Constance raconte que durant les derniers jours de son existence, à l’automne 1791, Mozart suivait depuis son lit, montre en main, chaque représentation de sa Zauberflöte par le Theater auf der Wieden de son ami Emanuel Schikaneder, fredonnant ses airs emblématiques… Pouvait-il offrir plus belle preuve de son attachement à cette partition aujourd’hui entrée dans la légende, dans laquelle il renoue, après la très aristocratique (et italienne) « trilogie Da Ponte », avec le genre du théâtre populaire qui lui va si bien, combinant idéalement féerie enfantine (incarnée par les personnages de Papageno et Papagena) et initiation spirituelle (à travers la quête de Tamino et Pamina) ? Cette œuvre emblématique est portée à la scène par le directeur de l’Opéra de Lausanne Éric Vigié qui, pour cette nouvelle production a souhaité poncer les couches successives de vernis intellectuel qui se sont accumulées au fil des siècles dans l’imaginaire collectif pour retrouver sa patine originelle toute de féerie et de naïveté enfantine. Comment ? En déplaçant la focale narrative au niveau des Trois Garçons et en habillant l’ensemble de soieries orientales : dépoussiérage garanti !
Première représentation au Theater an der Wien à Vienne, le 30 septembre 1791
Éditions Bärenreiter – Verlag Kassel – Basel – London – New York – Praha
Ténor ukrainien, Oleksiy Palchykov étudie tout d’abord la trompette et le chant choral à Kiev, sa ville natale, et se perfectionne à l’Académie natio- nale de musique avec Petr Koval. Fort de plusieurs prix, il est finaliste des Singers of the World de Cardiff en 2015. En 2012, il intègre l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris. Il chante Don Ottavio (Don Giovanni) à Paris-Bobigny, Scaramuccio (Ariadne auf Naxos) et Arturo (Lucia di Lammermoor) à Paris-Bastille, Sinowi (Lady Macbeth de Mtsensk) et Arturo (Lucia di Lammermoor) à Zurich, Belmonte (Die Entführung aus dem Serail) à Toulon, Grizko (La Foire de Sorotchintsy de Moussorgski) à la Komische Oper de Berlin, Lensky (Eugène Onéguine) au Festival d’Édimbourgh, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns et Otče náš de Janáček avec le Münchner Rund- funkorchester, Cassio (Otello) à Munich. Membre de la troupe de la Staatsoper de Hambourg, on a pu l’entendre dans Tamino (Die Zauberflöte), Eurimaco (Il ritorno d’Ulisse in patria), Paris (La Belle Hélène), Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Lysander (A Midsummer Night’s Dream), Cassio, Beppe (Pagliacci), Froh (Das Rheingold), Lensky, Kudrjas (Katia Kabanova), Ferrando (Così fan tutte), Fenton (Falstaff), Edgardo (Lucia di Lammermoor), Alfred (Die Fledermaus), ou encore Belmonte. Il a enregistré l’intégrale des mélodies de Nikolaï Medtner avec Iain Burnside chez Delphian. Récemment, il a interprété Rinuccio (Gianni Schicchi) à Ham- bourg, le Requiem de Mozart (mis en scène par Stéphane Braunschweig) à l’Opéra de Bordeaux, Lensky et Fenton à la Komische Oper, Don Otta- vio à Zurich et au Festival de Glyndebourne. Parmi ses projets pour la saison 2023/24 et les suivantes: Saëb (Barkouf) à Zurich, Narraboth (Salome), Rinuccio, Edgardo, Belmonte, Alfredo et Tito (La clemenza di Tito) à Hambourg, Rinuccio à Cardiff, Rodolfo à la Komische Oper et Nemorino (L’elisir d’amore) au Festival de Garsington
Née à Belgrade, la soprano Tamara Banješević s’est formée à la Hochschule für Musik de Mannheim et à la Juilliard School de New York auprès d’Edith Wiens. Elle fait ses débuts professionnels à l’âge de vingt-deux ans seulement, en incarnant Anna Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor au Schloss Weikersheim. Elle intègre l’ensemble du National Theater Mannheim, ce qui lui permet d’aborder de nombreux rôles, parmi lesquels Susanna (Le nozze di Figaro), Giulia (La scala di seta), Amenaide (Tancredi), Ännchen (Der Freischütz), Woglinde (Dar Rheingold), Adele (Die Fledermaus), Nannetta (Falstaff), Zaide, Ninetta (L’Amour des trois oranges), Valencienne (Die lustige Witwe) et Valter (La Wally). En parallèle, elle participe à l’Académie Mozart du Festival d’Aix- en-Provence, prend part à une production du Rosenkavalier avec Sir Simon Rattle et l’Orchestre philharmonique de Berlin au Festival de Baden-Baden et fait ses débuts au Festival de Salzbourg en Fortuna / Damigella dans L’incoronazione di Poppea. De 2018 et 2021, elle fait partie de la compagnie de l’Aalto-Musiktheater d’Essen, où elle est Fiordiligi (Così fan tutte), Pamina (Die Zauberflöte), Gretel (Hänsel und Gretel), Micaëla (Carmen), Ännchen (sous la direction de Tatjana Gürbaca) et Euridice (Orfeo de Gluck), puis, à partir de 2022, invitée comme Gilda (Rigoletto) et Eva (Cain, overo il primo umicidio). Elle est l’hôte régulière de l’Opéra de Paris, incarnant Woglinde, le Waldvogel de Siegfried, une Blumenmädchen et l’Erster Knappe de Parsifal, ainsi que la Première Dame de la Zauberflöte à Bastille, plus récemment Dalinda (Ariodante) dans la nouvelle production de Robert Carsen à Garnier. Parmi ses autres engagements récents, citons Woglinde et Gretel à l’Opéra de Stuttgart, et Fiordiligi au Théâtre de Kiel. Au cours de la saison 2023/24, outre ses débuts à l’Opéra de Lyon dans l’Elias de Mendelssohn mis en scène par Calixto Bieito, on la verra en Fiordiligi et en Poppea (L’incoronazione di Poppea) à l’Opéra de Cologne
Née au Canada, Marie-Eve Munger remporte le 1er prix d’opéra au Concours de Marmande. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Metz dans les rôles d’Ophélie (Hamlet) puis de Nannetta (Falstaff) et participe à la création de Pastorale au Théâtre du Châtelet, où elle tient ensuite le premier rôle dans Magdalena de Villa-Lobos en 2010. Sa carrière lancée aux États-Unis et en Europe, elle fait ses débuts à la Scala de Milan et au Festival d’Aix-en-Provence en Vierte Madg (Elektra, dans la mise en scène de Patrice Chéreau), rôle repris au Liceu de Barcelone puis aux BBC Proms de Londres sous la direction de Semyon Bychkov. Elle est Lakmé à Saint-Étienne et en concert à Munich, Isabelle (Le Pré aux Clercs de Ferdinand Hérold), Princesse Elsbeth (Fantasio) et Musette dans « Bohème notre jeunesse » à l’Opéra Comique. Plus récemment, elle est Ophélie à Nantes et à Rennes, Comtesse Adèle (Le Comte Ory) et Donna Elvira (Don Giovanni) à Toulon, La Fée (Cendrillon) au Chicago Lyric Opera. Attachée au répertoire contemporain, elle prend part à la création de The Second Woman de Guillaume Vincent au Théâtre des Bouffes du Nord, incarne La Fée dans Pinocchio de Philippe Boesmans à Aix-en-Provence, La Monnaie de Munt et Dijon. Au Festival Musica de Strasbourg, on peut l’entendre dans une œuvre de Mauro Lanza et dans Judith et le Cantique de Pâques de Honegger à Utrecht. Tout récemment, elle est Le Rossignol (Die Vögel de Walter Braun-fels) à Strasbourg, Tytania (A Midsummer Night’s Dream) à Lille, La Reine de la Nuit à Strasbourg, La Fée et Arlette (Die Fledermaus) à Limoges, Adina (L’elisir d’amore) au Florentine Opera (USA). Parmi ses autres projets : le rôle-titre de Manon Lescaut d’Auber au Teatro Regio de Turin et Blondchen (Die Entführung aus dem Serail) à Saint-Étienne.
À l’Opéra de Lausanne : My Fair Lady (2015), Ariadne auf Naxos (2019) et Le Domino noir (2023)
Né à Rodgau, en Allemagne, le baryton Björn Bürger a étudié le chant et obtenu ses prix au Conservatoire de Francfort dans la classe d’Hedwig Fassbender. Il a suivi les masterclasses de Kurt Moll, Helmut Deutsch et Christoph Pregardien. Au début de sa jeune carrière, il a interprété Argante (Rinaldo) au Festival Hændel de Karlsruhe et Osmin (Zaïde) en tournée en Allemagne. Il a été membre de la troupe de l’Opéra de Francfort de 2013 à 2018. Parallèlement, il a fait ses débuts à l’Opéra de Paris en Papageno (production de Robert Carsen) et en Don Giovanni à l’Opéra d’Oslo. Il a également interprété Papageno et Figaro (Il barbiere di Siviglia) au Festival de Glyndebourne, Falke (Die Fledermaus) à Munich (sous la direction de Kirill Petrenko) et à Lausanne, Figaro à la Semperoper de Dresde et à Stuttgart, Wolfram (Tannhäuser) à Amsterdam, Posa (Don Carlos) à Stuttgart, Don Giovanni et le Comte Almaviva (Le nozze di Figaro) à La Monnaie de Bruxelles, Lescaut à Hambourg. On a récemment pu l’entendre en Andrei Bolkonsky (Guerre et Paix) à Genève, Papageno, Falke et le Comte Almaviva à Stuttgart, Barbier (Die schweigsame Frau) à Munich et Guglielmo (Guillaume Tell) à Strasbourg, Belcore (L’elisir d’amore) et Figaro à Stuttgart, Falke à Hambourg, Frédéric (Lakmé) et Gaveston/ Fremdling (Lessons in Love and Violence de George Benjamin) à Zurich, et Heerrufer (Lohengrin) à Amsterdam. Parmi ses rôles pour la saison 2023/24 et les suivantes : Pelléas à Genève, Lescaut (Manon) à Turin, Frank/Fritz (Die tote Stadt) à Zurich, le Comte Almaviva à Amsterdam. Björn Bürger est lauréat de la Fondation Yehudi Menuhin (Live Music Now).
À l’Opéra de Lausanne : Die Fledermaus (2018).
Guilhem Worms remporte le concours « Talents lyriques de Reims, Voix sacrées », qui marque le début de sa collaboration avec Jean-Claude Malgoire en avril 2015. Diplômé du Conservatoire de Paris (classe d’Yves Sotin, 2017), il se fait remarquer dans le rôle de Don Basilio (Il barbiere di Siviglia) et de Palemon (Thaïs) au Théâtre des Champs-Élysées. Depuis, on a pu l’entendre en Gottfried (Les Fées du Rhin) à Tours et Bienne-Soleure, Lord Rochefort (Anna Bolena) à Bordeaux, Un Laquais (Ariadne auf Naxos) au Théâtre des Champs-Élysées, le Premier Prêtre et le Deuxième Homme d’armes (Die Zauberflöte) à Marseille, Leporello (Don Giovanni) à Saint-Étienne, Don Basilio (Il barbiere di Siviglia) à Tours, L’Innocent (Yvonne princesse de Bourgogne de Boesmans et Angelotti), Zuniga (Carmen) à l’Opéra du Rhin et à l’Opéra de Paris, Colline La bohème) et le Marquis d’Obigny (La Traviata) au Capitole de Toulouse, Mathisen (Le Prophète de Meyerbeer) au Festival d’Aix-en-Provence, ou encore Zoroastro (Les Génies de Mlle Duval) à l’Opéra Royal de Versailles. Parmi ses projets pour la saison 2023/24 : Masetto (Don Giovanni) et Un Mandarin (Turandot) à l’Opéra de Paris et Colline à Saint-Étienne. Guilhem Worms forme depuis quelques années un duo avec son épouse Camille Delaforge (claveciniste, pianiste et chef d’orchestre), au sein duquel ils se consacrent à la création de récitals originaux : « La dame de mes songes» avec Ronald Martin Alonso (franco-espagnol populaire et savant), « Mozart et Salieri » aux côtés de Karolos Zouganelis, ou encore « Près de mon cœur » en compagnie de Raphaël Cottin (mélodies françaises). Artiste engagé, Guilhem Worms mène depuis plusieurs années un travail régulier auprès des personnes souffrant de pathologies mentales au Conservatoire des deux vallées et est également titulaire d’une licence d’ethnomusicologie à l’Université Paris 8.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2022).
Yuki Tsurusaki se forme vocalement auprès de Hiroko Kawamichi à la Haute école de musique de Lausanne. Depuis son plus jeune âge, elle aime la scène: pratiquant le piano ainsi que la danse, elle est une artiste aussi à l’aise dans le répertoire dansé que chanté. Soucieuse de toucher son public, elle accorde beaucoup d’importance à l’interprétation et à son rapport au corps qu’elle développe notamment avec Armand Deladoëy et Enmando. Elle est lauréate de la bourse Mosetti pendant ses études, ainsi que des premiers prix aux concours de Vienne en Voix et Léopold Bellan à Paris. Dans le répertoire opératique, elle chante notamment les rôle de Lucy dans The Telephone de Menotti, Miles dans The Turn of The Screw, Micaëla et Frasquita de Carmen, ainsi que dans des création comme Il gatto con gli stivali de Rinaldo Bellucci à l’Opéra de Turin. Elle se produit dans divers festivals au Japon, en Russie, ainsi qu’aux États-Unis. Elle se perfectionne avec des personnalités telles que Ludovic Tézier, Béatrice Uria-Monzon, Antoine Palloc et Nadine Denize.
À l’Opéra de Lausanne : Les Zoocrates de Thierry Besançon (2017), Die Fledermaus (2018), Dédé (Route Lyrique 2021), Le Petit Chaperon rouge de Guy-François Leuenberger (2021), L’Auberge du Cheval Blanc (2021), Orphée aux Enfers (2023).
Né à Cordoue, le ténor andalous Pablo García López a commencé ses études de chant au conservatoire de sa ville natale avec le ténor Juan Luque. Il se perfectionne ensuite au Mozarteum de Salzbourg et au Centre de perfectionnement Plácido Domingo du Palais des arts de Valence. Il achève sa formation à Berlin avec John Norris. Au cours des dernières années, il a connu des apparitions acclamées sur les principales scènes d’Espagne, ce qui a conduit à des débuts internationaux dans des maisons d’opéra telles que l’Opéra royal de Wallonie, l’Opéra royal de Muscat, le Palais des arts Reina Sofía de Valence et le Capitole de Toulouse. Il a collaboré entre autres avec Zubin Mehta, Riccardo Chailly, Jesús López Cobos et Omer Meir Wellber. Au cours de la saison 2023/24, il reprend à Valence le rôle de Pedro dans l’opéra contemporain Tránsito de Jesús Torres à Valence, qu’il a créé en 2021 à Madrid, campe Paco Vegellana dans La Regenta de Marisa Machado au Teatro Real de Madrid et se produit en concert dans un répertoire baroque avec l’ensemble Forma Antiqva au Festival de Santander, ainsi que dans des chan- sons espagnoles avec l’orchestre de sa ville natale de Cordoue. Sa voix fraîche et délicatement expressive l’associe naturellement au répertoire mozartien : il a été Ferrando dans Così fan tutte au Teatro Cervantes de Málaga, Belmonte dans Die Entführung aus dem Serail et Tamino dans Die Zauberflöte au Gran Teatro de Córdoba, et Don Ottavio dans Don Giovanni à l’Opéra d’Oviedo. À l’été 2022, il a interprété le rôle du Premier Sénateur dans Hadrian de Rufus Wainwright au Teatro Real et au Festival Castell de Peralada. Son premier album solo intitulé « Rutas » avec le pianiste Aurelio Viribay est sorti en 2020, mettant à l’honneur des mélodies espagnoles du 20e siècle. Sa discographie comprend également Turandot dirigé par Zubin Mehta (Decca), La bohème dirigée par Riccardo Chailly (Accentus) et la Sinfonía Córdoba de Lorenzo Palomo dirigée par Jesús López Cobos (Naxos).
À l’Opéra de Lausanne : La Traviata (2015) et Le nozze di Figaro (2021)
Esther Dierkes est lauréate du Richard Wagner Verband, de la Fondation Cusanuswerk, de la Fondation Da Ponte et de la Fondation Yehudi Menuhin (Live Music Now). Au cours de ses études au Conservatoire de Francfort dans la classe d’Hedwig Fassbender, elle a pu débuter à l’Opéra de Francfort, au Staatsthea- ter de Darmstadt, ainsi qu’au « Festival of Young Artists » de Bayreuth. Sélectionnée par Anna Netrebko, elle a ensuite chanté Gerda (La Reine des neiges de Sergueï Banevitch) au Parais Esterházy d’Eisenstadt et a débuté au Festival de St. Margrethen dans L’elisir d’amore. En 2015, elle a interprété Costanza (L’isola disabitata de Haydn) au Rheingau Music Festival. Depuis la saison 2017/18, elle est membre de la troupe de l’Opéra de Stuttgart. Elle y a déjà chanté Gretel (Hänsel und Gretel), Pamina (Die Zauberflöte), Zerlina (Don Giovanni), le principal rôle féminin dans la création mondiale de Erdbeben. Träume de Toshio Hosokawa, Mimi (La bohème), Susanna (Le nozze di Figaro) et Ninetta (L’Amour des trois oranges). En 2019, elle a fait ses débuts au Festival de Glyndebourne et aux BBC Proms comme Première Dame (Die Zauberflöte). Récemment, elle a chanté Freia (Das Rheingold), Ninetta, Gretel, Gerhilde (Die Walküre) et Rusalka (rôle-titre) à la Staatsoper de Stuttgart. Ses projets pour la saison 2023/24 et les suivantes: Gutrune (Götterdämmerung) et Rusalka à Stuttgart, ainsi que le rôle-titre de Jenůfa à Stuttgart
Née en 1998, la soprano française Nuada Le Drève commence ses études musicales par le violon. Elle poursuit ses études lyriques dans la classe de Frédéric Gindraux et Jean-Philippe Clerc à la Haute Ecole de Musique de Lausanne où elle obtient son master en 2023. Elle étudie actuellement avec Hedwig Fassbender et Jeanne-Michele Charbonnet.
Curieuse de la langue et du répertoire allemand, elle étudie pendant un semestre dans la classe de Rainer Trost à l’University of Music and Performing Arts de Vienne (MDW).
Elle a perfectionné sa technique lors de Master Classes avec Birgid Steinberger, Jennifer Larmore, Véronique Gens, Marie-Claude Chappuis, Matthias Lademann, Markus Hadulla, ou encore Stephan McLeod. En avril 2024, elle participe à la Master Class de l’Internationale Meistersinger Akademie (IMA) dirigée par Edith Wiens et Tobias Truniger à Neumarkt, en Allemagne.
Elle est lauréate du Prix Tremplin 2023 de la Fondation Leenaards. Elle a remporté plusieurs prix lors de concours tels que le 3e prix du Concours international de chant de Nîmes en 2023, le prix Jeune talent du 35e Concours international de chant de Béziers et lauréate du prix Jeune espoir du Centre français de promotion lyrique en 2019.
Elle débute en tant que soliste dans le rôle de Zweite Dame dans Die Zauberflöte mis en scène par Pierre Bleuse à Sion (CH), La Fée dans Pinocchio de Gloria Bruni à l’Opéra de Lausanne et La Fiancée dans Les Noces de Stravinsky sous la baguette de Daniel Reuss au Théâtre du Jorat. Elle se produit en concert et en récital dans de nombreux lieux tels que l’Opéra de Montpellier et collabore régulièrement avec le Grand Théâtre de Genève.
À l’Opéra de Lausanne : Pinocchio (2023), Cendrillon (2023) et Die Zauberflöte (2024).
Mezzo-soprano franco-italienne née à Milan, Béatrice Nani intègre en 2014 la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Brigitte Balleys et obtient son master de chant en 2019. Elle se perfectionne aujourd’hui auprès de Jeanne-Michele Charbonnet. Passionnée par le théâtre, elle se forme auprès de Gaëlle Bourgeois et Fiona Chauvin à Paris, et reçoit les précieux conseils de Thierry Pillon, Jean-Yves Ruf et Shin Iglesias. En 2016, elle fait ses débuts à Genève et crée le rôle d’Ella Maillart dans Le Ruisseau noir de Guy-François Leuenberger au Théâtre du Grütli. Elle interprète ensuite Loïs dans Kiss Me, Kate de Cole Porter au Théâtre du Galpon. On a également pu l’entendre dans le Requiem de Bottesini au Victoria Hall. En 2022, elle fait ses débuts en France et interprète La Mère dans l’opéra contemporain pour enfants Le Petit Chaperon rouge de Guy-François Leuenberger à l’Opéra de Tours. En 2023, elle chante le rôle- titre dans Carmen de Bizet en tournée en Suisse. Au cours de la saison 2023/24, elle est Mercedes dans Carmen et Didon dans Dido and Aeneas. On peut l’entendre également dans la Misa a Buenos Aires de Palmeri et en concert avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Marc Leroy-Calatayud. Artiste engagée, elle crée la compagnie Les Rocambolantes avec la pianiste Émilie Roulet et porte de nombreux projets de spectacles et de médiation en faveur des jeunes publics et des publics empêchés. Le spectacle Mimi and the Blondies qu’elle monte avec la soprano Anne-Sophie Petit remporte le prix Lavaux Classic
À l’Opéra de Lausanne : La Vie parisienne (2016), Le Chanteur de Mexico (2017), Cendrillon (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021), Candide (2022), Orphée aux Enfers (2023).
Le ténor franco-suisse Maxence Billiemaz étudie le chant à la Haute école de musique de Genève. Il apparaît sur scène dans des rôles comme. Nemorino (L’elisir d’amore) ou Bastien (Bastien et Bastienne). Il participe aux enregistrements d’Ascanio de Saint-Saëns au Grand Théâtre de Genève et de La Sorcière d’Erlanger au Victoria Hall. Il chante en soliste dans des ensembles tels que la Cappella Mediterranea, l’Ensemble Vocal de Lausanne, le Chœur de Chambre de Na- mur, Orlando ou Les Talens Lyriques. Il se produit aussi dans des comédies musicales comme Kiss Me, Kate de Cole Porter (où il est Bill Calhoun) ou Cabaret de John Kander (en Clifford Bradshaw).
À l’Opéra de Lausanne : Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), Dédé (Route Lyrique 2021), Werther (2022), My Fair Lady (2022), Cendrillon (2023) et Die Zauberflöte (2024).
Adrien Djouadou commence le chant à Avignon dans la classe de Beatrix Tarchini et se perfectionne dans les classes d’atelier lyrique de Valérie Marestin et de Pierre Catala. Il obtient son DEM du CRR de Paris à l’unanimité dans la classe de Guillemette Laurens. Il obtient son master de chant à la Haute école de musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux et Jean-Philippe Clerc. Il a également travaillé avec Regina Werner, Françoise Tillard et Élène Golgevit. Il chante en soliste à l’Opéra d’Avignon (L’Ancien dans La Pastorale de Noël de Charpentier en 2017 et Judas dans Le Messie du peuple chauve d’Éric Breton en 2020, au Grand Palais de Paris (Tahua dans L’Esprit du feu de Colson en 2018), à la Fabrique Opéra Avignon Provence (Zuniga dans Carmen en 2018) et à Lugano (basse solo dans Threni de Stravinski en 2021). En 2023, il est soliste dans Les Noces de Stravinski sous la direction de Daniel Reuss.
À l’Opéra de Lausanne : Doña Francisquita (2019) et Die Zauberflöte (2024)
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Pascal Mayer dirige le chœur Pro Arte de Lausanne, le Chœur de Chambre de l’Université de Fribourg et le Collegium Musicum de Lucerne. Longtemps chargé de l’enseignement de la musique au collège Sainte-Croix de Fribourg, il enseigne aujourd’hui la direction chorale à la Hoch-schule-Musik de Lucerne. Avec ses différents ensembles, il explore les grandes œuvres, depuis les Vêpres de Monteverdi, la Messe en si de Bach au War Requiem de Britten et au Requiem de Favre. Il a aussi créé de nombreuses œuvres nouvelles (Mettraux, Charrière, Michel, Haselbach, Rütti, Flury). Pascal Mayer collabore régulièrement avec l’OCL, l’OCF, le Sinfonietta de Lausanne ainsi qu’avec des ensembles de musique ancienne. Il prépare régulièrement les chœurs pour l’Opéra de Lausanne et pour Lyrica à Neuchâtel.
À l’Opéra de Lausanne : Ariodante (2006), Don Giovanni (2017), Die Zauberflöte (2015), La Clemenza di Tito (2018), Così fan tutte (2018).
Les œuvres de Richard Wagner constituent un élément essentiel du répertoire de Frank Beermann. Ses interprétations de Tristan und Isolde, Tannhäuser, Lohengrin et Der fliegende Holländer dans le cadre des projets «Minden Wagner» ont été accueillies avec enthousiasme par la presse locale et internationale. Au cours des années 2015-2019, Frank Beermann a dirigé pas moins de 36 représentations des quatre opéras de la célèbre Tétralogie. Ces dernières années, il s’est consacré plus intensément aux grandes œuvres symphoniques de Richard Strauss, Gustav Mahler et en particulier Anton Bruckner. Il a ainsi pu rapidement ajouter à son répertoire la 9e Symphonie « achevée», comprenant son 4e mouvement reconstruit. Au cours des dix dernières années, il a dirigé des cycles complets d’œuvres symphoniques de Beethoven, Brahms, Schubert, Schumann, Mahler (à l’exception de la Huitième) et Strauss, ainsi que l’intégrale des concertos pour piano de Mozart avec Matthias Kirschnereit et les Bamberger Sinfonikern; il travaille actuellement à l’intégrale des symphonies de Mozart dans une nouvelle série de concerts pour le Hamm Klassiksommer, dont les représentations s’étalent sur plusieurs années. De 2007 à 2016, Frank Beermann a été Generalmusik-direktor du Théâtre de Chemnitz et chef principal de la Robert-Schumann-Philharmonie. Parmi ses récents engagements, on peut citer ses débuts à la tête de l’Orchestre national d’Athènes et du Philharmonia de Londres, ainsi que dans les fosses de l’Aalto-Musiktheater d’Essen et du Staatstheater de Stuttgart. En janvier 2020, il fait ses débuts avec grand succès au Capitole de Toulouse, où il dirige une nouvelle production de Parsifal. Une nouvelle production d’Elektra le ramène au même endroit en juin 2021, avec le même succès. Ses projets pour la saison 2023/24 comprennent un Parsifal à Minden et Die Frau ohne Schatten à Toulouse.
À l’Opéra de Lausanne : Die lustigen Weiber von Windsor (2014), La bohème (2017), Die Fledermaus (2018), Ariadne auf Naxos (2019) et Le nozze di Figaro (2021).
Après avoir obtenu une bourse du ministère de la Culture français en 1982 et 1983 pour la formation à la mise en scène lyrique, Éric Vigié est engagé à l’Opéra de Nice, entre 1983 et 1992 auprès de Pierre Médecin, comme assistant et metteur en scène, ainsi qu’au Festival d’Aix-en-Provence entre 1986 et 1990. Il a ainsi travaillé avec quelques-uns des plus fameux metteurs en scènes lyriques dont Margarita Wallmann, Pier Luigi Pizzi, Georges Lavaudant, Jean-Pierre Ponnelle, Pet Halmen, Daniel Mesguich et Nicolas Joel. Depuis 1991, il signe plus d’une centaine de mises en scène, aussi bien en France qu’à l’étranger : à l’Opéra de Nice, au Festival de Strasbourg, au Capitole de Toulouse, au Teatro Colón (spectacle du centenaire en 2008), au Teatro Municipal de Santiago del Chile, au Teatro de la Zarzuela, à l’Opéra de Dublin, au Mariinski et au Mikhaïlovski de Saint-Pétersbourg, au Buka Kaïkan de To- kyo, à l’Opéra Comique, à l’Opéra royal de Wallonie, au Royaume du Bhutan… Au Teatro Real de Madrid, il réalise et met en scène le spectacle du 150e anniversaire en juillet 2000. Éric Vigié fut, de mars 1997 à septembre 2002, le coordinateur artistique et l’assistant du directeur général du Teatro Real. De 2002 à 2004, il a été le premier directeur artistique étranger à diriger l’un des douze théâtres nationaux italiens, le Teatro Verdi de Trieste. Depuis le 1er juillet 2005, il est directeur de l’Opéra de Lausanne. En 2010, il crée la Route Lyrique de l’Opéra de Lausanne, et a été directeur artistique du Festival Avenches Opéra de 2011 à 2016.
Après des études d’art à la Haute école des arts décoratifs de Strasbourg (HEAD) et tout juste sorti de l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT), Mathieu Crescence œuvre de 2010 à 2016 comme assistant costumier à l’Opéra de Paris sur les créations de La forza del destino, Le Roi Arthus de Chausson, Tosca (mise en scène : Pierre Audi) et Samson et Dalila. Parallèlement à cette activité, il assiste les créateurs de costumes de cinéma Dominique Borg et Christian Gasc. En 2013, il rejoint le duo Pierre-André Weitz/Olivier Py en tant qu’assistant scénographe/costumier sur différentes réalisations, collaboration toujours d’actualité. En 2017, après avoir été assistant costumes de Kaspar Glarner pour Otello de Verdi à Covent Garden, il commence en 2018 une collaboration artistique à ses côtés sur L’Ange de feu de Prokofiev à l’Opéra de Varsovie, suivi en 2019 d’une Lady Macbeth de Mtsensk à l’Opéra de Francfort et des Meistersinger von Nürnberg à la Staatsoper de Vienne en 2022. De 2018 à 2021, il assiste Malgorzata Szczęśniak sur la création de costumes de plusieurs mises en scène de Kristof Warlikowski au Festival de Salzbourg : Les Bassarides de Hans Werner Henze, Elektra et Macbeth. En 2014, il réalise la scénographie du Balcon de Peter Eövös à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet à Paris, ainsi que celle de Don César de Bazan de Massenet à l’Opéra de Reims, tous deux mis en scène par Damien Bigourdan. De 2018 à 2021, il réalise la scénographie et les costumes de La Périchole, de Carmen et de Werther, productions mises en scène par Romain Gilbert et présentées à l’Opéra de Bordeaux. En 2024, il initie une collaboration avec Robert Carsen en tant qu’assistant costumier pour Jedermann de Hugo von Hofmannsthal au Festival de Salzbourg, avant de co-signer la scénographie des Voyages de Monsieur Brouček de Janáček, coproduction entre les maisons d’opéra de Brno, du Teatro Real de Madrid et de la Staatsoper de Berlin.
À l’Opéra de Lausanne : Orphée aux Enfers (2023).
Après des études d’électronicien, Denis Foucart fait ses premiers pas dans l’événementiel, réalisant les éclairages de nombreuses manifestations à travers le monde, dont le concert de Jean Michel Jarre, produit pour l’entrée en l’an 2000, en Égypte. De 2000 à 2003, il est engagé comme régisseur lumières pour les tournées internationales des comédies musicales Notre dame de Paris et Roméo et Juliette. Fin 2003, il devient chef éclairagiste du Béjart Ballet Lausanne, et signe ses premiers éclairages de ballets avec les productions de Zarathoustra, La vie du danseur, ou encore Le tour du monde en 80 minutes. Pour le Festival Avenches Opéra, il crée les lumières de La bohème et de Nabucco.
les lumières de La bohème et de Nabucco. Chef électricien à l’Opéra de Lausanne depuis 2008, il reprend les lumières de Pierre et le loup, Die Zauberflöte, La veuve joyeuse, L’enfant et les sortilèges et crée celles de Phi-Phi (Route Lyrique 2014), de La Belle de Cadix (Route Lyrique 2016), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019) et Dédé (Route Lyrique 2021) ainsi que celles de l’opéra jeune public, Amahl et les visiteurs du soir en 2017 et Cendrillon en 2018 et 2023.
Gianfranco Bianchi est un artiste visuel multidisciplinaire. Après avoir débuté à Miami en créant des espaces virtuels pour des architectes et des illustrateurs, il a commencé à expérimenter d’autres moyens de raconter des histoires. Il a collaboré avec divers artistes par le biais de la Fondation David Lynch et a travaillé sur un roman graphique animé qui a fait le tour de festivals de cinéma et a illustré une bande dessinée d’accompagnement qui a fait l’objet d’une publication. Après avoir travaillé dans la photographie de mode entre Miami, New York et Tokyo, il a commencé à fusionner le monde numérique avec le monde pratique dans lequel il travaillait. Il a ainsi œuvré sur le mapping de projection dans le cadre d’événements en direct et a réalisé un court métrage hybride qui l’a amené au domaine des effets visuels. En combinant les compétences qu’il a acquises au cours des dernières années, il a pu travailler sur quelques films d’animation primés, en tant que chef illustrateur, animateur et directeur créatif pour divers projets avec Kijik Multimedia. Son objectif suivant était le milieu interactif et, en combinant tout ce qu’il a appris, il a pu créer des expériences interactives basées sur la réalité augmentée et des projets d’animation en temps réel. Il crée maintenant des animations, des effets visuels et des expériences interactives sur l’application mobile de l’Opéra de Lausanne.
À l’Opéra de Lausanne : Semiramide (2022) et Eugène Onéguine (2022)
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy-Lausanne. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madama Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier, de My Fair Lady à l’Opéra de Marseille, d’Un ballo in maschera à l’Opéra de Nancy et de Tannhäuser à l’Opéra national de Lyon. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2011), My Fair Lady (2015), La Vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et Dédé (Route Lyrique 2021), My Fair Lady (2022) et Davel (2023).
Après une formation de costumière de théâtre Amélie Reymond est engagée à l’Opéra de Lausanne comme couturière et habilleuse de 2002 à 2009. Elle participe à la réalisation de nombreux costumes pour diverses productions d’opéra. C’est dans ce contexte qu’on lui confie également la réalisation complète des costumes pour Les moutons bleus, en 2008, et pour L’enfant et les sortilèges, en 2010. Elle ouvre son propre atelier en 2007, où elle crée et réalise des costumes pour divers théâtre, comédies musicales, danse et expositions. Elle est nommée responsable adjointe du service costumes de l’Opéra de Lausanne de 2009, puis responsable du service costumes en 2016. De 2012 à 2016, elle est également responsable des costumes pour Avenches Opéra ; elle y travaille comme assistante du costumier pour la production de Carmen, en 2014, et signe sa première création de costumes d’opéra en 2015 pour Il barbiere di Siviglia.
À l’Opéra de Lausanne : elle crée les costumes de La Belle de Cadix (Route Lyrique 2016), Les Zoocrates (2017) et Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019).