Cette « opérette à l’américaine » interroge l’optimisme de notre monde et sa prétendue supériorité.
Basé sur l’œuvre éponyme de Voltaire, Candide selon Bernstein transpose l’humour caustique voltairien dans la société de l’Amérique contemporaine. Comédie qui se rit de l’absurdité du monde, cette « opérette à l’américaine » interroge l’optimisme du notre monde et sa prétendue supériorité. Bernstein crée une œuvre lyrique unique dans son genre. Candide subit un nombre important de révisions par diverses mains avant d’arriver à sa forme finale qui englobe toute son originalité. Tout comme le destin de l’œuvre elle-même, le parcours initiatique du jeune Candide est marqué par de nombreuses aventures et revirements. Alors qu’il apprend à ses dépens que « tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes », la musique, elle, revient à l’optimisme dans des numéros pleins d’éclat et de joyeuse parodie. Rien n’y est oublié : ni une ouverture scintillante, ni des morceaux de bravoure pour la colorature, ni les danses, du tango à la gavotte. Ironie et bonhomie tracent le chemin du bonheur, qui consiste tout simplement à… « cultiver son jardin ».
Livret de Hugh Wheeler d’après Voltaire Lyrics de Richard Wilbur,
Stephen Sondheim, John Latouche, Dorothy Parker, Lillian Hellman et Leonard Bernstein
Première représentation au Martin Beck Theatre, New York, le 1er décembre 1956
Editions Boosey & Hawkes Music Publishers Limited.
Orchestration de Leonard Bernstein et Hershy Kay; continuité musicale et orchestration additionnelle de John Mauceri, narration pour version concert de Leonard Bernstein et John Wells, adaptée de la satire de Voltaire et du livret de Hugh Wheeler; éditée et complétée par Erik Haagensen.
Gavriel Heine est actuellement chef en résidence au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg et directeur musical du Northern Lights Festival Opera (Minnesota). Il est le premier américain diplômé du Conservatoire de Moscou et l’un des derniers élèves d’Ilya Musin au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. En 2007 il est invité à faire ses débuts au Théâtre Mariinsky, où il a dirigé plus de huit cents spectacles et concerts depuis. Il dirige également le Ballet Mariinsky en tournée au Japon, en Chine, en Europe et aux États-Unis. Il dirige l’Orchestre Mariinsky à Mikkeli en Finlande, et l’Opéra Mariinsky en tournée au Théâtre Bolchoï. Il a été invité à diriger de nombreux orchestres, tels que le Sinfonieorchester de Bâle, l’Orchestre du Teatro Regio de Turin, l’Orchestra della Svizzera Italiana, l’Orchestre d’État d’Athènes, l’Orchestre symphonique Novaya Rossiya, l’Orchestre philharmonique de Samara, et l’Orchestre de chambre de Mikkeli. Il est sélectionné en 2013 dans le cadre de la Bruno Walter National Conductor Preview organisée par la Ligue des orchestres américains.
A l’Opéra de Lausanne : Eugène Onéguine (2022).
Vincent Boussard signe ses premiers spectacles en tant que directeur du Studio-Théâtre de la Comédie-Française. Depuis, il se consacre principalement à la mise en scène d’opéra et collabore avec les plus grandes scènes d’opéras à Strasbourg, Marseille, Toulouse, Hambourg, Bruxelles, Vienne, Stockholm, Dresde, Munich, San Francisco ainsi qu’au Liceu de Barcelone, à la Staatsoper de Berlin et au Nouveau Théâtre National de Tokyo. Il est également invité par les festivals à Aix-en-Provence, Salzbourg ainsi qu’au Festival dei due Mondi à Spoleto. Plus récemment, il met en scène Manon à l’Opéra national de Corée et à Tel Aviv, I Puritani à Francfort et à Liege, et une nouvelle production des Contes d’Hoffmann à Séoul.
À l’Opéra de Lausanne: Hamlet (2017).
Né à Arles en 1951, Christian Lacroix, après des études d’histoire de l’art, se dirige définitivement vers la scène, son rêve d’enfance, après un long détour par la haute couture (1980 à 2009) menée de front avec son travail de costumier et décorateur de théâtre, opéra ou ballet, à l’Opéra Garnier, à la Monnaie de Bruxelles, à la Comédie-Française, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Bouffes du Nord, au Metropolitan de New York, au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra Comique, au Capitole de Toulouse, ainsi qu’aux opéras de Strasbourg, Vienne, Berlin, Hambourg, Cologne, Munich, Graz, Saint-Gall, Francfort et Salzbourg.
Il a été récompensé par le Molière du créateur de costumes pour Phèdre en 1996 et pour Cyrano de Bergerac en 2007. Il a parallèlement développé une activité de designer industriel (TGV Atlantique, tramways de Montpellier) et de scénographe d’expositions. En 2021, il se lance avec La vie parisienne dans sa première mise en scène d’opéra, avec la complicité de Laurent Delvert, metteur en scène, Romain Gilbert, auteur de nombreuses mises en scène et Glyslein Lefever, chorégraphe. En 2022, il signe les décors et costumes de Cendrillon à l’Opéra de Stockholm.
À l’Opéra de Lausanne : Le nozze di Figaro (2021).
Présent sur les grandes scènes internationales, le ténor Miles Mykkanen s’est illustré dans pas moins de trois productions au Metropolitan Opera de New York : Boris Godounov sous la direction de Sebastian Weigle, Die Meistersinger von Nürnberg avec Sir Antonio Pappano et Ariadne auf Naxos sous la baguette de Marek Janowski. Il a fait ses débuts au Lyric Opera de Chicago dans une nouvelle production de Proving Up de Missy Mazzoli et Royce Vavrek, ainsi qu’au Festival d’Aix-en-Provence dans L’incoronazione di Poppea dirigée par Leonardo García Alarcón. En concert, il chante le Te Deum de Bruckner avec le Pittsburgh Symphony, Another Time, une création de Mohammed Fairouz, avec le Detroit Symphony, le Requiem de Mozart avec le San Antonio Symphony, ainsi que le Messie de Hændel avec l’Oregon Symphony. Il se produit depuis plusieurs années au Festival de musique de chambre Marlboro, collaborant avec des musiciens tels que Mitsuko Uchida, Malcolm Martineau et Roger Vignoles. En 2019, Miles Mykkanen est le seul ténor à remporter un premier prix au concours du Metropolitan Opera. Il obtient trois diplômes à la Juilliard School de New York sous la tutelle de Cynthia Hoffmann.
Née en Suisse, Marie Lys se forme à Lausanne ainsi qu’au Royal College of Music de Londres, où elle obtient un master avec distinction ainsi qu’un diplôme d’opéra. Elle remporte un 1er prix au concours de belcanto Vincenzo Bellini en 2017, ainsi qu’au concours d’opéra baroque Cesti en 2018. Elle chante sous la direction de Michel Corboz, Laurence Cummings, Giampaolo Bisanti et Daniel Reuss. À l’opéra, elle interprète les rôles de Cleopatra (Giulio Cesare) au Bury Court Opera, Adelaide (Lotario) au Festival Hændel de Göttingen, Dalinda (Ariodante) au Festival Hændel de Londres et Asteria (Tamerlano) au Buxton Festival. Avec l’Ensemble Abchordis, elle remporte le 1er prix au concours Göttinger Reihe Historischer Musik et publie deux enregistrements chez Sony DHM. Elle reçoit le soutien du Pour-cent culturel Migros et des Fondations Samling, Leenaards, Dénéréaz, Colette Mosetti et Friedl Wald, ainsi que du Drake Calleja Trust.
À l’Opéra de Lausanne : Orlando Paladino (2017), La Sonnambula (2018), Die Fledermaus (2018), Orphée et Eurydice (2019) et Alcina (2022).
Née à Los Angeles, Anna Steiger se forme tout d’abord en piano, avant d’étudier le chant avec Noelle Barker à la Guildhall School of Music à Londres et se perfectionne ensuite avec Vera Rozsa. Elle fait ses débuts à Glyndeborne dans le rôle-titre de L’incoronazione di Poppea, puis incarne Concepcion (L’heure espagnole) sous la baguette de Sir Simon Rattle. Depuis, elle chante sur les plus grandes scènes d’opéra aussi bien des rôles de soprano que de mezzosoprano comme Zerlina (Don Giovanni) à Nancy, Stuttgart et Seattle, Marcellina (Le nozze di Figaro) à Madrid, Los Angeles et Monte Carlo, Tisbe (La Cenerentola) à Paris, Genève et Marseille, Dame Ragonde (Le comte Ory) à l’Opéra Comique et à Toulouse, le Compositeur (Ariadne auf Naxos) à St-Louis, ein Blumenmädchen (Parsifal) à Covent Garden ou encore Gertrude (Roméo et Juliette) aux Chorégies d’Orange. Elle collabore avec des chefs tels que Riccardo Chailly, Jean-Claude Malgoire, Kent Nagano et Michel Plasson. Elle enregistre Despina (Così fan tutte) sous la direction de Nikolaus Harnoncourt et Offrandes de Varèse avec Pierre Boulez. Plus récemment, elle chante Clorinda (La Cenerentola) à Rennes et Rouen, Annina (La Traviata) à Toulouse ainsi que le rôle de Bélize (Les femmes savantes de Molière) à Paris dans la mise en scène de Macha Makaieff.
A l’Opéra de Lausanne : La Cenerentola (1986), La finta giardiniera (1989), Il capello di paglia di Firenze (2006) et La fille du régiment (2016)
Franco Pomponi commence ses études de chant à Chicago, avant de les poursuivre à la Juillard School de New York où il remporte le prestigieux De Rosa Prize. Il fait ses débuts au Lyric Opera de Chicago dans les rôles de Malatesta (Don Pasquale) et Mercutio (Roméo et Juliette). Par la suite, il est invité par le Metropolitan Opera et la NYCO de New York, le Spoleto Festival de Charleston ainsi qu’à Portland, Toronto, New Orleans, Santa Fe, San Diego. En Europe, il chante à Marseille, Bruxelles, Palerme, Cagliari, Moscou, Madrid, Genève, Budapest, Zurich et au Liceu. Son répertoire comprend les rôles d’Escamillo (Carmen), les quatre Diables (Les contes d’Hoffmann), Stanley Kowalski (Un tramway nommé désir), Ford (Falstaff) ainsi que les rôles-titres de Don Giovanni, Hamlet, Sweeney Todd et Nixon in China.
A l’Opéra de Lausanne : L’Aiglon (2013)
Le baryton suisse étudie à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux, avant d’intégrer la Guildhall School of Music and Drama de Londres pour y travailler avec le Prof. Rudolf Piernay. Il collabore avec Dame Felicity Lott, François Le Roux, Graham Johnson ou Eugene Asti. Il chante plusieurs rôles pour l’Opéra de Lausanne (Melchior dans Amahl et les visiteurs du soir de Menotti, Maximilian dans Candide de Bernstein, Urbain dans La vie parisienne d’Offenbach, et y crée des récitals pour enfants ainsi qu’un workshop durant les Jeux Olympiques de la jeunesse de Lausanne en 2020. On l’y entend également chanter le Berliner Requiem de Weill lors du concert exceptionnel du chœur de l’Opéra.
Il travaille avec le London Symphony Orchestra à plusieurs reprises, la BBC ou le Wigmore Hall. Il fait partie du « French Song Exchange » entre le Wigmore Hall et la salle Cortot à Paris, où il a la chance de faire ses débuts en 2019. Artiste de la fondation Samling, Joël Terrin reçoit le titre d’ambassadeur de la mélodie pour le festival Oxford Lieder en 2020. Il entre dans le placement de concerts du pour-cent culturel Migros, dont il est également boursier, ainsi que des fondations Friedl-Wald et Colette Mosetti. En 2020, Il remporte l’English Song Prize.
Nicolas Wildi étudie le chant avec Charles Ossola et Jeanne Roth à Neuchâtel et se perfectionne avec Ion Buzea, Heidi Raymond et Stuart Patterson. Il est passionné par les musiques de la Renaissance, du Moyen Âge tardif et du premier Baroque, qu’il pratique à l’occasion. Actuellement, il se consacre principalement à la scène, où il aime à prêter sa voix aux petits personnages de l’opéra.
À l’Opéra de Lausanne : Parpignol dans La bohème (2008), un Domestique dans La Traviata (2008), Ajax 2 dans La belle Hélène (2008), un Matelot dans Lakmé (2013), un Contadino dans Luisa Miller (2014) et El Lañador dans Doña Francisquita (2020)
Bastien Combe étudie la trompette et le chant à Grenoble avant de poursuivre sa formation de chanteur à Neuchâtel avec Marcin Habela. Il est finaliste du concours de Lied Mahler de Genève. En concert, il chante l’évangéliste dans le Weihnachtsoratoruim de Bach avec l’OSR. Sur scène, il interprète les rôles de D’Estourville (Ascanio de Saint-Saëns) à Genève, Tamino (Die Zauberflöte) à Berne. En projet : le rôle de Herr Schulz dans Cabaret au Théâtre du Galpon.
A l’Opéra de Lausanne : Renaud de Montauban dans Les chevaliers de la table ronde (2019)
Né à Lausanne, Raphaël Hardmeyer débute son parcours musical avec le violon, puis l’alto. Après l’obtention d’un master en droit, il commence des études de chant au Conservatoire de Lausanne. Trois ans plus tard, il intègre la classe de Gilles Cachemaille à la Haute École de Musique de Genève. Durant la saison 2019/20, on peut le voir dans Einstein on the Beach de Philip Glass au Grand Théâtre de Genève et Die Walkyrie (en version de concert) à Evian. Il bénéficie en 2020 du programme OperaLab.ch mis en place par le Grand Théâtre de Genève et les Hautes Écoles de Genève. Cette saison, il se produit dans une version mise en scène du Messie au Théâtre du Jorat et dans Die Zauberflüte au Gstaad Menuhin Festival, sous la direction de Christophe Rousset.
A l’Opéra de Lausanne : Ariadne auf Naxos (2019) et Semiramide (2022).
Né à Bogota, Fernando Cuellar effectue sa formation dans sa ville natale avant de faire partie de la troupe de jeunes artistes de l’opéra de Colombie. Il poursuit ensuite sa formation à Genève et à Berne avec Gilles Cachemaille.
En tant que soliste, il se produit notamment avec l’Orchestre du Conservatoire de musique de Genève, l’Orchestre du Conservatoire supérieur de Paris, au Théâtre du Passage à Neuchâtel, au Théâtre de Colombier, au théâtre L’Heure bleue à la Chaux-de-Fonds, au Théâtre de Bienne, ainsi qu’aux opéras de Lausanne et de Genève. Il chante sous la direction de chefs tel que Will Cruthfield, Gergely Madaras, Yves Senn, Andrei Feher, Franco Trinca ou encore Gabriel Garrido.
A l’Opéra de Lausanne : le Zèbre dans Les Zoocrates (2017), un Notario dans La Sonnambula (2018), ein Offizier dans Ariadne auf Naxos (2019)
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Né à Cardiff, au pays de Galles, Mike Winter a un parcours atypique de chorégraphe et danseur. Après avoir entamé une première carrière dans la finance internationale et l’information technologique, il bénéficie d’une bourse personnelle octroyée par la princesse Diana, alors présidente du English National Ballet, avec laquelle il peut développer ses dons de danseur. Il est diplômé du Trinity Laban à Londres.
Par la suite il connaît une carrière prolifique en tant que danseur, interprète international, chorégraphe et professeur. Seul, il collabore en Suisse avec Guilherme Botelho, Philippe Saire, Jozsef Trefeli, Omar Porras, Nicole Seiler, Peter Regli, Antoine Jaccoud et Ursula Meier. Sous le pseudonyme de Mister Winter, il s’est notamment associé ces dernières années avec Lloyd Newson, Pina Bausch, Marina Abramovic ainsi que la Sean Kelly Gallery à New York. Plus récemment, Mister Winter crée The Belief Series, une ambitieuse trilogie originale de danse et de théâtre en collaboration avec l’Eglise catholique romaine et la Cité du Vatican. Il tourne actuellement en Europe Haunted by the Future de Nigel Charnock avec la prima ballerina israélienne Talia Paz.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est constitué d’un noyau d’une quarantaine de choristes dont la plupart sont étudiants en classe de chant et de perfectionnement professionnel au Conservatoire de Lausanne ou dans d’autres conservatoires romands. Les choristes sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ses chefs, parmi les plus expérimentés, sont sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est régulièrement engagé par des orchestres ou des festivals, tant en Suisse qu’à l’étranger : Création de Haydn (décembre 2003 – direction Jerzy Semkow) et Stabat Mater de Rossini (février 2006 – direction Corrado Rovaris) dans le cadre des saisons de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Roland de Lully (version concert) au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (janvier 2004 – orchestre des Talens Lyriques, direction Christophe Rousset), Die Entführung aus dem Serail en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées (janvier 2005), La grotta di Trofonio (version concert) au Théâtre de Poissy (mars 2005 – Talens Lyriques direction Christophe Rousset), Nocturnes de Debussy au Septembre musical de Montreux 2007 (RSO Berlin, direction Marek Janowski).
En 2008 et 2010, on a pu l’entendre dans le cadre des saisons de l’OCL, sous la direction de Christian Zacharias : Te Deum de Bruckner (février 2008), Les Noces de Stravinski (décembre 2008, également à Saint-Gall) et IXe Symphonie de Beethoven (avril 2010).
Le Chœur participe en outre à de nombreuses tournées avec les productions de l’Opéra de Lausanne: Opéra de Vichy (Rigoletto en 2005, Il Turco in Italia en 2006, La veuve joyeuse en 2007, Carmen en 2008, Amelia al ballo en 2008 sous la direction de Arie Van Beek et La Traviata en 2009 sous la direction de Roberto Rizzi Brignoli), Opéra Comique (Amelia al ballo de Menotti en mars 2007). En octobre 2008, l’Opéra de Lausanne et son cadre de chœur sont partis en tournée au Japon pour quatorze représentations de Carmen.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne a participé aux enregistrements discographiques du Nez de Chostakovitch, Roland de Lully et La grotta di Trofonio de Salieri. Il a également prêté son concours aux captations télévisées par la RTS de La fille de Madame Angot, de La Belle Hélène et, à l’occasion de la réouverture de l’Opéra, de L’elisir d’amore.
Formé au conservatoire d’Aix-en-Provence où il débute sous la baguette de Darius Milhaud, Patrick Marie Aubert obtient un premier prix de direction d’orchestre dans la classe de Pierre Villette. Il est également titulaire d’un prix de chant, d’un prix d’art lyrique et d’un prix de musique de chambre. Il a été professeur de la classe de chant choral puis directeur du Conservatoire Léo Delibes de Clichy, directeur artistique de l’ensemble vocal Vox Hominis, directeur musical de l’orchestre Divertimento et chef des chœurs de l’Opéra de Nantes. Chef du chœur de l’Armée française jusqu’en 2000, il a participé pendant près de vingt ans aux grands événements nationaux et a dirigé de nombreux concerts en France et à l’étranger. Il a été le chef du Chœur du Capitole de Toulouse de 2003 à 2009, puis directeur du Chœur de l’Opéra national de Paris de 2009 à 2014. Il a collaboré avec les chefs d’orchestre Maurizio Arena, Serge Baudo, Roberto Benzi, Marc Minkowski, Evelino Pidò, Michel Plasson, Georges Prêtre, Yutaka Sado, Jeffrey Tate… et les metteurs en scène Robert Carsen, Georges Lavaudant, Jorge Lavelli, Laurent Pelly, Pier Luigi Pizzi, Olivier Py, Robert Wilson… Patrick Marie Aubert est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite et commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.
A l’Opéra de Lausanne : Orphée et Eurydice (2019).
Vincent Lemaire est scénographe pour le théâtre, la danse et l’opéra. Il crée des décors dans des théâtres tels que La Monnaie, l’Opéra royal de Wallonie, le Théâtre du Capitole, les Opéras de Lyon et Marseille, l’Opéra National du Rhin, le Festival d’Aix-en-Provence, le Royal Opera House de Stockholm, le Theater an der Wien, le Festival de musique ancienne d’Innsbruck, les Opéras de Zürich et Saint-Gall, le Staatsoper Berlin, le Bayerische Staatsoper et le Staatsoper de Hambourg. Il collabore régulièrement avec le metteur en scène Vincent Boussard, notamment dans Un ballo in maschera au Théâtre du Capitole, La fanciulla del West à Hambourg, La Traviata à Tokyo et à Strasbourg, Manon à l’Opéra National de Lituanie, Otello à Salzbourg, Die tote Stadt et Lohengrin à Saint-Gall ainsi que Le prophète à Essen. En 1999 et en 2001, il est lauréat du Prix du Théâtre décerné par la Communauté française de Belgique.
A l’Opéra de Lausanne : Hamlet (2017)
Nicolas Gilli fait ses premiers pas de régisseur lumières au Théâtre de Nice, avant de se voir confier des créations d’éclairages par Jacques Weber, le directeur d’alors. Pendant plus de dix ans, il est assistant éclairagiste de Jacques Rouveyrollis et Alain Poisson, avant de devenir éclairagiste indépendant pour de nombreux artistes – Johnny Hallyday, Michel Sardou, Eddy Mitchell, Zaz… Depuis 2017, Nicolas Gilli conçoit les éclairages des productions mise en scène par Vincent Boussard – Dialogues des Carmélites, Candide, Les contes d’Hoffmann, Manon, Mignon.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Isabel Robson se forme en mise en scène à Londres et en vidéo à Paris. Depuis 2001, elle est scénographe indépendante et se concentre principalement sur la création vidéo. Elle fait ses débuts au Theater Basel et au National Theater à Londres. Depuis, elle a collaboré avec différents metteurs en scène, comme Gernot Grünewald, Philipp Preuss ou encore Nurkan Erpulat. Elle collabore également à de nombreuses reprises avec Vincent Boussard pour Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny à Berlin ou encore Otello à Salzbourg et à Dresde. Le film Marina, qu’elle a tourné et dirigé avec le collectif werkgruppe2 remporte la colombe d’or au festival DOK à Leipzig. Son installation vidéo des Kafka-Fragments de György Kurtág au musée juif de Berlin a été également projetée dans le cadre du Festival Kurtág à Dortmund en 2020.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Né en Autriche, Helge Letonja est danseur, chorégraphe, directeur artistique et curateur de festivals. Il effectue sa formation à Amsterdam et à New York avec Alvin Ailey. En tant que danseur, il se produit avec le ballet de l’Opéra de Graz, Montréal Danse ou encore le Tanztheater Bremen. En 1996, il fonde à Brème la plateforme Steptext avec laquelle il produit depuis plus de vingt ans des spectacles de danse contemporaine. A l’opéra, il crée des chorégraphies pour Iphigénie en Tauride au Salzburger Festspiele et à Zurich, Die Blume von Hawaï ainsi que The first emperor, un opéra chinois contemporain, à Sarrebruck. Depuis 2011, il collabore avec le metteur en scène Vincent Boussard sur de nombreuses productions à Berlin, Tokyo, Strasbourg ou encore Dresde.
Helge Letonja est l’initiateur du projet européen KorresponDance Europe, le fondateur des festivals Xtra-Frei et Afriction et le curateur de plusieurs festivals comme Baila España. Il coache également de nombreux chorégraphes et collabore avec différentes écoles de danse, notamment en Afrique. Lauréat du Diversity-Preis-Bremen, Helge Letonja affectionne particulièrement l’échange et la collaboration avec des artistes de cultures différentes.
Pour la première fois à l’Opéra de Lausanne
Né en Lituanie, Gediminas Šeduikis commence sa formation par l’étude du piano, puis la poursuit à l’Académie de Théâtre à Vilnius. Il fait ses débuts comme assistant de mise en scène à l’Opéra de Vilnius et à l’Opéra National de Lituanie avant de devenir directeur de production au sein de cette dernière institution. Il collabore ainsi avec de nombreux metteurs en scène, parmi lesquels David Alden, Robert Wilson, Andrejs Zagars ainsi qu’Arnaud Bernard, et met en scène Acis and Galatea, Der Zigeunerbaron, Die Fledermaus, Hänsel und Gretel ou encore l’opéra rock Eglé, du compositeur letton Vilkončius. Il reçoit le Prix Fortūna pour sa mise en scène de Lucia di Lammermoor.