À la sortie d’un bal masqué, Eisenstein a contraint son ami Falke à retourner chez lui dans son déguisement de chauve-souris. Que peut-il se passer dans la tête d’un homme pareillement humilié ? Il est facile de réaliser qu’il n’aura de cesse d’ourdir une vengeance à la hauteur de l’affront subi.
Livret de Richard Genée, d’après Le réveillon de Ludovic Halévy et Henri Meilhac
Première représentation au Theater an der Wien, Vienne, le 5 avril 1874
Éditions Schott Music, représentées par Atlantis Musikbuch-Verlag AG, Zurich
Né en Allemagne, Stephan Genz reçoit plusieurs prix internationaux, dont le prestigieux « Gramophone Award » à Londres. Il donne des récitals au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Philharmonie de Cologne, à la Monnaie de Bruxelles, à Paris, à Tokyo, aux Schubertiades de Feldkirch/Hohenems, dans divers festivals (Edimbourg, Maggio Musicale Fiorentino, Verbier), en France (Aix-en-Provence, Paris, Nantes, Lyon), ainsi qu’en tournées aux USA, au Japon ou encore en Amérique du Sud. Il joue en concert sous la direction de Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Jesús López-Cobos, Jan Latham-Koenig, Fabio Luisi, Georges Prêtre, Giuseppe Sinopoli, René Jacobs et Helmuth Rilling, Jacques Mercier, Kent Nagano, Nikolaus Harnoncourt, Kurt Masur. Parallèlement, il participe à des productions au Deutsche Oper Berlin, au Palais Garnier et au Théâtre du Châtelet à Paris, à Strasbourg, à Aix en Provence, à la Scala, à l’Opéra de Hambourg, au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra de Monte-Carlo, au Bolchoï de Moscou. Il a effectué de nombreux enregistrements et notamment Die tote Stadt de Korngold, le Requiem de Fauré, Harlekin dans Ariadne auf Naxos et Capriccio de Strauss.
A l’Opéra de Lausanne : Harlekin dans Ariadne auf Naxos (1998).
Eleonore Marguerre est lauréate des concours Marcello Viotti (2008), Leyla Gencer (2006), Boris Christoff (2009) et de la Competizione dell’Opera (2004).
Dernièrement, on a pu l’entendre incarnant Natascha dans Guerre et Paix à Nuremberg, Agathe dans Der Freischütz à l’Opéra de Leipzig, le rôle-titre de Manon et Saffi dans Le baron tzigane au Grand Théâtre de Genève, le rôle-titre d’Arabella à l’Opéra de Dortmund et de Wiesbaden, le Renard (Lisak) dans La petite renarde rusée à La Monnaie, la 1ère Dame dans Die Zauberflöte à l’Opéra de Paris, sous la direction de Philippe Jordan, Naïade dans une version concert d’Ariadne auf Naxos dirigée par Iván Fischer à Berlin et dans la IXe Symphonie de Beethoven à Heidelberg. Elle a également interprété Arminda dans La finta giardiniera à Glyndebourne, Les Cahiers de Nijinsky de Glanert à Bordeaux, Violetta dans La Traviata à Tours et Dortmund, Agathe dans Der Freischütz au Festival Domstufen d’Erfurt, Donna Anna dans Don Giovanni, Marguerite dans Faust et Armida dans Rinaldo, tous trois à Dortmund, Die Zauberflöte en tournée sous la direction d’Iván Fischer à Budapest, Amsterdam, Londres et Berlin.
En projet : La Traviata à l’Opéra de Nuremberg, Elisabeth dans la création mondiale de Frankenstein à La Monnaie, et Manon à Nuremberg.
Lauréate du Pour-cent culturel Migros en 2012 et 2013 ainsi que d’un troisième prix au Concours International de Musique de Chambre de Lyon en 2013, Lamia Beuque est titulaire d’un master de la Haute école de musique de Lausanne, obtenu dans la classe de Brigitte Balleys. Elle fait ses débuts à l’opéra avec Lazuli dans L’étoile de Chabrier et Prince Orlofsky dans Die Fledermaus. Elle interprète ensuite Mirabelle des Aventures du roi Pausole puis Kuchtik dans Rusalka au Grand Théâtre de Genève en 2012. Membre de l’Opéra Studio de l’Opéra de Strasbourg de 2013 à 2015, elle a interprété divers rôles, tels que Fidalma dans Il matrimonio segreto ou Mazet dans La Colombe de Charles Gounod. Durant la saison 2014-2015, elle fait ses débuts dans l’opéra rossinien avec le rôle-titre de La Cenerentola à l’Opéra de Ténériffe et le rôle de Rosina du Barbiere di Siviglia à l’Opéra de Florence.
Dernièrement, elle était Lola dans Cavalleria Rusticana à l’Opéra national du Rhin, Adalgisa dans Norma et Siebel dans Faust à l’Opéra de Ténériffe. Elle a récemment chanté Nicklausse dans Les contes d’Hoffmann à l’Opéra de Fribourg.
À l’Opéra de Lausanne : Annio dans La Clemenza di Tito (2018).
Jean-François Borras se produit actuellement dans les plus grands théâtres internationaux. Il interprète avec beaucoup de succès le Chevalier des Grieux à l’Opéra de Paris, à Valencia et au Staatsoper de Vienne, ainsi que Raimbaut dans Robert le Diable et Ismaele dans Nabucco à Covent Garden, le Chevalier de la Force à l’Accademia di Santa Cecilia, et Macduff au Théâtre des Champs-Elysées. Il se produit au Staatsoper de Vienne dans La Traviata, La bohème, Faust et Werther ainsi que dans Lakmé à Toulon, Un ballo in maschera à Munich, Thaïs à Sao Paulo, Béatrice et Bénédict au Matsumoto Festival, Lucia di Lammermoor à Avignon. Jean-François Borras a remplacé Jonas Kaufmann dans le rôle-titre de Werther au Metropolitan Opera, et y retournera pour La bohème, Rigoletto, Werther et Thaïs. Il chante sous la direction d’Alain Guingal, Evelino Pidò, Patrick Fournillier, Daniele Calegari, Fabrizio Carminati, Michel Plasson, Alain Altinoglu, Stéphane Denève, Roberto Abbado, Daniele Gatti, Roberto Rizzi Brignoli, Riccardo Frizza, Emmanuel Villaume, Dan Ettinger.
A l’Opéra de Lausanne : Alfred dans La Chauve-Souris (2018).
Membre de la troupe de l’Opéra de Francfort de 2013 à 2018, Björn Bürger y interprète les rôles de Masetto dans Don Giovanni, Harlekin dans Ariadne auf Naxos, Bengtsson dans Die Gespenstersonate, le rôle-titre d’Owen Wingrave de Britten, Schaunard dans La bohème, Papageno dans Die Zauberflöte, Dandini dans La Cenerentola, ou encore Astolfo dans L’Orlando Furioso, Pelléas, Georg dans Der Mieter, le Comte Almaviva dans Le Nozze di Figaro, Frank et Fritz dans Die tote Stadt de Korngold, Don Bucefalo dans Le cantatrici villane.
Parallèlement, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en Papageno dans une production de Die Zauberflöte mise en scène par Robert Carsen et en Don Giovanni à l’Opéra national d’Oslo. Il a également interprété Figaro dans Il Barbiere di Siviglia au Festival de Glyndebourne, Falke dans Die Fledermaus à Munich, sous la direction de Kirill Petrenko. Plus récemment, il était Billy Budd à Francfort Figaro dans Il barbiere di Siviglia au Semperoper de Dresde et à Stuttgart.
Il est lauréat de La Fondation Yehudi Menuhin et a remporté le concours de la Société polytechnique de Francfort, ainsi que le premier prix au Bundeswettbewerb Gesang Berlin.
En projet : Wolfram dans Tannhäuser à Amsterdam, Papageno à Glyndebourne, le rôle-titre de Don Giovanni et celui du Comte Almaviva dans Le nozze di Figaro à La Monnaie de Bruxelles, Guglielmo dans Cosi fan tutte à l’Opéra du Rhin Strasbourg.
Née en Suisse, Marie Lys se forme à Lausanne ainsi qu’au Royal College of Music à Londres, où elle obtient un master avec distinction ainsi qu’un diplôme d’opéra. Elle est lauréate du Premier Prix au concours d’opéra baroque Cesti en 2018 ainsi qu’au concours de Belcanto Vicenzo Bellini en 2017. Elle chante sous la direction de Michel Corboz, Laurence Cummings, Giampaolo Bisanti et Daniel Reuss. A l’opéra, elle interprète les rôles de Cleopatra (Giulio Cesare) au Bury Court Opera, Adelaide (Lotario) au Festival Haendel de Göttingen, Dalinda (Ariodante) au Festival Haendel de Londres et Asteria (Tamerlano) au Buxton Festival. Avec l’Ensemble Abchordis, elle remporte le premier prix au concours Göttinger Reihe Historischer Musik et publie deux enregistrements chez Sony DHM. Elle reçoit le soutien du Pour-cent culturel Migros et des Fondations Samling, Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, ainsi que du Drake Calleja Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Eurilla dans Orlando Paladino (2017), Lisa dans La Sonnambula (2018), Adèle dans La Chauve-Souris (2018), Amour dans Orphée et Eurydice (2019).
Jean-François Vinciguerra étudie l’art dramatique à l’ENSATT, l’art lyrique au Conservatoire de Paris avec Michel Roux et à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris avec Michel Sénéchal. Il se perfectionne auprès de Denise Dupleix et Lionel Sarrazin. A l’Opéra Bastille, il interprète Wagner de Faust ; à l’Opéra Comique, Bartolo du Barbiere di Siviglia et le baron Popoff dans La veuve joyeuse. Il se produit également dans Salome, Lucrezia Borgia, L’elisir d’amore, La damnation de Faust, Les contes d’Hoffmann…, sur de nombreuses scènes d’Europe et lors de grands festivals. En tant que comédien et metteur en scène, il remporte un vif succès au Théâtre du Petit Montparnasse avec son spectacle consacré à Jean Yanne, On n’arrête pas la connerie. À l’Opéra de Lausanne : Pickering dans My fair Lady (2015), Frank dans La Chauve-Souris (2018).
Pier-Yves Têtu étudie le chant auprès de Paul Guigue aux Conservatoires de Grenoble et Nevers, de Vivianne Zlomke-Dallinges, disciple de Rudolf Knoll, à Genève et bénéficie de précieux conseils de technique vocale de la part de nombreux chefs de chœurs. Il a également étudié l’harmonie et le contrepoint avec François Lusignan, parallèlement à des études d’accordéon classique à l’Institut André Thépaz de Chambéry. En 2010, il rejoint les chœurs de l’Opéra de Lausanne et du Festival Avenches Opéra.
Régulièrement sollicité comme soliste ou choriste dans différents concerts d’Oratorio en région Rhône-Alpes et en Suisse, il chante notamment sous la direction de Michel Corboz, Celso Antunes, Laurent Touche, Emmanuel Krivine, David Reiland, Arie Van Beek, Philippe Bérand et Jesús Lopez-Cobos. Il interprète le roi Ménélas dans La belle Hélène, Beppe dans Rita ou le mari battu, un frère d’Anna dans Les sept péchés capitaux de Kurt Weill.
À l’Opéra de Lausanne : il servo dans Un ballo in maschera (2010), Rigobert dans Les mousquetaires au couvent (2013), Pristchitch dans La veuve joyeuse (2014), Giuseppe dans La Traviata (2015), Jamie dans My fair Lady (2015), le notaire dans La fille du régiment (2016), Normanno dans Lucia di Lammermoor (2017).
Yuki Tsurusaki, soprano française, découvre la musique à six ans, en abordant le piano. Après ses études à Lyon, elle intègre la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Hiroko Kawamichi chez qui elle obtient son diplôme de Master.
Elle est lauréate la bourse Mosetti en 2014, ainsi que des concours Virginia Zeani à Turin, Leopold Bellan à Paris et Lavaur à Toulouse. Elle est dernièrement gagnante du premier prix au concours de Vienne en Voix à Vivonne.
Parmi les opéras dans lesquels elle s’est produite, on peut citer L’Enfant et les Sortilèges de Ravel à la salle Métropole de Lausanne, The Turn of the Screw de Benjamin Britten, ou encore The Telephone de Menotti dans le rôle de Lucy.
On l’entend à l’Opéra de Lausanne dans le rôle de La Gazelle dans Les Zoocrates de Thierry Besançon, ainsi que dans Fledermaus dans une mise en scène d’Adriano Sinivia et sous la baguette de Frank Beermann. Elle a également chanté les rôles de Micaëla et Frasquita dans Carmen de Bizet, en ayant préparé les rôles avec Béatrice Uria-Monzon et Antoine Palloc.
En concert, elle chante à Tokyo en 2017 et en 2018, elle fait ses débuts sur les planches américaines de Carnegie Hall avec le New York City Opera. La même année et pour deux années consécutives, elle est invitée à se produire au Festival des Jeunes Artistes en Sibérie avec le philharmonique de Khakassie.
Cette saison, on l’entendra à l’Opéra de Lausanne dans L’Auberge du Cheval Blanc de Benatzky sous la baguette de Jean-Yves Ossonce, ainsi que dans Rinaldo de Händel aux côtés de Philippe Jaroussky et sous la direction d’Andrea Marcon.
La comédienne Shin Iglesias est diplômée du Conservatoire de Lausanne où elle a obtenu le Premier Prix du Jury. Elle est également lauréate du Pour-cent culturel Migros. Elle a joué dans une soixantaine de pièces notamment sous la direction de Denis Maillefer, Massimo Furlan, Guillaume Béguin, Andrea Novicov, la compagnie Pasquier-Rossier, Philippe Soltermann, Gianni Schneider, Vincent Bonillo, Christian Denisart, Emilio Sagi. Elle collabore aussi en tant qu’assistante à la mise en scène et participe à des performances. Passionnée par la musique, l’écriture et la danse, elle a joué le rôle-titre de Bérénice de Racine, Puck dans Le Songe d’une Nuit d’Été de Shakespeare, Varia dansLa Cerisaie de Tchekhov, Macha dans Les Trois Sœurs de Tchekhov, La Petite dans Le Voyage en Suisse d’Antoine Jaccoud, La Comtesse Geschwitz dans Lulu de Frank Wedekind, Frieda dans Le Château de Kafka et Méphistophélès dans Faust de Goethe. Dernièrement elle a été dirigée par le réalisateur Bruno Deville pour la série Double vie.
En projet : Le rêve de Mesmer, avec le danseur Nicolas Turicchia (Anne Teresa de Keersmaker, Carolyn Carlson, Pina Bausch), le rôle de Jocaste dans Œdipe Roi.
À l’Opéra de Lausanne : l’assistante du réalisateur dans Le chanteur de Mexico (2017).
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Frank Beerman s’est distingué sur la scène internationale tant par ses interprétations en concert que par ses nombreux enregistrements, consacrés au répertoire de base et aux œuvres contemporaines ou aux redécouvertes. Il a reçu de nombreux prix, notamment les « Echo Klassik » de 2009 et 2015.
Parmi ses engagements récents figurent ses débuts avec l’Athens State Orchestra, le Philharmonia Orchestra London, l’Aalto Theater Essen et le Staatstheater Stuttgart. Avec les représentations en septembre 2018 du Götterdämmerung, Frank Beermann complète la fameuse Tétralogie de Wagner dans le cadre du Ring à Minden. Cet ambitieux projet, lancé en 2015 sous sa direction artistique, a rencontré un succès fulgurant et enflammé la presse internationale. Deux cycles complets du Ring sont prévus en 2019.
En projet : Ariadne auf Naxos à l’Opéra de Lausanne, ainsi que La symphonie Leningrad de Shostakovich
À l’Opéra de Lausanne : Die lustigen Weiber von Windsor (2014), La bohème (2017).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est constitué d’un noyau d’une quarantaine de choristes dont la plupart sont étudiants en classe de chant et de perfectionnement professionnel au Conservatoire de Lausanne ou dans d’autres conservatoires romands. Les choristes sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ses chefs, parmi les plus expérimentés, sont sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est régulièrement engagé par des orchestres ou des festivals, tant en Suisse qu’à l’étranger : Création de Haydn (décembre 2003 – direction Jerzy Semkow) et Stabat Mater de Rossini (février 2006 – direction Corrado Rovaris) dans le cadre des saisons de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Roland de Lully (version concert) au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (janvier 2004 – orchestre des Talens Lyriques, direction Christophe Rousset), Die Entführung aus dem Serail en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées (janvier 2005), La grotta di Trofonio (version concert) au Théâtre de Poissy (mars 2005 – Talens Lyriques direction Christophe Rousset), Nocturnes de Debussy au Septembre musical de Montreux 2007 (RSO Berlin, direction Marek Janowski).
En 2008 et 2010, on a pu l’entendre dans le cadre des saisons de l’OCL, sous la direction de Christian Zacharias : Te Deum de Bruckner (février 2008), Les Noces de Stravinski (décembre 2008, également à Saint-Gall) et IXe Symphonie de Beethoven (avril 2010).
Le Chœur participe en outre à de nombreuses tournées avec les productions de l’Opéra de Lausanne: Opéra de Vichy (Rigoletto en 2005, Il Turco in Italia en 2006, La veuve joyeuse en 2007, Carmen en 2008, Amelia al ballo en 2008 sous la direction de Arie Van Beek et La Traviata en 2009 sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli), Opéra Comique (Amelia al ballo de Menotti en mars 2007). En octobre 2008, l’Opéra de Lausanne et son cadre de chœur sont partis en tournée au Japon pour quatorze représentations de Carmen.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne a participé aux enregistrements discographiques du Nez de Chostakovitch, Roland de Lully et La grotta di Trofonio de Salieri. Il a également prêté son concours aux captations télévisées par la RTS de La fille de Madame Angot, de La Belle Hélène et, à l’occasion de la réouverture de l’Opéra, de L’elisir d’amore.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.
Diplômé en scénographie de l’Académie des Beaux-Arts de Venise, Adriano Sinivia part à Paris étudier dans les écoles de cirque et de mimodrame Annie Fratellini et Marcel Marceau. Ses mises en scène de Mezz’ora di luna et Una delle ultime sere di Carnovale pour la Biennale de Venise lancent sa carrière d’interprète et de créateur. L’Opéra de Paris lui confie sa première mise en scène d’opéra avec Stradella de César Franck. Suivront Les contes d’Hoffmann, Falstaff, Carmen, La petite renarde rusée, Les saltimbanques, L’auberge du cheval blanc, La cambiale di matrimonio, Il signor Bruschino et bien d’autres, dans de nombreuses maisons d’opéra. Récemment, pour le théâtre, il a mis en scène L’emberlificoteur de Carlo Goldoni, Arloc de Serge Kribus, New York City de David Mamet, L’oiseau vert de Carlo Gozzi. Actuellement, il participe en tant que comédien à plusieurs spectacles.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), Il barbiere di Siviglia (2009 et 2014), L’elisir d’amore (2012), La Cenerentola (2015), La Chauve-Souris (2018).
Enzo Iorio étudie l’architecture à la faculté de Naples. Il suit plusieurs formations sur le costume, le maquillage, la décoration et la scénographie, en Europe, ainsi qu’en Inde et en Afrique. Passionné de musique, il participe à différents groupes de recherche avant de se lancer dans l’aventure théâtrale tant en France qu’en Italie. Créateur vidéo, il réalise des bandes pour la publicité ainsi que des documentaires sur l’architecture ou le théâtre et fait des créations pour la danse. Parallèlement, il continue sa recherche dans les arts graphiques et part vivre à Paris, où il commence à créer décors et costumes pour des pièces de théâtre, le cirque et l’opéra, en collaboration avec plusieurs artistes et différents metteurs en scène. Il collabore depuis des années avec Adriano Sinivia, avec qui il a notamment réalisé deux opérettes pour le Capitole de Toulouse, Les saltimbanques et L’Auberge du Cheval blanc.
À l’Opéra de Lausanne : Monsieur de Pourceaugnac (2007), Il barbiere di Siviglia (2009), L’elisir d’amore (2012), Il barbiere di Siviglia également dans le rôle d’Ambrogio (2014), La Cenerentola (2015).
Fabrice Kebour est parmi les créateurs lumière les plus prolifiques de sa génération. Ces vingt dernières années, son travail a été présenté en Europe, ainsi qu’au Japon, aux Etats-Unis, au Moyen Orient et au Canada. Il a signé des lumières dans les théâtres les plus prestigieux tels que la Comédie Française, l’Opéra National de Paris, le Wiener Staatsoper, le Bregenzer Festpiele, le Teatro Alla Scala, les Arènes de Vérone et le Théâtre Royal de la Monnaie. En 2006, il éclaire les cérémonies olympiques d’ouverture et de clôture des jeux asiatiques de Doha, et participe en 2011 à l’exposition Light steaks, une rétrospective internationale organisée par la Prague Quadrennial of Performance Design and Space exhibit autour du travail des créateurs lumière ayant marqué leur génération. Il a été nominé pour le Molière du meilleur créateur lumière pour Camille C en 2005, Baby Doll en 2009 et Pluie d’Enfer en 2011.
À l’Opéra de Lausanne : Il barbiere di Siviglia (2009 et 2014), L’elisir d’amore (2012), Die Lustigen Weiber von Windsor (2014,) Le Petit Prince en création mondiale (2014).
D’origine vietnamo-laotienne, Konethong Vongpraseuth a grandi en France. Danseur et chorégraphe de danse hip-hop, il débute en autodidacte. Dès l’enfance, il s’intéresse aux milieux de l’art en commençant par la peinture, le dessin, le graffiti, puis tombe amoureux de la danse très jeune et fonde avec des amis la compagnie professionnelle S’poart, se nourrissant de styles de danse très variés (principalement la danse hip-hop).
Spécialiste également en acrobatie, burlesque, théâtre, magie, et arts du cirque, il a fait partie du Cirque Éloïze de Montréal durant 9 ans, ce qui lui a permis de parcourir le monde avec plus de 1’000 spectacles depuis 2009. Toujours avide de connaissances nouvelles, il a collaboré avec les plus grands chorégraphes contemporains dans diverses compagnies.