Créée en 2010 avec l’aide des pouvoirs publics, la Route Lyrique de l’Opéra de Lausanne prolonge une politique unique en Suisse romande d’insertion professionnelle de chanteurs et instrumentistes diplômés des hautes écoles de musique de la région, accompagnés de techniciens du spectacle en fin d’apprentissage.
Cette opération unique en Suisse de décentralisation lyrique permet aux amateurs d’opéra de découvrir en famille et dans une ambiance estivale le travail d’une grande institution comme l’Opéra de Lausanne.
C’est après le succès de Phi-Phi qu’Henri Christiné, genevois de naissance, décline à nouveau un titre en double syllabe. Dédé raconte l’histoire d’un marchand de chaussures qui, pour attirer les clients, transforme sa boutique en music-hall, peuplé de danseuses en tenues légères. Christiné s’inspire des rythmes syncopés en vogue outre-Atlantique pour composer cette oeuvre qui peut être qualifiée comme l’une des premières comédies musicales françaises.
Première le 6 juin 2021 à l’ Opéra de Lausanne suivie de la tournée dans le canton de Vaud et en Suisse romande.
Opérette en 3 actes
d’Henri Christiné, livret d’Albert Willemetz
Présentée pour la première fois au Théâtre des Bouffes Parisiens
à Paris le 10 novembre 1921
Éditions Salabert, représentées par G. Ricordi & Co. Bühnen
und Musikverlad GmbH, Berlin
Arrangement de Robin Melchior
Nouvelle production Opéra de Lausanne
Costumes confectionnés dans les ateliers de l’Opéra de Lausanne
sous la direction d’Amélie Reymond, en collaboration avec Karolina Luisoni.
Le baryton suisse étudie à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux, avant de déménager à Londres pour y travailler avec Prof. Rudolf Piernay à la Guildhall School of Music and Drama, où il obtient un Artist Diploma avec distinction. Il travaille également avec Dame Felicity Lott, François Le Roux, Eugene Asti ou Graham Johnson, qu’il assiste notamment pour son dernier ouvrage sur la vie de Francis Poulenc, « Poulenc: The Life in the Songs », paru aux éditions Liveright. Il chante plusieurs rôles pour l’Opéra de Lausanne, dont le rôle-titre de l’opérette Dédé de Christiné, Melchior dans Amahl et les Visiteurs du Soir de Menotti, Maximilian dans Candide de Bernstein ou encore Urbain dans la Vie Parisienne d’Offenbach. et y crée des récitals pour enfants ainsi qu’un workshop durant les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Lausanne en 2020. On l’y entend également chanter le Berliner Requiem de Weill lors du concert exceptionnel du choeur de l’Opéra. Il travaille pour le LSO (London Symphony Orchestra) à plusieurs reprises (Journée découverte autour de la musique de Michael Tippett, soliste pour la Nelson Messe de Haydn ou curateur d’un récital dans la série « Futur: les voix musicales de notre temps »), la BBC (« Immersion dans la musique de Detlev Glanert ») ou le Wigmore Hall (groupes d’études autour de la musique vocale de Schumann, de Ravel, un récital de musique contemporaine et un récital de mélodies françaises). Il fait partie du French Song Exchange entre le Wigmore Hall et la Salle Cortot à Paris, où il a la chance de faire ses débuts en 2019 et de revenir régulièrement s’y produire. Le chanteur, artiste de la fondation Samling, reçoit le titre d’ambassadeur de la mélodie par le festival Oxford Lieder pour l’année 2020. Il entre dans le placement de concerts du Pour-cent culturel Migros, dont il est également boursier, ainsi que des fondations Friedl-Wald et Colette Mosetti. Il participe à la finale du prestigieux concours Kathleen Ferrier de Londres et est également finaliste du Young Classical Artist Trust en 2022. Il remporte l’English Song Prize en 2020, le deuxième prix et le prix du public au concours Kattenburg en 2019, le troisième prix et tous les prix spéciaux de l’édition 2022 ainsi que le deuxième prix au Somerset Song Prize. Ses engagements futurs comprennent le SongStudio 2023 au Carnegie Hall de New York avec Renée Fleming, une série de récital en Angleterre et au Canada avec le pianiste Cole Knutson pour le festival Oxford Lieder notamment, le rôle de Maximilian dans Candide de Bernstein à l’Opéra de Lausanne, ainsi que la reprise de My fair Lady.
À l’Opéra de Lausanne: My fair Lady (2015), La Belle de Cadix (Route Lyrique 2016), L’Orfeo (2016), La vie parisienne (2016), Amahl et les visiteurs du soir (2017), Les chevaliers de la table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021) et Candide (2022).
Après une licence d’italien, Laurène Paternò intègre la Haute école de musique de Lausanne en bachelor et y obtient un master de soliste en 2019. Dans ce cadre, elle participe à une création musicale suisse donnée à Rio de Janeiro à l’occasion des Jeux olympiques de 2016. Elle interprète en outre les rôles de Blanche de la Force (Dialogues des Carmélites) et de Susanna (Le nozze di Figaro). Elle fait ensuite ses débuts en tant que Serpina (La serva padrona) dans une production de l’Opéra de Lausanne donnée au Bhoutan en 2018. Elle se produit au Nouvel Opéra de Fribourg en campant les rôles de Sofiya, Yelena et un agent du KGB dans Laïka, le chien dans l’espace de Russell Hepplewhite. En 2020, elle fait partie de la programmation de l’Opéra Comique de Paris pour une reprise de Laïka, le chien dans l’espace. Elle est aussi Fille-Fleur dans Parsifal au Grand Théâtre de Genève en 2021, et Mélusine dans une reprise des Chevaliers de la Table ronde à l’Opéra Grand Avignon. Elle a fait ses débuts en 2022 au Théâtre des Champs-Elysées et au Théâtre de Caen dans le rôle de Despina (Così fan tutte), nouvelle production de Laurent Pelly et Emmanuelle Haïn, ainsi qu’au Festival de Glyndebourne pour doubler le rôle de Thérèse dans Les mamelles de Tirésias de Poulenc (mise en scène de Laurent Pelly). Elle remporte le 1er prix du concours Kattenburg à l’Opéra de Lausanne en 2019 et le 2e prix du concours Corsica Lirica en 2021.
À l’Opéra de Lausanne : La serva padrona (Bouthan 2018), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La belle Hélène (2020) et Dédé (Route Lyrique 2021).
Le ténor franco-suisse Maxence Billiemaz étudie le chant à la Haute école de musique de Genève. Il apparaît sur scène dans des rôles comme. Nemorino (L’elisir d’amore) ou Bastien (Bastien et Bastienne). Il participe aux enregistrements d’Ascanio de Saint-Saëns au Grand Théâtre de Genève et de La Sorcière d’Erlanger au Victoria Hall. Il chante en soliste dans des ensembles tels que la Cappella Mediterranea, l’Ensemble Vocal de Lausanne, le Chœur de Chambre de Na- mur, Orlando ou Les Talens Lyriques. Il se produit aussi dans des comédies musicales comme Kiss Me, Kate de Cole Porter (où il est Bill Calhoun) ou Cabaret de John Kander (en Clifford Bradshaw).
À l’Opéra de Lausanne : Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021), Werther (2022), My Fair Lady (2022), Cendrillon (2023) et Die Zauberflöte (2024).
Mezzo-soprano franco-italienne née à Milan, Béatrice Nani intègre en 2014 la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Brigitte Balleys et obtient son master de chant en 2019. Elle se perfectionne aujourd’hui auprès de Jeanne-Michele Charbonnet. Passionnée par le théâtre, elle se forme auprès de Gaëlle Bourgeois et Fiona Chauvin à Paris, et reçoit les précieux conseils de Thierry Pillon, Jean-Yves Ruf et Shin Iglesias. En 2016, elle fait ses débuts à Genève et crée le rôle d’Ella Maillart dans Le Ruisseau noir de Guy-François Leuenberger au Théâtre du Grütli. Elle interprète ensuite Loïs dans Kiss Me, Kate de Cole Porter au Théâtre du Galpon. On a également pu l’entendre dans le Requiem de Bottesini au Victoria Hall. En 2022, elle fait ses débuts en France et interprète La Mère dans l’opéra contemporain pour enfants Le Petit Chaperon rouge de Guy-François Leuenberger à l’Opéra de Tours. En 2023, elle chante le rôle- titre dans Carmen de Bizet en tournée en Suisse. Au cours de la saison 2023/24, elle est Mercedes dans Carmen et Didon dans Dido and Aeneas. On peut l’entendre également dans la Misa a Buenos Aires de Palmeri et en concert avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Marc Leroy-Calatayud. Artiste engagée, elle crée la compagnie Les Rocambolantes avec la pianiste Émilie Roulet et porte de nombreux projets de spectacles et de médiation en faveur des jeunes publics et des publics empêchés. Le spectacle Mimi and the Blondies qu’elle monte avec la soprano Anne-Sophie Petit remporte le prix Lavaux Classic
À l’Opéra de Lausanne : La Vie parisienne (2016), Le Chanteur de Mexico (2017), Cendrillon (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021), Candide (2022), Orphée aux Enfers (2023).
Formé pour la comédie à l’E.N.S.A.T.T et à l’Ecole Florent, Richard Lahady étudie également le chant. Il débute à l’Opéra de Saint-Etienne et, dans cette même ville, participe au Festival Massenet. Ces dernières années, l’Opéra de Lausanne lui a offert de nombreux rôles. On a pu l’entendre en Langlois dans Les Mousquetaires au couvent à l’Opéra Comique. Il participe aussi régulièrement aux productions de l’Opéra de Paris et de l’Opéra de Lyon, ainsi qu’à de nombreux festivals français et suisses.
À l’Opéra de Lausanne : Die lustige Wittwe (2014), My fair Lady (2015), La vie parisienne (2016), Le chanteur de Mexico (2017), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La belle Hélène (2019) et Dédé (Route Lyrique 2021).
Félix Le Gloahec commence par les musiques actuelles (piano, batterie, guitare) avant d’intégrer en 2011 le Conservatoire de Grenoble dans la classe de Cécile Fournier. Il obtient en 2021 son master à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux. Il rejoint l’Opéra Studio de Bienne la même année.
En 2018, il intègre le chœur de l’Opéra de Lausanne et l’Ensemble Vocal de Lausanne en 2020.
On a pu l’entendre dans : Gallantry, A Soap Opera de D. Moore, Le Dialogue des Carmélites de F.Poulenc, Written on Skin de G. Benjamin.
En septembre 2021, il sera Don Alfonso dans Così fan tutte à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Fribourg, dans une production de l’HEMU.
Pier-Yves Têtu étudie le chant auprès de Paul Guigue aux conservatoires de Grenoble et Nevers, ainsi que de Vivianne Zlomke-Dallinges, disciple de Rudolf Knoll, à Genève. Il a également étudié l’harmonie et le contrepoint avec François Lusignan, parallèlement à des études d’accordéon classique à l’Institut André Thépaz de Chambéry. En 2010, il rejoint les choeurs de l’Opéra de Lausanne et du Festival Avenches Opéra. Régulièrement sollicité comme soliste ou choriste dans différents concerts d’oratorio en région Rhône-Alpes et en Suisse, il chante notamment sous la direction de Michel Corboz, Celso Antunes, Laurent Touche, Emmanuel Krivine, David Reiland, Arie van Beek, Philippe Bérand et Jesús López Cobos. Il interprète Ménélas dans La belle Hélène, Beppe dans Rita ou le mari battu, un frère d’Anna dans Les Sept péchés capitaux de Kurt Weill.
À l’Opéra de Lausanne : Un ballo in maschera (2010), Les mousquetaires au couvent (2013), Die lustige Wittwe (2014), La Traviata (2015), My fair Lady (2015), La fille du régiment (2016), Lucia di Lammermoor (2017) et La belle Hélène (2019).
Titulaire d’un master interprétation de la Haute École de Musique de Lausanne obtenu en 2020, Clémentine Bouteille s’intéresse à un large répertoire, qui embrasse l’opéra, l’opérette, mais également l’oratorio. On a pu l’entendre en soliste dans les Vêpres solennelles de Mozart, le Requiem de Jean Gilles et le Requiem de Saint-Saëns. Elle a chanté dans King Arthur et le rôle-titre de Didon et Énée de Purcell. Elle apprécie particulièrement les spectacles de création et a participé à la constitution du trio chant, violon et piano « Madame rêve », ainsi qu’au spectacle de magie « Rêverie ». Elle se produit régulièrement avec son trio AimOson dans un spectacle intitulé « Porcelaines ». Clémentine Bouteille est également professeure de chant. Au bénéfice d’une formation auprès du phoniatre / ostéopathe Jean- Blaise Roch, elle met en avant dans son enseignement une approche technique et ostéopathique fondée sur le bien-être postural et vocal. En août 2022, elle a eu le plaisir de camper Papagena dans Die Zauberflöte avec la troupe Ouverture Opéra à Sion. Elle se produit régulièrement au sein du Choeur de l’Opéra de Lausanne.
À l’Opéra de Lausanne : Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021) et Werther (2022).
Mathilde Opinel commence ses études de chant au sein des maîtrises de l’Opéra de Lyon puis du CRR de Paris. Titulaire d’une licence en musicologie à la Sorbonne, elle obtient en juin 2015, un master à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux. Elle est membre de l’Opéra de Lausanne depuis 2012.
Yuki Tsurusaki se forme vocalement auprès de Hiroko Kawamichi à la Haute école de musique de Lausanne. Depuis son plus jeune âge, elle aime la scène: pratiquant le piano ainsi que la danse, elle est une artiste aussi à l’aise dans le répertoire dansé que chanté. Soucieuse de toucher son public, elle accorde beaucoup d’importance à l’interprétation et à son rapport au corps qu’elle développe notamment avec Armand Deladoëy et Enmando. Elle est lauréate de la bourse Mosetti pendant ses études, ainsi que des premiers prix aux concours de Vienne en Voix et Léopold Bellan à Paris. Dans le répertoire opératique, elle chante notamment les rôle de Lucy dans The Telephone de Menotti, Miles dans The Turn of The Screw, Micaëla et Frasquita de Carmen, ainsi que dans des création comme Il gatto con gli stivali de Rinaldo Bellucci à l’Opéra de Turin. Elle se produit dans divers festivals au Japon, en Russie, ainsi qu’aux États-Unis. Elle se perfectionne avec des personnalités telles que Ludovic Tézier, Béatrice Uria-Monzon, Antoine Palloc et Nadine Denize.
À l’Opéra de Lausanne : Les Zoocrates de Thierry Besançon (2017), Die Fledermaus (2018), Dédé (Route Lyrique 2021), Le Petit Chaperon rouge de Guy-François Leuenberger (2021), L’Auberge du Cheval Blanc (2021), Orphée aux Enfers (2023).
Ludmila Schwartzwalder est une mezzo-soprano française, diplômée d’un master concert de l’HEMU en 2021 (classe de Brigitte Balleys). Passionnée par les langues étrangères, elle est également diplômée d’un bachelor en anglais, allemand et suédois. Elle chante régulièrement avec l’ensemble féminin autogéré Diaphane, ainsi que l’Ensemble Vocal de Lausanne et la Cappella Amsterdam, dirigés par Daniel Reuss. Elle est aussi soliste dans des créations de musique contemporaine et dans un répertoire d’oratorio. En 2020, elle est finaliste du concours des Nuits lyriques de Marmande dans la catégorie mélodies. En 2021, elle remporte le prix spécial Fauré – Séverac au Concours d’interprétation de la mélodie française à Toulouse. En septembre 2021, elle campe le rôle de Dorabella (Così fan tutte) à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Fribourg (une coproduction HEMU, HEM Genève et Opéra de Fribourg). En mai 2022, elle crée le rôle-titre du Chat botté d’Etienne Crausaz à l’Opéra des Champs.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2022).
Chef de chant et pianiste, Jean-Philippe Clerc travaille actuellement à l’Opéra de Lausanne ainsi que pour les classes de chant et l’Atelier lyrique de la Haute École de Musique de Lausanne. En parallèle de ses engagements institutionnels, il prépare de nombreux chanteurs pour leurs rôles opératiques ou concert d’oratorio et se produit régulièrement en concert en tant qu’accompagnateur à travers l’Europe et l’Asie. Après avoir obtenu son diplôme de piano au Conservatoire de Genève, il se perfectionne auprès d’Esther Yellin au sein de la Fondation Neuhaus. Passionné de chant qu’il a étudié auprès de Frédéric Gindraux, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers l’accompagnement et le coaching de chanteurs dans différentes hautes écoles de musique ainsi qu’aux opéras de Fribourg, Reims, au Grand Théâtre de Genève ainsi qu’au Festival Avenches Opéra. Depuis plusieurs années, Jean-Philippe Clerc s’est également mis à la direction. Ainsi, en tant que maestro al cembalo, il a dirigé les opéras Alcina de Haendel et Così fan tutte à Sion, de même que La serva padrona de Pergolèse, mise en scène par Éric Vigié dans une production de l’Opéra de Lausanne en tournée au Bhoutan. Durant l’été 2021, il dirige l’opérette Dédé de Christiné dans le cadre de la Route Lyrique de l’Opéra de Lausanne. La préparation ainsi que la direction du choeur de l’Opéra de Lausanne lui ont été confiées sur différents projets comme Mam’zelle Nitouche de Hervé ou Gli amori di Teolinda de Meyerbeer.
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy-Lausanne. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madama Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier, de My Fair Lady à l’Opéra de Marseille, d’Un ballo in maschera à l’Opéra de Nancy et de Tannhäuser à l’Opéra national de Lyon. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2011), My Fair Lady (2015), La Vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et Dédé (Route Lyrique 2021), My Fair Lady (2022) et Davel (2023).
Né à Genève en 1974, il a étudié et séjourné en Suisse, au Canada et en Suède. Formé en architecture à Lausanne, diplômé de l’école de film de Vancouver, Sébastien Guenot place la narration intuitive au cœur de son travail artistique, avec un goût prononcé pour l’exploration du monde des rêves, de l’inconscient et de l’onirisme. Qu’il s’agisse de composer une atmosphère spatiale, communiquer une
histoire ou mettre en scène une émotion, sa démarche s’attache constamment à imaginer une relation unique entre un contenu et une forme.
Situé entre l’imaginaire mystique ancien et l’art contemporain, son langage narratif est multiple, de la même manière que sa pratique du dessin, de la sculpture, de la peinture, du son, de la photographie, du
graphisme, de l’image en mouvement, de la scénographie et de l’architecture peuvent l’être.
À l’Opéra de Lausanne : Pierre et le loup (2006 et 2011), Les moutons bleus (2008), Phi-Phi (2014), L’enfant et les sortilèges (reprise en 2015), La Belle de Cadix (2016) et Amahl et les visiteurs du soir (2017).
Après une formation de costumière de théâtre Amélie Reymond est engagée à l’Opéra de Lausanne comme couturière et habilleuse de 2002 à 2009. Elle participe à la réalisation de nombreux costumes pour diverses productions d’opéra. C’est dans ce contexte qu’on lui confie également la réalisation complète des costumes pour Les moutons bleus, en 2008, et pour L’enfant et les sortilèges, en 2010. Elle ouvre son propre atelier en 2007, où elle crée et réalise des costumes pour divers théâtre, comédies musicales, danse et expositions. Elle est nommée responsable adjointe du service costumes de l’Opéra de Lausanne de 2009, puis responsable du service costumes en 2016. De 2012 à 2016, elle est également responsable des costumes pour Avenches Opéra ; elle y travaille comme assistante du costumier pour la production de Carmen, en 2014, et signe sa première création de costumes d’opéra en 2015 pour Il barbiere di Siviglia.
À l’Opéra de Lausanne : elle crée les costumes de La Belle de Cadix (Route Lyrique 2016), Les Zoocrates (2017) et Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019).