À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos.
Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte. Dans ce spectacle pour enfants, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Production
Festival d’Avignon
Coproduction
Opéra de Lausanne, Opéra de Limoges, Scène nationale du Sud-Aquitain (Bayonne), Théâtre Georges-Leygues (Villeneuve-sur-Lot)
Avec l’aide de Odéon – Théâtre de l’Europe Résidence à la FabricA du Festival d’Avignon
Texte d’Olivier Py
Première représentation au Festival d’Avignon, 2019 Édition Actes Sud – papier
Avec Clémentine Bourgoin, Pierre Lebon
Flannan Obé, Antoni Sykopoulos
Auteur, metteur en scène et acteur, Olivier Py a étudié à l’École nationale supérieure d’arts et techniques du théâtre de Lyon, puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, tout en suivant en parallèle des études de théologie.
En 1988, sa première pièce, Des oranges et des ongles, est mise en scène par Didier Lafaye. Il fonde sa propre compagnie la même année. Il est régulièrement invité par le Festival d’Avignon, où il crée notamment La Servante, histoire sans fin, un cycle de pièces sur 24 heures, et L’énigme Vilar, un hommage à l’acteur Jean Vilar présenté dans la Cour d’honneur du Palais des Papes en clôture de la 60e édition du festival.
Nommé à la direction du Centre dramatique national d’Orléans en 1998, il a été directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe de 2007 à 2011, puis se voit confier la direction du Festival d’Avignon depuis 2013.
À l’Opéra de Lausanne : mise en scène et lumières pour Le vase de parfums (2005) et Loriot dans Mam’zelle Nitouche (2019).
Très jeune, Pierre-André Weitz travaille comme comédien, chanteur, concepteur de décors et costumes au Théâtre du Peuple de Bussang. Il fait des études d’architecture puis entre au Conservatoire d’art lyrique et chante comme choriste à l’Opéra du Rhin. Avec plus de 150 créations scénographiques à son actif, il a collaboré, dès ses 18 ans, avec Jean Chollet, Michel Raskine, Claude Buchvald, Jean-Michel Rabeux, Ivan Alexandre, Jacques Vincey, Hervé Loichemol, Sylvie Rentona, Karelle Prugnaud, Mireille Delunch et Christine Berg.
Depuis sa rencontre avec Olivier Py, il réalise tous ses décors et costumes et a développé une pensée scénographique où les changements de décors répondent à une recherche dramaturgique et chorégraphique. Ainsi, pour Alceste à l’Opéra de Paris, il dessine en direct tous les décors de l’œuvre, affirmant une esthétique picturale de l’éphémère, métaphore de la musique. Il met également en scène La Serinette d’Olivier Py à Strasbourg, joué trois fois de suite dans des esthétiques et dispositifs différents, prouvant que la scénographie peut changer le sens et l’essence d’une œuvre sans la trahir.
Dernièrement, il a mis en scène Les chevaliers de la Table ronde avec la compagnie Les Brigands et le Palazetto Bru Zane. Il enseigne la scénographie depuis 20 ans à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.
À l’Opéra de Lausanne : il crée décors et costumes pour Le vase de parfums (2005).