la visite du roi George II témoigne d’une fidélité inespérée de la cour au musicien à l’origine de l’introduction de l’opéra italien en Angleterre. En ce printemps 1735, Hændel en conflit avec la compagnie rivale à la sienne, est au bord de la faillite. Prenant pour livret le roman en vogue de chevalerie d’Arioste foisonnant d’épisodes merveilleux, le compositeur surprend et assure par là même à son opéra un succès retentissant. Jamais mieux que dans Alcina, Hændel n’a réussi à donner une humanité à ses personnages notamment dans leur souffrance amoureuse respective. La beauté des airs de cette partition a résisté au traitement alors imposé à ce répertoire : la marque d’un chef-d’œuvre intemporel, restitué aujourd’hui par Diego Fasolis.
Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste avant de se tourner vers la direction. Invité régulièrement au Festival de Salzbourg, il dirige la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein avec le Concentus Musicus de Vienne et le Chœur Arnold Schönberg. La Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il dirige ensuite dans Il trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel. À Milan, il dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Avec plus de 120 CDs publiés par de grandes maisons de disques internationales telles que EMI-Virgin, Naïve, Universal Music et Warner Classics, Diego Fasolis a reçu de nombreux prix pour son engagement dans la redécouverte du répertoire lyrique : le Disco d’Oro, le Grand Prix du Disque pour son travail sur Haendel et Vivaldi, et l’Echo Klassik pour l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci. En 2014 et 2015, il a été nommé pour deux Grammy Awards pour le projet triomphal « Mission » avec des œuvres d’Agostino Steffani et le projet « Saint- Pétersbourg » avec Cecilia Bartoli. À l’occasion du 250e anniversaire de la disparition de Beethoven, il a enregistré pour Arte la Symphonie « Pastorale » de Beethoven avec I Barocchisti à Lugano. En 2019, Diego Fasolis a été nommé dans la catégorie « chef d’orchestre de l’année » aux International Opera Awards. Ses récents et futurs engagements incluent La Passion selon saint Jean de Bach à Stuttgart, Anna Bolena de Donizetti à Lugano, Reggio Emilia, Modène et Piacenza, ainsi que le Tamerlano de Vivaldi à La Fenice.
À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019), Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019), Alcina (2022), I Barocchisti (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) (2023) et Norma (2023)
À la recherche d’une rigoureuse unité esthétique et conceptuelle pour un théâtre fondé sur tous les arts, Stefano Poda a toujours développé son propre langage en réunissant les fonctions de metteur en scène, dessinateur de décors et de costumes, créateur de lumières, ainsi que celle de chorégraphe. Il réalise plus d’une centaine de productions à travers le monde, dont : l’ouverture à l’été 2023 du Festival du centenaire des Arènes de Vérone avec la nouvelle production d’Aida de Verdi, diffusée dans le monde entier (avec un record de 12’000 spectateurs lors de 13 représentations et qui sera repris lors des saisons 2024 et 2025) ; l’ouverture du Festival Rossini de Pesaro 2023 avec la première représentation moderne dans l’édition critique d’Eduardo e Cristina ; le lancement de la saison 2023/24 du Teatro Regio de Turin avec La Juive d’Halévy qui a reçu le Prix Abbiati 2024, la plus haute distinction de la critique italienne ; Œdipe d’Enesco au Festival Enesco de Bucarest 2023 ; Rusalka (2022) au Capitole de Toulouse et à Tel Aviv (2024) ; la nouvelle production de Tosca (2021) au Bolchoï de Moscou ; Nabucco pour l’inauguration du Théâtre national de Corée en 2021 et au Teatro Colón de Buenos Aires (2020, 2022) ; Roméo et Juliette (2018, 2024) au Centre national des arts du spectacle de Pékin ; Boris Godounov (2017) et Andrea Chénier (2015) à l’Opéra national de Corée ; L’elisir d’amore à Strasbourg (2016) ; Otello à Budapest (2015) ; Tristan und Isolde lors de l’ouverture de la 77e édition du Maggio Musicale Fiorentino. Son Faust (2015), son Turandot (2018) et son Thaïs au Teatro Regio de Turin, ont été diffusés dans les salles de cinéma du monde entier. En 2019, il reçoit le prix Claude Rostand pour sa production d’Ariane et Barbe-Bleue de Dukas au Capitole de Toulouse.
À l’Opéra de Lausanne : Ariodante et Faust (2016), Lucia di Lammermoor (2017), Les contes d’Hoffmann (2019), Alcina (2022) et Norma (2023)
La soprano néerlandaise mène depuis quelques années une brillante carrière internationale dans les registres de l’opéra et du concert, qui la fait inviter sur les principales scènes de la planète – Scala de Milan, Festival d’Aix-en-Provence, Festival Mostly Mozart de New York, Festival de Salzbourg, Festival d’Edimbourg… Parmi ses engagements actuels, on citera: Madame Herz dans le Schauspieldirektor de Mozart, Marguerite de Valois dans Les Huguenots et des projets autour d’Elizabeth Ire d’Angleterre et du bel canto à La Monnaie de Bruxelles, une version scénique de la Passion selon saint Jean de Bach au Châtelet, la Quatrième symphonie de Mahler et des lieder de Strauss avec l’Orchestre de la Résidence de La Haye, la Neuvième symphonie de Beethoven avec les Münchner Philharmoniker, des extraits de Così fan tutte (Fiordiligi) en version de concert au Schlosstheater de Potsdam, ainsi qu’Il delirio amoroso de Haendel avec l’Orchestre national d’Espagne à Madrid.
À l’Opéra de Lausanne: Lucia de Lammermoor (2017) et Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019).
Franco Fagioli se distingue tant par la qualité de ses interprétations que par la beauté de sa voix et l’excellence de sa technique, qui lui permet d’embrasser trois octaves. Parmi les temps forts de sa saison 2021/22, on citera: Arsace dans Partenope de Haendel pour ses débuts au Teatro Real de Madrid (où il a d’ores et déjà été réinvité pour Achille in Sciro et Mitridate, re di Ponto), Nerone dans Agrippina à la Staatsoper de Hambourg, ainsi que sa participation à une nouvelle production de Giulio Cesare au Théâtre des Champs-Elysées. Il a également enregistré des airs de Mozart au côté du Kammerorchester Basel et partira en tournée à travers l’Europe avec ce programme. Pour le futur, Franco Fagioli prendra part à une nouvelle production d’Alessandro nell’Indie au Festival baroque de Bayreuth, partira en tournée avec Ariodante en compagnie d’Il Pomo d’Oro et animera divers projets autour du «dernier castrat» Giovanni Velluti.
À l’Opéra de Lausanne : L’Artaserse (2012).
La soprano lausannoise Marie Lys s’est formée à la Haute école de musique de Lausanne puis au Royal College of Music de Londres. Lauréate des premiers prix au Concours d’opéra baroque Cesti (2018) et au Concours de belcanto Vincenzo Bellini (2017), elle collabore avec des chefs de renom tels que Diego Fasolis, Christophe Rousset, Fabio Biondi, Leonardo García Alarcón, Emmanuelle Haïm et Michel Corboz, et se produit avec des orchestres comme Europa Galante, Les Talens Lyriques, Sinfonia Varsovia, The English Concert, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, les Cameristi della Scala et Les Musiciens du Prince-Monaco. Elle interprète les rôles de Ginevra (Ariodante) et d’Adelaide (Lotario) au Festival Hændel de Göttingen, Dorinda (Orlando) au Festival Castell de Peralada, Servilia (La clemenza di Tito), Yniold (Pelléas et Mélisande) et Clorinda (La Cenerentola) au Grand Théâtre de Genève, et tout récemment elle remplace au pied levé Cecilia Bartoli dans le rôle-titre d’Alcina de Hændel au Maggio Musicale Fiorentino. Toujours avec Biondi, elle chante Bellezza dans Il trionfo del tempo e del disinganno de Hændel à Grenade, ainsi que le rôle-titre dans Betly de Donizetti pour le Festival Chopin et son Europe à Varsovie. Elle apparaîtra prochainement dans Tamerlano de Vivaldi à la faveur d’une tournée italienne dirigée par Ottavio Dantone, ainsi que dans Thésée de Lully au Theater an der Wien, au Bozar de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Élysées sous la baguette de Christophe Rousset. Marie a bénéficié à ses débuts du soutien du Pourcent culturel Migros et des fondations Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, Samling, Drake Calleja Trust et Josephine Baker Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando paladino (2017), La sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019), Alcina (2022) et Candide (2022).
Après un diplôme de flûte traversière, Marina Viotti s’essaie au jazz, au gospel, au heavy metal et, un diplôme de hautes études littéraire (hypokhâgnes) en poche, part s’installer à Vienne pour débuter l’étude du chant lyrique auprès de Heidi Brunner en 2011. En 2013, elle intègre la classe de Brigitte Balleys à l’HEMU, où elle obtient un master de soliste. Elle se perfectionne ensuite dans le belcanto auprès de Raúl Gimenez à Barcelone. Elue en 2019 «Meilleure jeune chanteuse de l’année» aux International Opera Awards, elle remporte de nombreux prix dans différents concours: finaliste du concours Operalia en 2018, 3e prix du Concours de Genève en 2016, 1er prix du concours Kattenburg à Lausanne en 2017, prix international du belcanto au Festival Rossini de Wildbad en 2015.
Ses rôles importants à l’opéra incluent: Rosina (Il barbiere di Siviglia) au Bolchoï, Mélibéa (Il viaggio a Reims) et Nicklausse/La Muse (Les contes d’Hoffmann) au Liceu de Barcelone; Arsace (Aureliano in Palmira) et Isabella (L’Italiana in Algeri) au Festival Rossini de Wildbad puis au Théâtre de Lucerne, où elle a également interprété la Grande-duchesse de Gerolstein et Elisabetta (Marie Stuart); Stéphano (Roméo et Juliette) à la Scala, Rosina et Olga (Eugène Onéguine) à l’Opéra du Rhin; Maddalena (Rigoletto) à l’Opernhaus de Zurich et à la Bayerische Staatsoper de Munich. Elle a également fait partie de la troupe des Jeunes solistes du Grand Théâtre de Genève pendant deux ans. Désireuse d’explorer d’autres voies et de rapprocher les genres et les gens, Marina Viotti créée des projets qui font appel tant au répertoire lyrique qu’au cabaret, au jazz et à la chanson.
À l’Opéra de Lausanne: Die Zauberflöte (2015), Amahl et les visiteurs du soir (2017), «Music has no borders» (2020 – concert).
Considéré comme l’un des plus fins spécialistes de Haendel de sa génération, Juan Sancho campe les rôles de Lurcanio (Ariodante) à l’Opéra de Lausanne, Grimoaldo (Rodelinda) à l’English National Opera, au Teatro Real de Madrid et au Théâtre des Champs-Elysées, Oronte (Alcina) au Bolchoï, Bajazet (Tamerlano) à Madrid et Tempo (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) à Madrid. Il a sorti un album solo dédié à Haendel baptisé «The Seven Deadly Sins» et enregistré également du Haendel au côté de Nuria Rial pour Deutsche Harmonia Mundi («Human Love, Love Divine»). Il a collaboré avec de nombreux chefs, parmi lesquels Michel Corboz, William Christie, Fabio Biondi, Jordi Savall, Diego Fasolis, Marc Minkowski, Ivor Bolton, George Petrou, Leonardo García Alarcón, Riccardo Minasi, Hervé Niquet, Jan Tomasz Adamus et Václav Luks. Parmi ses engagements futurs, on citera: Vitalino dans Il Giustino de Vivaldi à Drottinghom, Belshazzar de Haendel à Göttingen, Achille in Sciro de Corselli au Teatro Real de Madrid et le rôle-titre dans Orphée de Gluck à Bienne-Soleure.
À l’Opéra de Lausanne: Ariodante (2016).
Guilhem Worms remporte le concours « Talents lyriques de Reims, Voix sacrées », qui marque le début de sa collaboration avec Jean-Claude Malgoire en avril 2015. Diplômé du Conservatoire de Paris (classe d’Yves Sotin, 2017), il se fait remarquer dans le rôle de Don Basilio (Il barbiere di Siviglia) et de Palemon (Thaïs) au Théâtre des Champs-Élysées. Depuis, on a pu l’entendre en Gottfried (Les Fées du Rhin) à Tours et Bienne-Soleure, Lord Rochefort (Anna Bolena) à Bordeaux, Un Laquais (Ariadne auf Naxos) au Théâtre des Champs-Élysées, le Premier Prêtre et le Deuxième Homme d’armes (Die Zauberflöte) à Marseille, Leporello (Don Giovanni) à Saint-Étienne, Don Basilio (Il barbiere di Siviglia) à Tours, L’Innocent (Yvonne princesse de Bourgogne de Boesmans et Angelotti), Zuniga (Carmen) à l’Opéra du Rhin et à l’Opéra de Paris, Colline La bohème) et le Marquis d’Obigny (La Traviata) au Capitole de Toulouse, Mathisen (Le Prophète de Meyerbeer) au Festival d’Aix-en-Provence, ou encore Zoroastro (Les Génies de Mlle Duval) à l’Opéra Royal de Versailles. Parmi ses projets pour la saison 2023/24 : Masetto (Don Giovanni) et Un Mandarin (Turandot) à l’Opéra de Paris et Colline à Saint-Étienne. Guilhem Worms forme depuis quelques années un duo avec son épouse Camille Delaforge (claveciniste, pianiste et chef d’orchestre), au sein duquel ils se consacrent à la création de récitals originaux : « La dame de mes songes» avec Ronald Martin Alonso (franco-espagnol populaire et savant), « Mozart et Salieri » aux côtés de Karolos Zouganelis, ou encore « Près de mon cœur » en compagnie de Raphaël Cottin (mélodies françaises). Artiste engagé, Guilhem Worms mène depuis plusieurs années un travail régulier auprès des personnes souffrant de pathologies mentales au Conservatoire des deux vallées et est également titulaire d’une licence d’ethnomusicologie à l’Université Paris 8.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2022).
Ludmila Schwartzwalder est une mezzo-soprano française, diplômée d’un master concert de l’HEMU en 2021 (classe de Brigitte Balleys). Passionnée par les langues étrangères, elle est également diplômée d’un bachelor en anglais, allemand et suédois. Elle chante régulièrement avec l’ensemble féminin autogéré Diaphane, ainsi que l’Ensemble Vocal de Lausanne et la Cappella Amsterdam, dirigés par Daniel Reuss. Elle est aussi soliste dans des créations de musique contemporaine et dans un répertoire d’oratorio. En 2020, elle est finaliste du concours des Nuits lyriques de Marmande dans la catégorie mélodies. En 2021, elle remporte le prix spécial Fauré – Séverac au Concours d’interprétation de la mélodie française à Toulouse. En septembre 2021, elle campe le rôle de Dorabella (Così fan tutte) à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Fribourg (une coproduction HEMU, HEM Genève et Opéra de Fribourg). En mai 2022, elle crée le rôle-titre du Chat botté d’Etienne Crausaz à l’Opéra des Champs.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2022).
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Diego Fasolis commence sa carrière comme organiste concertiste avant de se tourner vers la direction. Invité régulièrement au Festival de Salzbourg, il dirige la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein avec le Concentus Musicus de Vienne et le Chœur Arnold Schönberg. La Scala lui confie la création d’un orchestre jouant sur instruments d’époque qu’il dirige ensuite dans Il trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel. À Milan, il dirige également Tamerlano avec Plácido Domingo. Avec plus de 120 CDs publiés par de grandes maisons de disques internationales telles que EMI-Virgin, Naïve, Universal Music et Warner Classics, Diego Fasolis a reçu de nombreux prix pour son engagement dans la redécouverte du répertoire lyrique : le Disco d’Oro, le Grand Prix du Disque pour son travail sur Haendel et Vivaldi, et l’Echo Klassik pour l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci. En 2014 et 2015, il a été nommé pour deux Grammy Awards pour le projet triomphal « Mission » avec des œuvres d’Agostino Steffani et le projet « Saint- Pétersbourg » avec Cecilia Bartoli. À l’occasion du 250e anniversaire de la disparition de Beethoven, il a enregistré pour Arte la Symphonie « Pastorale » de Beethoven avec I Barocchisti à Lugano. En 2019, Diego Fasolis a été nommé dans la catégorie « chef d’orchestre de l’année » aux International Opera Awards. Ses récents et futurs engagements incluent La Passion selon saint Jean de Bach à Stuttgart, Anna Bolena de Donizetti à Lugano, Reggio Emilia, Modène et Piacenza, ainsi que le Tamerlano de Vivaldi à La Fenice.
À l’Opéra de Lausanne : Faramondo (2009), Rinaldo (2011), Farnace (2011), L’Artaserse (2012), Dorilla in Tempe (2014), Die Zauberflöte (2015), Ariodante (2016), La clemenza di Tito (2018), Orphée et Eurydice (2019), Gli amori di Teolinda de Meyerbeer (2019), Alcina (2022), I Barocchisti (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) (2023) et Norma (2023)
À la recherche d’une rigoureuse unité esthétique et conceptuelle pour un théâtre fondé sur tous les arts, Stefano Poda a toujours développé son propre langage en réunissant les fonctions de metteur en scène, dessinateur de décors et de costumes, créateur de lumières, ainsi que celle de chorégraphe. Il réalise plus d’une centaine de productions à travers le monde, dont : l’ouverture à l’été 2023 du Festival du centenaire des Arènes de Vérone avec la nouvelle production d’Aida de Verdi, diffusée dans le monde entier (avec un record de 12’000 spectateurs lors de 13 représentations et qui sera repris lors des saisons 2024 et 2025) ; l’ouverture du Festival Rossini de Pesaro 2023 avec la première représentation moderne dans l’édition critique d’Eduardo e Cristina ; le lancement de la saison 2023/24 du Teatro Regio de Turin avec La Juive d’Halévy qui a reçu le Prix Abbiati 2024, la plus haute distinction de la critique italienne ; Œdipe d’Enesco au Festival Enesco de Bucarest 2023 ; Rusalka (2022) au Capitole de Toulouse et à Tel Aviv (2024) ; la nouvelle production de Tosca (2021) au Bolchoï de Moscou ; Nabucco pour l’inauguration du Théâtre national de Corée en 2021 et au Teatro Colón de Buenos Aires (2020, 2022) ; Roméo et Juliette (2018, 2024) au Centre national des arts du spectacle de Pékin ; Boris Godounov (2017) et Andrea Chénier (2015) à l’Opéra national de Corée ; L’elisir d’amore à Strasbourg (2016) ; Otello à Budapest (2015) ; Tristan und Isolde lors de l’ouverture de la 77e édition du Maggio Musicale Fiorentino. Son Faust (2015), son Turandot (2018) et son Thaïs au Teatro Regio de Turin, ont été diffusés dans les salles de cinéma du monde entier. En 2019, il reçoit le prix Claude Rostand pour sa production d’Ariane et Barbe-Bleue de Dukas au Capitole de Toulouse.
À l’Opéra de Lausanne : Ariodante et Faust (2016), Lucia di Lammermoor (2017), Les contes d’Hoffmann (2019), Alcina (2022) et Norma (2023)
Né à Turin, Paolo Giani Cei assiste Stefano Poda dans le monde entier depuis 2008 dans les domaines de la mise en scène, les décors, les costumes et les lumières, fondant son action sur un théâtre fusionnant tous les arts. Il œuvre sur Aïda pour le centième festival aux Arènes de Vérone, en 2023, ainsi que sur Tristan und Isolde dirige par Zubin Mehta à l’occasion de l’ouverture de la 77e édition du Maggio Musicale Fiorentino, ainsi que – comme dramaturge – sur Titan, spectacle chorégraphique base sur la Première Symphonie de Mahler présenté par la Compagnie nationale de danse de Sao Paulo, et Fosca d’Antonio Carlos Gomes au Théâtre municipal de Sao Paulo. Ces dernières années, il signe la mise en scène de Madama Butterfly, La traviata, I Capuleti e i Montecchi, La bohème, Cenerentola, Don Giovanni, Barbier de Séville au Teatro Verdi de Padoue, La Voix humaine au Palais des beaux-arts de Mexico et, en 2021, Die lustige Wittwe au Teatro Mario del Monaco de Trévise. Comme assistant, il travaille notamment sur Tosca au Bolchoï en 2021, Nabucco au Teatro Colón de Buenos Aires en 2020/22, Ariane et Barbe-Bleue au Capitole de Toulouse en 2019, Turandot et Faust au Teatro Regio de Turin en 2018 et 2015, Otello à l’Opéra national de Buda- pest en 2015, Boris Godounov et Andrea Chénier à l’Opéra national de Coree en 2017 et 2015, La forza del destino au Festival Verdi de Parme en 2014.
À l’Opéra de Lausanne : Ariodante et Faust (2016), Lucia di Lammermoor (2017), Les contes d’Hoffmann (2019) et Alcina (2022).