Nouvelle production de l’Opéra de Lausanne
Une haine atavique de leurs familles respectives empêche Lucia Ashton et Edgardo Ravenswood de s’aimer au grand jour. Profitant du départ d’Edgardo, l’entourage d’Enrico fait croire à la jeune fille qu’elle a été trahie par son amant. Contrainte par son frère, Lucia épouse Arturo : la violence de la situation lui fait perdre la raison, au point d’assassiner son mari durant la cérémonie. Edgardo apprend que Lucia est morte et, fou de douleur, il met fin à ses jours.
Dramma tragico en deux parties
Livret de Salvatore Cammarano, d’après The Bride of Lammermoor de Walter Scott
Première représentation au Teatro San Carlo, Naples, le 26 septembre 1835
Éditions G. Ricordi & Co. Bühnen- und Musikverlag GmbH, Berlin
Version Jesús López Cobos
Nouvelle production de l’Opéra de Lausanne
La soprano néerlandaise mène depuis quelques années une brillante carrière internationale dans les registres de l’opéra et du concert, qui la fait inviter sur les principales scènes de la planète – Scala de Milan, Festival d’Aix-en-Provence, Festival Mostly Mozart de New York, Festival de Salzbourg, Festival d’Edimbourg… Parmi ses engagements actuels, on citera: Madame Herz dans le Schauspieldirektor de Mozart, Marguerite de Valois dans Les Huguenots et des projets autour d’Elizabeth Ire d’Angleterre et du bel canto à La Monnaie de Bruxelles, une version scénique de la Passion selon saint Jean de Bach au Châtelet, la Quatrième symphonie de Mahler et des lieder de Strauss avec l’Orchestre de la Résidence de La Haye, la Neuvième symphonie de Beethoven avec les Münchner Philharmoniker, des extraits de Così fan tutte (Fiordiligi) en version de concert au Schlosstheater de Potsdam, ainsi qu’Il delirio amoroso de Haendel avec l’Orchestre national d’Espagne à Madrid.
À l’Opéra de Lausanne: Lucia de Lammermoor (2017) et Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019).
Né à La Laguna, sur l’île de Tenerife, Airam Hernandez Delgado étudie le cor français au Conservatoire supérieur de Tenerife puis le chant au Conservatoire du Liceu de Barcelone. Il débute sa carrière sur la scène de l’Opernhaus de Zurich, d’abord comme membre de l’Opernstudio puis au sein de l’ensemble de solistes. Il prend part à la recréation de l’opéra récemment retrouvé Sardanapalo de Franz Liszt avec la Staatskapelle de Weimar et campe les rôles-titres de deux créations mondiales : celui d’Enrico Caruso dans Caruso a Cuba de Micha Hamel et celui de Federico García Lorca dans El Abrecartas de Luis de Pablo au Teatro Real de Madrid. Sa carrière internationale le conduit sur les scènes du Capitole de Toulouse, de l’Opéra de Dallas, du LAC de Lugano, de l’Elbphilharmonie de Hambourg, de La Fenice de Venise, ou encore de la Philharmonie de Paris, collaborant avec des chefs tels que Gustavo Dudamel, Teodor Currentzis, Giovanni Antonini, Nello Santi, James Conlon, Marco Armiliato, Ivor Bolton, Stéphane Denève, Kirill Karabits, Jukka-Pekka Saraste et Jesús López Cobos, et des metteurs en scène comme Barrie Kosky, Robert Wilson, Jürgen Flimm, David Pountney, Laurent Pélly, Robert Carsen et Stefano Poda. Cette saison, il fait ses débuts en Rodolfo (La bohème) à Pampelune et en Maître Pierre dans El Retablo de Maese Pedro de Manuel de Falla au Teatro Real de Madrid sous la direction de Pablo Heras-Casado ; il est également Tamino (Die Zauberflöte) à Palerme et Edgardo (Lucia di Lammermoor) à l’Opéra de Cologne. Ses projets : Grigori (Boris Godounov), Leicester (Maria Stuarda) et Erik (Der fliegende Holländer).
À l’Opéra de Lausanne : Lucia de Lammermoor (2017).
Cristina Segura est diplômée du Conservatoire Supérieur de Musique du Liceu de Barcelone avec la plus haute distinction, dans la classe de Dolors Aldea. Elle suit deux masters à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Nathalie Stutzmann, ainsi que les Udo Reinemann International Lied Master Classes du Conservatoire de Bruxelles. Elle est lauréate du 20e Concours Josep Mirabent et du prix de Lied des Jeunesses Musicales. Elle fait ses débuts à l’opéra dans les rôles de la sorcière dans Hänsel und Gretel, Zita dans Gianni Schicchi, le rôle-titre dans The Medium de Menotti et La Maman, La Tasse et La Libellule dans L’enfant et les sortilèges. Elle se produit lors de nombreux concerts en Espagne, notamment à l’Auditorium Manuel de Falla à Grenade, au Palau de la Música Catalana et à l’Auditorium de Gérone. Elle a chanté dans El imposible mayor, en amor le vence amor au Teatro de la Zarzuela avec Capella Mediterranea, sous la direction de Leonardo García Alarcón. Récemment, elle a enregistré le rôle-titre de Gaziel de Granados avec l’Orchestre de Cadaqués.
À l’Opéra de Lausanne : Pepa dans La Belle de Cadix (2016), L’autruche dans Les Zoocrates (2017), Alisa dans Lucia di Lammermoor (2017) et Teresa dans La Sonnambula (2018).
Pier-Yves Têtu étudie le chant auprès de Paul Guigue aux conservatoires de Grenoble et Nevers, ainsi que de Vivianne Zlomke-Dallinges, disciple de Rudolf Knoll, à Genève. Il a également étudié l’harmonie et le contrepoint avec François Lusignan, parallèlement à des études d’accordéon classique à l’Institut André Thépaz de Chambéry. En 2010, il rejoint les choeurs de l’Opéra de Lausanne et du Festival Avenches Opéra. Régulièrement sollicité comme soliste ou choriste dans différents concerts d’oratorio en région Rhône-Alpes et en Suisse, il chante notamment sous la direction de Michel Corboz, Celso Antunes, Laurent Touche, Emmanuel Krivine, David Reiland, Arie van Beek, Philippe Bérand et Jesús López Cobos. Il interprète Ménélas dans La belle Hélène, Beppe dans Rita ou le mari battu, un frère d’Anna dans Les Sept péchés capitaux de Kurt Weill.
À l’Opéra de Lausanne : Un ballo in maschera (2010), Les mousquetaires au couvent (2013), Die lustige Wittwe (2014), La Traviata (2015), My fair Lady (2015), La fille du régiment (2016), Lucia di Lammermoor (2017) et La belle Hélène (2019).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.