la visite du roi George II témoigne d’une fidélité inespérée de la cour au musicien à l’origine de l’introduction de l’opéra italien en Angleterre. En ce printemps 1735, Hændel en conflit avec la compagnie rivale à la sienne, est au bord de la faillite. Prenant pour livret le roman en vogue de chevalerie d’Arioste foisonnant d’épisodes merveilleux, le compositeur surprend et assure par là même à son opéra un succès retentissant. Jamais mieux que dans Alcina, Hændel n’a réussi à donner une humanité à ses personnages notamment dans leur souffrance amoureuse respective. La beauté des airs de cette partition a résisté au traitement alors imposé à ce répertoire : la marque d’un chef-d’œuvre intemporel, restitué aujourd’hui par Diego Fasolis.
Formé à Zurich, Paris et Crémone, Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste – acteur notamment de brillantes intégrales Bach, Buxtehude, Mozart, Mendelssohn, Franck et Liszt – avant de se tourner vers la direction. À la tête depuis 1993 du Coro della Radiotelevisione svizzera et depuis 1998 de l’ensemble I Barocchisti, il dirige plus de 250 œuvres, de la Renaissance jusqu’au 20e siècle, qu’il a souvent lui-même portées à la lumière. Il s’est vu pour cela décerner un doctorat honoraire en 2011 par le pape Benoît XVI, saluant son engagement en faveur de la musique sacrée. Invité régulier du Festival de Salzbourg, il dirige la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein avec le Concentus Musicus de Vienne et le chœur Arnold Schönberg. Plus récemment, la Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il dirige ensuite dans Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Hændel. En 2017, il y dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Parmi ses récents ou futurs engagements: La finta giardiniera à la Scala et à Shanghai, L’incoronazione di Poppea à la Staatsoper de Berlin, La sonnambula à la Deutsche Oper de Berlin, Agnese de Paër et Così fan tutte au Teatro Regio de Turin, Dorilla in Tempe à la Fenice, Il turco in Italia à la Scala, Lo sposo di tre, e marito di nessuna de Cherubini à l’Opéra de Florence, Farnace de Vivaldi au Théâtre Malibran à Venise, Alessandro de Haendel avec le Kammerorchester Basel à Göttingen, Paris et Bâle. En 2019, Diego Fasolis a été nommé dans la catégorie « chef d’orchestre de l’année » aux International Opera Awards.
À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019), Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019) et Alcina (2022).
À la recherche d’une rigoureuse unité esthétique et conceptuelle pour un théâtre fondé sur tous les arts, Stefano Poda a toujours développé son propre langage en réunissant les fonctions de metteur en scène, dessinateur de décors et de costumes, créateur de lumières, ainsi que celle de chorégraphe. En 2019, il reçoit le Prix Claude Rostand pour sa production d’Ariane et Barbe-Bleue (Dukas) au Théâtre du Capitole de Toulouse. Il réalise plus d’une centaine de productions à travers le monde, dont: la nouvelle production de Tosca (2021) au Bolchoï de Moscou; Nabucco, inauguration du Théâtre national de Corée en 2021 et au Teatro Colón de Buenos Aires (2020/22); Roméo et Juliette (2018) au NCPA de Pékin; Boris Godounov (2017) et Andrea Chénier (2015) à l’Opéra national de Corée; Fosca et Titan de Mahler au Théâtre municipal de São Paulo (2016); L’elisir d’amore à Strasbourg (2016); Otello à Budapest (2015); Tristan und Isolde lors de l’ouverture de la 77e édition du Maggio Musicale Fiorentino. Son Faust (2015), son Turandot (2018) et son Thaïs au Teatro Regio de Turin, ont été diffusés dans les salles de cinéma du monde entier.
À l’Opéra de Lausanne: Ariodante et Faust (2016), Lucia de Lammermoor (2017, diffusée par Arte TV), Les Contes d’Hoffmann (2019) et Alcina (2022)
La soprano néerlandaise mène depuis quelques années une brillante carrière internationale dans les registres de l’opéra et du concert, qui la fait inviter sur les principales scènes de la planète – Scala de Milan, Festival d’Aix-en-Provence, Festival Mostly Mozart de New York, Festival de Salzbourg, Festival d’Edimbourg… Parmi ses engagements actuels, on citera: Madame Herz dans le Schauspieldirektor de Mozart, Marguerite de Valois dans Les Huguenots et des projets autour d’Elizabeth Ire d’Angleterre et du bel canto à La Monnaie de Bruxelles, une version scénique de la Passion selon saint Jean de Bach au Châtelet, la Quatrième symphonie de Mahler et des lieder de Strauss avec l’Orchestre de la Résidence de La Haye, la Neuvième symphonie de Beethoven avec les Münchner Philharmoniker, des extraits de Così fan tutte (Fiordiligi) en version de concert au Schlosstheater de Potsdam, ainsi qu’Il delirio amoroso de Haendel avec l’Orchestre national d’Espagne à Madrid.
À l’Opéra de Lausanne: Lucia de Lammermoor (2017) et Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019).
Franco Fagioli se distingue tant par la qualité de ses interprétations que par la beauté de sa voix et l’excellence de sa technique, qui lui permet d’embrasser trois octaves. Parmi les temps forts de sa saison 2021/22, on citera: Arsace dans Partenope de Haendel pour ses débuts au Teatro Real de Madrid (où il a d’ores et déjà été réinvité pour Achille in Sciro et Mitridate, re di Ponto), Nerone dans Agrippina à la Staatsoper de Hambourg, ainsi que sa participation à une nouvelle production de Giulio Cesare au Théâtre des Champs-Elysées. Il a également enregistré des airs de Mozart au côté du Kammerorchester Basel et partira en tournée à travers l’Europe avec ce programme. Pour le futur, Franco Fagioli prendra part à une nouvelle production d’Alessandro nell’Indie au Festival baroque de Bayreuth, partira en tournée avec Ariodante en compagnie d’Il Pomo d’Oro et animera divers projets autour du «dernier castrat» Giovanni Velluti.
À l’Opéra de Lausanne : L’Artaserse (2012).
La soprano lausannoise Marie Lys s’est formée à la Haute Ecole de Musique de Lausanne puis au Royal College of Music de Londres. Lauréate des Premiers Prix au Concours d’opéra baroque Cesti (2018) et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini (2017), elle collabore avec des chefs de renom tels que Diego Fasolis, Christophe Rousset, Fabio Biondi, Leonardo Garcìa Alarcòn, Emmanuelle Haïm et Michel Corboz et se produit avec des orchestres tels que Europa Galante, Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de CHambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et les Musiciens de Prince-Monaco. Elle interprète les rôles de Ginevra (Ariodante) et d’Adelaide (Lotario) au Festival haendel de Göttingen, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Servilia (La Clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève et tout récemment elle remplace au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Haendel au Maggio Musicale Fiorentino.
Pour le label Naïve, Marie a enregistré l’opéra inédit de Vivaldi Argippo sous la baguette de Fabio Biondi avec Europa Galante. Toujours avec Maestro Biondi, elle chante Belezza dans Il Trionfo del Tempo et del Disinganno de Haendel à Grenade, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le Festival Chopin et son Europe à Varsovie.
Elle apparaîtra prochainement dans Tamerlano de Vivaldi à la faveur d’une tournée italienne dirigé par Ottavio Dantone, ainsi que dans Thésée de Lully au Theater an der Wien, au Bozar de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Elysées sous la baguette de Christophe Rousset.
Consacré à des airs inédits d’opéras baroques, son premier album solo avec l’ensemble Abchordis, Amate Stelle, sera publié en janvier 2023 chez Glossa. Marie a bénéficié à ses débuts, du soutien Pour-cent culturel Migros et des Fondations Leenaards, Dénéreaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, Samling, Drake Calleja Trust et Josephine Baker Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando Paladino (2017), La Sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019) et Alcina (2022).
Après un diplôme de flûte traversière, Marina Viotti s’essaie au jazz, au gospel, au heavy metal et, un diplôme de hautes études littéraire (hypokhâgnes) en poche, part s’installer à Vienne pour débuter l’étude du chant lyrique auprès de Heidi Brunner en 2011. En 2013, elle intègre la classe de Brigitte Balleys à l’HEMU, où elle obtient un master de soliste. Elle se perfectionne ensuite dans le belcanto auprès de Raúl Gimenez à Barcelone. Elue en 2019 «Meilleure jeune chanteuse de l’année» aux International Opera Awards, elle remporte de nombreux prix dans différents concours: finaliste du concours Operalia en 2018, 3e prix du Concours de Genève en 2016, 1er prix du concours Kattenburg à Lausanne en 2017, prix international du belcanto au Festival Rossini de Wildbad en 2015.
Ses rôles importants à l’opéra incluent: Rosina (Il barbiere di Siviglia) au Bolchoï, Mélibéa (Il viaggio a Reims) et Nicklausse/La Muse (Les contes d’Hoffmann) au Liceu de Barcelone; Arsace (Aureliano in Palmira) et Isabella (L’Italiana in Algeri) au Festival Rossini de Wildbad puis au Théâtre de Lucerne, où elle a également interprété la Grande-duchesse de Gerolstein et Elisabetta (Marie Stuart); Stéphano (Roméo et Juliette) à la Scala, Rosina et Olga (Eugène Onéguine) à l’Opéra du Rhin; Maddalena (Rigoletto) à l’Opernhaus de Zurich et à la Bayerische Staatsoper de Munich. Elle a également fait partie de la troupe des Jeunes solistes du Grand Théâtre de Genève pendant deux ans. Désireuse d’explorer d’autres voies et de rapprocher les genres et les gens, Marina Viotti créée des projets qui font appel tant au répertoire lyrique qu’au cabaret, au jazz et à la chanson.
À l’Opéra de Lausanne: Die Zauberflöte (2015), Amahl et les visiteurs du soir (2017), «Music has no borders» (2020 – concert).
Considéré comme l’un des plus fins spécialistes de Haendel de sa génération, Juan Sancho campe les rôles de Lurcanio (Ariodante) à l’Opéra de Lausanne, Grimoaldo (Rodelinda) à l’English National Opera, au Teatro Real de Madrid et au Théâtre des Champs-Elysées, Oronte (Alcina) au Bolchoï, Bajazet (Tamerlano) à Madrid et Tempo (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) à Madrid. Il a sorti un album solo dédié à Haendel baptisé «The Seven Deadly Sins» et enregistré également du Haendel au côté de Nuria Rial pour Deutsche Harmonia Mundi («Human Love, Love Divine»). Il a collaboré avec de nombreux chefs, parmi lesquels Michel Corboz, William Christie, Fabio Biondi, Jordi Savall, Diego Fasolis, Marc Minkowski, Ivor Bolton, George Petrou, Leonardo García Alarcón, Riccardo Minasi, Hervé Niquet, Jan Tomasz Adamus et Václav Luks. Parmi ses engagements futurs, on citera: Vitalino dans Il Giustino de Vivaldi à Drottinghom, Belshazzar de Haendel à Göttingen, Achille in Sciro de Corselli au Teatro Real de Madrid et le rôle-titre dans Orphée de Gluck à Bienne-Soleure.
À l’Opéra de Lausanne: Ariodante (2016).
Guilhem Worms remporte le concours «Talents lyriques de Reims, Voix sacrées», qui marque le début de sa collaboration avec Jean-Claude Malgoire en avril 2015. Diplômé du Conservatoire de Paris (classe d’Yves Sotin, 2017), il se fait remarquer dans le rôle de Don Basilio (Il barbiere di Siviglia) au Théâtre des Champs-Elysées. Depuis, on a pu l’entendre en Gottfried (Les Fées du Rhin) à Tours et Bienne-Soleure, Lord Rochefort (Anna Bolena) à Bordeaux, un laquais (Ariadne auf Naxos) au Théâtre des Champs-Elysées, le premier prêtre et le deuxième homme d’armes (Die Zauberflöte) à Marseille, Leporello (Don Giovanni) à Saint-Etienne, Don Basilio (Il barbiere di Siviglia) à Tours, L’innocent (Yvonne princesse de Bourgogne de Boesmans et Angelotti), ou encore dans Tosca pour ses débuts à l’Opéra de Paris. Au concert, il se produit sur les scènes du Festival Cervantino de Mexico, du Bachfest de Leipzig, du Festival de Sablé-sur-Sarthe, du Festival Radio France Occitanie Montpellier, du Festival d’opéra baroque de Beaune, du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et du Konzerthaus de Vienne, sous la direction, entre autres, de Vincent Dumestre, Hugo Reyne, Michel Piquemal et Jérémie Rhorer. Parmi les temps forts de sa saison 2021/22, on citera: Carmen à l’Opéra du Rhin, Thaïs au Théâtre des Champs-Elysées, Hulda de César Franck en tournée avec le Palazetto Bru Zane et Faust à l’Opéra de Paris. Artiste engagé, Guilhem Worms mène depuis plusieurs années un travail régulier auprès des personnes souffrant de pathologies mentales au Conservatoire des deux vallées et est également titulaire d’une licence d’ethnomusicologie à l’Université Paris 8. Il a publié un livre intitulé Musique sans frontière.
Ludmila Schwartzwalder est une mezzo-soprano française, diplômée d’un master concert de l’HEMU en 2021 (classe de Brigitte Balleys). Passionnée par les langues étrangères, elle est également diplômée d’un bachelor en anglais, allemand et suédois. Elle chante régulièrement avec l’ensemble féminin autogéré Diaphane, ainsi que l’Ensemble Vocal de Lausanne et la Cappella Amsterdam, dirigés par Daniel Reuss. Elle est aussi soliste dans des créations de musique contemporaine et dans un répertoire d’oratorio. En 2020, elle est finaliste du concours des Nuits lyriques de Marmande dans la catégorie mélodies. En 2021, elle remporte le Prix spécial Fauré – Séverac au Concours d’interprétation de la mélodie française à Toulouse. En septembre 2021, elle campe le rôle de Dorabella (Così fan tutte) à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Fribourg (coproduction HEMU/HEM Genève). En mai 2022, elle créera le rôle-titre du Chat botté d’Etienne Crausaz à l’Opéra des Champs.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Formé à Zurich, Paris et Crémone, Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste – acteur notamment de brillantes intégrales Bach, Buxtehude, Mozart, Mendelssohn, Franck et Liszt – avant de se tourner vers la direction. À la tête depuis 1993 du Coro della Radiotelevisione svizzera et depuis 1998 de l’ensemble I Barocchisti, il dirige plus de 250 œuvres, de la Renaissance jusqu’au 20e siècle, qu’il a souvent lui-même portées à la lumière. Il s’est vu pour cela décerner un doctorat honoraire en 2011 par le pape Benoît XVI, saluant son engagement en faveur de la musique sacrée. Invité régulier du Festival de Salzbourg, il dirige la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein avec le Concentus Musicus de Vienne et le chœur Arnold Schönberg. Plus récemment, la Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il dirige ensuite dans Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Hændel. En 2017, il y dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Parmi ses récents ou futurs engagements: La finta giardiniera à la Scala et à Shanghai, L’incoronazione di Poppea à la Staatsoper de Berlin, La sonnambula à la Deutsche Oper de Berlin, Agnese de Paër et Così fan tutte au Teatro Regio de Turin, Dorilla in Tempe à la Fenice, Il turco in Italia à la Scala, Lo sposo di tre, e marito di nessuna de Cherubini à l’Opéra de Florence, Farnace de Vivaldi au Théâtre Malibran à Venise, Alessandro de Haendel avec le Kammerorchester Basel à Göttingen, Paris et Bâle. En 2019, Diego Fasolis a été nommé dans la catégorie « chef d’orchestre de l’année » aux International Opera Awards.
À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019), Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019) et Alcina (2022).
À la recherche d’une rigoureuse unité esthétique et conceptuelle pour un théâtre fondé sur tous les arts, Stefano Poda a toujours développé son propre langage en réunissant les fonctions de metteur en scène, dessinateur de décors et de costumes, créateur de lumières, ainsi que celle de chorégraphe. En 2019, il reçoit le Prix Claude Rostand pour sa production d’Ariane et Barbe-Bleue (Dukas) au Théâtre du Capitole de Toulouse. Il réalise plus d’une centaine de productions à travers le monde, dont: la nouvelle production de Tosca (2021) au Bolchoï de Moscou; Nabucco, inauguration du Théâtre national de Corée en 2021 et au Teatro Colón de Buenos Aires (2020/22); Roméo et Juliette (2018) au NCPA de Pékin; Boris Godounov (2017) et Andrea Chénier (2015) à l’Opéra national de Corée; Fosca et Titan de Mahler au Théâtre municipal de São Paulo (2016); L’elisir d’amore à Strasbourg (2016); Otello à Budapest (2015); Tristan und Isolde lors de l’ouverture de la 77e édition du Maggio Musicale Fiorentino. Son Faust (2015), son Turandot (2018) et son Thaïs au Teatro Regio de Turin, ont été diffusés dans les salles de cinéma du monde entier.
À l’Opéra de Lausanne: Ariodante et Faust (2016), Lucia de Lammermoor (2017, diffusée par Arte TV), Les Contes d’Hoffmann (2019) et Alcina (2022)