À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos.
Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte. Dans ce spectacle pour enfants, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Production
Festival d’Avignon
Coproduction
Opéra de Lausanne, Opéra de Limoges, Scène nationale du Sud-Aquitain (Bayonne), Théâtre Georges-Leygues (Villeneuve-sur-Lot)
Avec l’aide de Odéon – Théâtre de l’Europe Résidence à la FabricA du Festival d’Avignon
Texte d’Olivier Py
Première représentation au Festival d’Avignon, 2019 Édition Actes Sud – papier
Avec Clémentine Bourgoin, Pierre Lebon
Flannan Obé, Antoni Sykopoulos
Né à Grasse en 1965, Olivier Py entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1987 et commence dans le même temps des études de théologie. En 1995, il crée l’événement au Festival d’Avignon en signant la mise en scène de son texte La Servante, cycle de pièces d’une durée de vingt-quatre heures. En 1997, il prend la direction du Centre dramatique national d’Orléans, qu’il quitte dix ans plus tard pour diriger l’Odéon-Théâtre de l’Europe. En 2013, il devient le premier metteur en scène nommé à la tête du Festival d’Avignon depuis Jean Vilar. En 2023, il est nommé directeur du Théâtre du Châtelet à Paris. Parallèlement à ses activités de direction, Olivier Py est également auteur (publié principalement chez Actes Sud) et acteur. Avec son alter égo féminin, Miss Knife, il emmène son tour de chant dans le monde entier. Il signe une cinquantaine de mises en scène au théâtre et autant à l’opéra. Il a réalisé trois films, dont Le Molière imaginaire (sortie prévue en février 2024). En tant qu’artiste et citoyen, Olivier Py prend régulièrement position et s’engage dans de nombreux combats politiques ou sociétaux.
À l’Opéra de Lausanne : Le Vase de parfums (2005), Mam’zelle Nitouche (2019) et L’Amour vainqueur (2022)
Pierre-André Weitz fait ses premiers pas sur scène au Théâtre du Peuple de Bussang à l’âge de dix ans. Il y joue, chante, fabrique et conçoit décors et costumes jusqu’à ses vingt-cinq ans. Parallèlement, il étudie l’architecture à Strasbourg et rentre au Conservatoire d’art lyrique. Pendant cette période, il est choriste à l’Opéra national du Rhin. En 1989, il rencontre Olivier Py. Il réalise depuis tous ses décors et costumes. Il signe plus de 150 scénographies avec divers metteurs en scène, au théâtre comme à l’opéra (Jean Chollet, Michel Raskine, Claude Buchvald, Jean-Michel Rabeux, Ivan Alexandre, Jacques Vincey, Hervé Loichemol, Sylvie Rentona, Karelle Prugnaud, Mireille Delunsch, Christine Berg…). Cette recherche sur l’espace et le temps le pousse à se produire comme musicien ou comme auteur sur certains spectacles. Il enseigne la scénographie depuis plus de vingt ans à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Dernièrement, il a mis en scène Les Chevaliers de la Table ronde et Mam’zelle Nitouche, deux productions du Palazzetto Bru Zane.
À l’Opéra de Lausanne : La Vase de parfums (2005) et L’Amour vainqueur (2022).
Après ses début avec Pierre Barrat à l’Atelier lyrique du Rhin de Colmar, il chemine avec Fran- çois Tanguy et le Théâtre du Radeau pendant quelques années. En 2000, il retrouve Pierre André Weitz, qu’il avait rencontré lors d’une création au Théâtre du Peuple à Bussang en 1988 ; ce dernier lui présente Olivier Py. Depuis cette date, il réalise pour eux les lumières de leurs spectacle de théâtre et d’une soixantaine d’opéras en France et à l’étranger. Il a aussi créé les éclairages pour d’autres artistes tels qu’Ivan Alexandre, Pierre Lebon, Jacques Vincey, Kidjo et Isabelle Huppert au Festival d’Avignon