effectué de nombreux enregistrements et notamment Die tote Stadt de Korngold, le Requiem de Fauré, Harlekin dans Ariadne auf Naxos et Capriccio de Strauss.
A l’Opéra de Lausanne : Harlekin dans Ariadne auf Naxos (1998).
Eleonore Marguerre est lauréate des concours Marcello Viotti (2008), Leyla Gencer (2006), Boris Christoff (2009) et de la Competizione dell’Opera (2004).
Dernièrement, on a pu l’entendre incarnant Natascha dans Guerre et Paix à Nuremberg, Agathe dans Der Freischütz à l’Opéra de Leipzig, le rôle-titre de Manon et Saffi dans Le baron tzigane au Grand Théâtre de Genève, le rôle-titre d’Arabella à l’Opéra de Dortmund et de Wiesbaden, le Renard (Lisak) dans La petite renarde rusée à La Monnaie, la 1ère Dame dans Die Zauberflöte à l’Opéra de Paris, sous la direction de Philippe Jordan, Naïade dans une version concert d’Ariadne auf Naxos dirigée par Iván Fischer à Berlin et dans la IXe Symphonie de Beethoven à Heidelberg. Elle a également interprété Arminda dans La finta giardiniera à Glyndebourne, Les Cahiers de Nijinsky de Glanert à Bordeaux, Violetta dans La Traviata à Tours et Dortmund, Agathe dans Der Freischütz au Festival Domstufen d’Erfurt, Donna Anna dans Don Giovanni, Marguerite dans Faust et Armida dans Rinaldo, tous trois à Dortmund, Die Zauberflöte en tournée sous la direction d’Iván Fischer à Budapest, Amsterdam, Londres et Berlin.
En projet : La Traviata à l’Opéra de Nuremberg, Elisabeth dans la création mondiale de Frankenstein à La Monnaie, et Manon à Nuremberg.
Lauréate du Pour-cent culturel Migros en 2012 et 2013 ainsi que d’un troisième prix au Concours International de Musique de Chambre de Lyon en 2013, Lamia Beuque est titulaire d’un master de la Haute école de musique de Lausanne, obtenu dans la classe de Brigitte Balleys. Elle fait ses débuts à l’opéra avec Lazuli dans L’étoile de Chabrier et Prince Orlofsky dans Die Fledermaus. Elle interprète ensuite Mirabelle des Aventures du roi Pausole puis Kuchtik dans Rusalka au Grand Théâtre de Genève en 2012. Membre de l’Opéra Studio de l’Opéra de Strasbourg de 2013 à 2015, elle a interprété divers rôles, tels que Fidalma dans Il matrimonio segreto ou Mazet dans La Colombe de Charles Gounod. Durant la saison 2014-2015, elle fait ses débuts dans l’opéra rossinien avec le rôle-titre de La Cenerentola à l’Opéra de Ténériffe et le rôle de Rosina du Barbiere di Siviglia à l’Opéra de Florence.
Dernièrement, elle était Lola dans Cavalleria Rusticana à l’Opéra national du Rhin, Adalgisa dans Norma et Siebel dans Faust à l’Opéra de Ténériffe. Elle a récemment chanté Nicklausse dans Les contes d’Hoffmann à l’Opéra de Fribourg.
À l’Opéra de Lausanne : Annio dans La Clemenza di Tito (2018).
Jean-François Borras se produit aujourd’hui dans les plus grands théâtres internationaux. Il interprète avec beaucoup de succès le chevalier des Grieux (Manon) à l’Opéra de Paris, à Valencia et à la Staatsoper de Vienne, ainsi que Raimbaut dans Robert le Diable et Nabucco à Covent Garden, le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, et Macduff (Macbeth) au Théâtre des Champs-Élysées. Il se produit à la Staatsoper de Vienne dans La Traviata, La bohème, Faust et Werther, ainsi que dans Lakmé à Toulon, Un ballo in maschera à Munich, Thaïs à Sao Paulo, Béatrice et Bénédict au Matsumoto Festival, Lucia di Lammermoor à Avignon. Jean-François Borras a remplacé Jonas Kaufmann dans le rôle-titre de Werther au Metropolitan Opera et y retournera pour La bohème, Rigoletto, Werther et Thaïs. Il chante sous la direction d’Alain Guingal, Evelino Pidò, Daniel Oren, Patrick Fournillier, Daniele Calegari, Fabrizio Carminati, ou encore Michel Plasson.
À l’Opéra de Lausanne : Die Fledermaus (2018) et Les contes d’Hoffmann (2019).
Né à Rodgau, en Allemagne, le baryton Björn Bürger a étudié le chant et obtenu ses prix au Conservatoire de Francfort dans la classe d’Hedwig Fassbender. Il a suivi les masterclasses de Kurt Moll, Helmut Deutsch et Christoph Pregardien. Au début de sa jeune carrière, il a interprété Argante (Rinaldo) au Festival Hændel de Karlsruhe et Osmin (Zaïde) en tournée en Allemagne. Il a été membre de la troupe de l’Opéra de Francfort de 2013 à 2018. Parallèlement, il a fait ses débuts à l’Opéra de Paris en Papageno (production de Robert Carsen) et en Don Giovanni à l’Opéra d’Oslo. Il a également interprété Papageno et Figaro (Il barbiere di Siviglia) au Festival de Glyndebourne, Falke (Die Fledermaus) à Munich (sous la direction de Kirill Petrenko) et à Lausanne, Figaro à la Semperoper de Dresde et à Stuttgart, Wolfram (Tannhäuser) à Amsterdam, Posa (Don Carlos) à Stuttgart, Don Giovanni et le Comte Almaviva (Le nozze di Figaro) à La Monnaie de Bruxelles, Lescaut à Hambourg. On a récemment pu l’entendre en Andrei Bolkonsky (Guerre et Paix) à Genève, Papageno, Falke et le Comte Almaviva à Stuttgart, Barbier (Die schweigsame Frau) à Munich et Guglielmo (Guillaume Tell) à Strasbourg, Belcore (L’elisir d’amore) et Figaro à Stuttgart, Falke à Hambourg, Frédéric (Lakmé) et Gaveston/ Fremdling (Lessons in Love and Violence de George Benjamin) à Zurich, et Heerrufer (Lohengrin) à Amsterdam. Parmi ses rôles pour la saison 2023/24 et les suivantes : Pelléas à Genève, Lescaut (Manon) à Turin, Frank/Fritz (Die tote Stadt) à Zurich, le Comte Almaviva à Amsterdam. Björn Bürger est lauréat de la Fondation Yehudi Menuhin (Live Music Now).
À l’Opéra de Lausanne : Die Fledermaus (2018).
La soprano lausannoise Marie Lys s’est formée à la Haute école de musique de Lausanne puis au Royal College of Music de Londres. Lauréate des premiers prix au Concours d’opéra baroque Cesti (2018) et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini (2017), elle collabore avec des chefs de renom tels que Diego Fasolis, Christophe Rousset, Fabio Biondi, Leonardo García Alarcón, Emmanuelle Haïm et Michel Corboz, et se produit avec des orchestres comme Europa Galante, Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et Les Musiciens du Prince-Monaco. Elle interprète les rôles de Ginevra (Ariodante) et d’Adelaide (Lotario) au Festival Hændel de Göttingen, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Servilia (La clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève, et tout récemment elle remplace au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Hændel au Maggio Musicale Fiorentino. Toujours avec Biondi, elle chante Bellezza dans Il trionfo del tempo e del disinganno de Hændel à Grenade, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le Festival Chopin et son Europe à Varsovie. Elle apparaîtra prochainement dans Tamerlano de Vivaldi à la faveur d’une tournée italienne dirigée par Ottavio Dantone, ainsi que dans Thésée de Lully au Theater an der Wien, au Bozar de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Élysées sous la baguette de Christophe Rousset. Marie a bénéficié à ses débuts du soutien du Pourcent culturel Migros et des fondations Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, Samling, Drake Calleja Trust et Josephine Baker Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando paladino (2017), La sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019), Alcina (2022) et Candide (2022).
Jean-François Vinciguerra étudie l’art dramatique à l’ENSATT, l’art lyrique au Conservatoire de Paris avec Michel Roux et à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris avec Michel Sénéchal. Il se perfectionne auprès de Denise Dupleix et Lionel Sarrazin. A l’Opéra Bastille, il interprète Wagner de Faust ; à l’Opéra Comique, Bartolo du Barbiere di Siviglia et le baron Popoff dans La veuve joyeuse. Il se produit également dans Salome, Lucrezia Borgia, L’elisir d’amore, La damnation de Faust, Les contes d’Hoffmann…, sur de nombreuses scènes d’Europe et lors de grands festivals. En tant que comédien et metteur en scène, il remporte un vif succès au Théâtre du Petit Montparnasse avec son spectacle consacré à Jean Yanne, On n’arrête pas la connerie. À l’Opéra de Lausanne : Pickering dans My fair Lady (2015), Frank dans La Chauve-Souris (2018).
Pier-Yves Têtu étudie le chant auprès de Paul Guigue aux conservatoires de Grenoble et Nevers, ainsi que de Vivianne Zlomke-Dallinges, disciple de Rudolf Knoll, à Genève. Il a également étudié l’harmonie et le contrepoint avec François Lusignan, parallèlement à des études d’accordéon classique à l’Institut André Thépaz de Chambéry. En 2010, il rejoint les choeurs de l’Opéra de Lausanne et du Festival Avenches Opéra. Régulièrement sollicité comme soliste ou choriste dans différents concerts d’oratorio en région Rhône-Alpes et en Suisse, il chante notamment sous la direction de Michel Corboz, Celso Antunes, Laurent Touche, Emmanuel Krivine, David Reiland, Arie van Beek, Philippe Bérand et Jesús López Cobos. Il interprète Ménélas dans La belle Hélène, Beppe dans Rita ou le mari battu, un frère d’Anna dans Les Sept péchés capitaux de Kurt Weill.
À l’Opéra de Lausanne : Un ballo in maschera (2010), Les mousquetaires au couvent (2013), Die lustige Wittwe (2014), La Traviata (2015), My fair Lady (2015), La fille du régiment (2016), Lucia di Lammermoor (2017) et La belle Hélène (2019).
Yuki Tsurusaki se forme vocalement auprès de Hiroko Kawamichi à la Haute école de musique de Lausanne. Depuis son plus jeune âge, elle aime la scène: pratiquant le piano ainsi que la danse, elle est une artiste aussi à l’aise dans le répertoire dansé que chanté. Soucieuse de toucher son public, elle accorde beaucoup d’importance à l’interprétation et à son rapport au corps qu’elle développe notamment avec Armand Deladoëy et Enmando. Elle est lauréate de la bourse Mosetti pendant ses études, ainsi que des premiers prix aux concours de Vienne en Voix et Léopold Bellan à Paris. Dans le répertoire opératique, elle chante notamment les rôle de Lucy dans The Telephone de Menotti, Miles dans The Turn of The Screw, Micaëla et Frasquita de Carmen, ainsi que dans des création comme Il gatto con gli stivali de Rinaldo Bellucci à l’Opéra de Turin. Elle se produit dans divers festivals au Japon, en Russie, ainsi qu’aux États-Unis. Elle se perfectionne avec des personnalités telles que Ludovic Tézier, Béatrice Uria-Monzon, Antoine Palloc et Nadine Denize.
À l’Opéra de Lausanne : Les Zoocrates de Thierry Besançon (2017), Die Fledermaus (2018), Dédé (Route Lyrique 2021), Le Petit Chaperon rouge de Guy-François Leuenberger (2021), L’Auberge du Cheval Blanc (2021), Orphée aux Enfers (2023).
La comédienne Shin Iglesias est diplômée du Conservatoire de Lausanne avec un premier prix du jury. Elle est également lauréate du Pour-cent culturel Migros. Elle a joué dans plus d’une soixantaine de créations en Suisse et à l’étranger, sous la direction notamment de Denis Maillefer, Massimo Furlan, Vincent Bonillo, Ariane Moret, Matthias Urban, Gérard Diggelmann, Sandra Gaudin, Gianni Schneider, Christian Denisart, Adriano Sinivia et Emilio Sagi. Sa passion pour l’art contemporain l’a amenée à collaborer pendant deux ans avec Christian Egger à la Galerie C Neuchâtel/Paris. Elle participe en tant que lectrice à divers événements artistiques, ainsi qu’à des performances chantées. Elle prête sa voix à divers documentaires de la RTS, de la HEAD et du Printemps de la Poésie, et prend part à plusieurs courts-métrages; elle est notamment dirigée par Bruno Deville dans la série Double vie.
À l’Opéra de Lausanne: Le Chanteur de Mexico (2017) et Die Fledermaus (2018).
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Les œuvres de Richard Wagner constituent un élément essentiel du répertoire de Frank Beermann. Ses interprétations de Tristan und Isolde, Tannhäuser, Lohengrin et Der fliegende Holländer dans le cadre des projets «Minden Wagner» ont été accueillies avec enthousiasme par la presse locale et internationale. Au cours des années 2015-2019, Frank Beermann a dirigé pas moins de 36 représentations des quatre opéras de la célèbre Tétralogie. Ces dernières années, il s’est consacré plus intensément aux grandes œuvres symphoniques de Richard Strauss, Gustav Mahler et en particulier Anton Bruckner. Il a ainsi pu rapidement ajouter à son répertoire la 9e Symphonie « achevée», comprenant son 4e mouvement reconstruit. Au cours des dix dernières années, il a dirigé des cycles complets d’œuvres symphoniques de Beethoven, Brahms, Schubert, Schumann, Mahler (à l’exception de la Huitième) et Strauss, ainsi que l’intégrale des concertos pour piano de Mozart avec Matthias Kirschnereit et les Bamberger Sinfonikern; il travaille actuellement à l’intégrale des symphonies de Mozart dans une nouvelle série de concerts pour le Hamm Klassiksommer, dont les représentations s’étalent sur plusieurs années. De 2007 à 2016, Frank Beermann a été Generalmusik-direktor du Théâtre de Chemnitz et chef principal de la Robert-Schumann-Philharmonie. Parmi ses récents engagements, on peut citer ses débuts à la tête de l’Orchestre national d’Athènes et du Philharmonia de Londres, ainsi que dans les fosses de l’Aalto-Musiktheater d’Essen et du Staatstheater de Stuttgart. En janvier 2020, il fait ses débuts avec grand succès au Capitole de Toulouse, où il dirige une nouvelle production de Parsifal. Une nouvelle production d’Elektra le ramène au même endroit en juin 2021, avec le même succès. Ses projets pour la saison 2023/24 comprennent un Parsifal à Minden et Die Frau ohne Schatten à Toulouse.
À l’Opéra de Lausanne : Die lustigen Weiber von Windsor (2014), La bohème (2017), Die Fledermaus (2018), Ariadne auf Naxos (2019) et Le nozze di Figaro (2021).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.
Diplômé en scénographie de l’Académie des Beaux-Arts de Venise, Adriano Sinivia part à Paris étudier dans les écoles de cirque et de mimodrame Annie Fratellini et Marcel Marceau. Ses créations de Mezz’ora di luna et Una delle ultime sere di Carnovale pour la Biennale de Venise lancent sa carrière d’interprète et de créateur. L’Opéra de Paris lui confie sa première mise en scène d’opéra avec Stradella de César Franck. Suivront Les contes d’Hoffmann, Falstaff, Carmen, La petite Renarde rusée, Les Saltimbanques, L’auberge du Cheval Blanc, La cambiale di matrimonio, Il signor Bruschino et bien d’autres, dans de nombreuses maisons d’opéra. Récemment, il a mis en scène L’elisir d’amore, à l’Opéra National de Bordeaux et au Théâtre Antique pour les Chorégies d’Orange.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), Il barbiere di Siviglia (2009 et 2014), L’elisir d’amore (2012), La Cenerentola (2015) et Die Fledermaus (2018).
Enzo Iorio étudie l’architecture à la faculté de Naples. Passionné de musique, il participe à différents groupes de recherche avant de se lancer dans l’aventure théâtrale tant en France qu’en Italie. Créateur vidéo, il réalise des bandes promos pour la publicité, des documentaires sur l’architecture et le théâtre et des créations pour la danse. Parallèlement, il continue sa recherche dans le domaine des arts graphiques et à créer décors et costumes pour pièces de théâtre, spectacles de cirque contemporain et opéras, en collaboration avec différents artistes et metteurs en scène. Son travail avec ces derniers s’est développé dans un esprit d’équipe, qui a permis la réalisation de projets où différentes formes artistiques ont trouvé leur place, avec des résultats souvent étonnants.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), L’elisir d’amore (2012), Il barbiere di Siviglia (2009 / également dans le rôle d’Ambrogio en 2014), La Cenerentola (2015) et Die Fledermaus (2018).
Avec plus de 200 productions à son actif, Fabrice Kebour est reconnu comme l’un des créateurs lumière les plus prolifiques de sa génération. Sa carrière débute à New York, où il signe très tôt ses propres éclairages. Premiers pas, premiers succès : il remporte le concours de la United Scenic Artist, avec à la clé l’opportunité d’assister pendant deux ans les créateurs lumière les plus réputés des États-Unis. Les vingt dernières années marquent la consécration de son travail. Il éclaire les mises en scène de Giorgio Barberio Corsetti à la Comédie Française pour Il cappello di paglia di Firenze, à la Scala de Milan pour Macbeth et Turandot, ainsi qu’au Mariinsky pour Don Carlo. Il réalise également les lumières de David Pountney depuis de nombreuses années, notamment pour La forza del destino à la Wiener Staatsoper, Die Zauberflöte à Bregenz ou encore la création mondiale de Philip Glass Spuren der Verirrten inaugurant la nouvelle maison d’opéra de Linz. Il signe enfin les éclairages de la création mondiale de Bérénice ainsi que de La bohème mis en scène par Claus Guth à l’Opéra de Paris. Parmi ses dernières créations, notons : Il viaggio, Dante de Pascal Dusapin dans une mise en scène de Claus Guth pour le Festival d’Aix-en-Provence, ainsi que Il trittico de Puccini mis en scène par Christof Loy pour le Festival de Salzbourg.
À l’Opéra de Lausanne : Il barbiere di Siviglia (2009 / 2014), L’elisir d’amore (2012), Le petit Prince (2014), Die Lustige Weiber von Windsor (2014), Die Fledermaus (2018) et Ariadne auf Naxos (2019).
D’origine vietnamo-laotienne, Konethong Vongpraseuth a grandi en France. Danseur et chorégraphe de danse hip-hop, il débute en autodidacte. Dès l’enfance, il s’intéresse aux milieux de l’art en commençant par la peinture, le dessin, le graffiti, puis tombe amoureux de la danse très jeune et fonde avec des amis la compagnie professionnelle S’poart, se nourrissant de styles de danse très variés (principalement la danse hip-hop).
Spécialiste également en acrobatie, burlesque, théâtre, magie, et arts du cirque, il a fait partie du Cirque Éloïze de Montréal durant 9 ans, ce qui lui a permis de parcourir le monde avec plus de 1’000 spectacles depuis 2009. Toujours avide de connaissances nouvelles, il a collaboré avec les plus grands chorégraphes contemporains dans diverses compagnies.