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Ainsi peut-on résumer les intrigues se passant dans ce charmant établissement de la campagne autrichienne. L’arrivée d’un négociant marseillais et de sa fille va bien vite rompre le calme paisible qui y règne et favoriser des quiproquos amoureux entre le personnel et les hôtes, que seuls les conseils de l’Empereur François-Joseph en personne parviendront à dénouer… Mais qu’importent ces imbroglios passionnés lorsqu’il s’agit de charmer le public aux sons des derniers rythmes endiablés venus tout droit d’outre-Atlantique.
L’auberge du Cheval Blanc est la plus célèbre opérette berlinoise de l’entre-deux guerres, savoureux mélange de folklore tyrolien, d’opérette viennoise et de cabaret berlinois. Et c’est dire le succès qu’elle rencontra : traduite dans de nombreuses langues, son adaptation française lui a valu à l’époque plus de 1700 représentations au Théâtre du Châtelet !
Opérette en deux actes
d’après Blumenthal et G. Kaldenburg
par Eric Charell et Hans Müller – Lyrics de Robert Gilbert
Airs intercalés de Robert Stolz et Robert Gilbert
Adaptation musicale de Paul Bonneau
Adaptation française de Lucien Besnard – Lyrics de René Dorin
Première représentation le 29 septembre 1968
Édition Raoul Breton
Directeur de l’Opéra et de l’Orchestre symphonique régional à Tours de 1999 à 2016, Jean-Yves Ossonce a été l’invité, dans un large répertoire, de nombreux opéras et orchestres, en Europe, outre-Atlantique, en Corée du Sud ou encore en Chine. Il a enregistré entre autres des œuvres de Magnard, Massenet ou Ropartz. Son activité a été distinguée en 2008 et 2014 par le Syndicat de la critique musicale et dramatique («meilleur spectacle lyrique en région»). En 2016, il a reçu pour l’ensemble de sa carrière le Grand Prix de la Presse musicale internationale. Il est chevalier de la Légion d’honneur.
À l’Opéra de Lausanne: Così fan tutte (2006), Monsieur de Pourceaugnac (2007), Madama Butterfly (2009), L’Aiglon (2013), Faust (2016) et Les contes d’Hoffmann (2019).
Originaire de Marseille, Gilles Rico étudie la musique et la philosophie avant de faire un doctorat en philosophie médiévale à l’Université d’Oxford. Parallèlement à sa carrière universitaire, il se tourne vers la mise en scène d’opéra en travaillant d’abord comme assistant pour différentes maisons d’opéras et festivals européens. Il collabore notamment avec des metteurs en scène comme Patrice Caurier et Moshe Leiser, Joël Pommerat, Tom Cairns, Dmitri Tcherniakov, Jérôme Deschamps, Andreas Homoki, David McVicar, Damiano Michieletto, Robert Carsen, James Gray et Katie Mitchell. En 2016, Gilles Rico signe la mise en scène de la création mondiale de Maria Republica de François Paris à Angers-Nantes Opéra, spectacle qui reçoit le Prix de la Critique 2016. Il met également en scène Un dîner avec Jacques, spectacle autour d’Offenbach produit par l’Opéra-Comique et le Musée d’Orsay puis repris en tournée en France. Il signe la mise en scène de l’opéra participatif Tistou les pouces verts de Henri Sauguet à l’Opéra de Rouen puis met en espace de L’Enlèvement au Sérail de Mozart à la Philharmonie de Paris. Récemment, il met en scène Cendrillon de Pauline Viardot à l’Opéra de Lausanne et l’opéra participatif Les petites Noces d’après Mozart à l’Opéra de Rouen, au Théâtre des Champs Elysées et en tournée en France. En tant que librettiste, Gilles Rico écrit le livret de La Princesse Légère de Violetta Cruz, une commande de l’Opéra Comique et de l’Opéra de Lille et le livret de l’opéra de chambre Les rois mages de Fabian Panisello dont il crée également la mise en scène à Madrid et Nice. Parmi ses projets figurent, la reprise des Rois mages à l’expo de Dubaï, la mise en scène de L’Auberge du Cheval Blanc de Benatzsky à l’Opéra de Lausanne, la création mondiale de Hémon de Zad Moultaka à l’Opéra du Rhin à Strasbourg et la mise en espace de Don Giovanni à la Mozartwoche à Salzbourg.
À l’Opéra de Lausanne: Cendrillon de Pauline Viardot (2018) et la reprise de la mise en scène des Nozze di Figaro (2021).
Après des études de sciences politiques et de piano, Fabienne Conrad débute dans le rôle-titre de La Traviata. Depuis, elle chante sur de nombreuses scènes européennes des rôles tels que la Contessa (Le nozze di Figaro), Juliette (Roméo et Juliette), Donna Anna (Don Giovanni), Mimì (La bohème), Micaëla (Carmen), la Princesse Marie de Gonzague (Cinq-Mars), ainsi que les rôles-titres de Lucia di Lammermoor, Manon, Mirelle et Madama Butterfly. Elle collabore ainsi avec Jesús López Cobos, Cyril Diederich, Myung-Wung Chun, Robert Carsen ou encore Vincent Boussard. Fabienne Conrad est invitée par Alain Duault pour une série de récitals « Maria Callas, une passion, un destin », en partenariat avec Radio Classique, et a également chanté lors de l’émission « Musiques en fête » en direct sur France 3 et France Musique. En projet : les rôles de Liù (Turandot), Pamina (Die Zauberflöte) ou encore le rôle-titre de Tosca.
Julien Dran discovered singing thanks to his parents, themselves opera singers. He studied at the Bordeaux Conservatory and at the CNIPAL in Marseille. After his time at the CNIPAL, he was very quickly hired to perform increasingly important roles such as Count Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Ferrando (Così fan tutte), Fenton (Falstaff), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi)… He won the Gayarre International Competition in Pamplona under the presidency of Teresa Berganza in 2013. He performs in France and abroad in Les Pêcheurs de perles, Fra Diavolo (where he plays the title role), L’Italiana in Algeri (Lindoro) and Béatrice et Bénédict (Bénédict). Among his projects are roles in Die Entführung aus dem Serail, the title role in Gounod’s Faust, the Viceroy of Naples in the world premiere of Marc-André Dalbavie’s Le Soulier de satin at the Opéra Bastille and Mireille at the Opéra de Metz.
At the Opéra de Lausanne: La belle Hélène (2019) and L’auberge du Cheval Blanc (2021).
Se distinguant dans divers arts du spectacle, Patrick Rocca se retrouve à plusieurs reprises devant les caméras de films et séries télévisées. Il est Javert dans Les Misérables puis Albin dans La cage aux folles au Théâtre Mogador. Il joue dans des pièces de théâtre notamment aux côtés d’Isabelle Adjani et dans de très nombreuses productions lyriques à l’Opéra Comique. Avant tout chanteur lyrique, il interprète Eisenstein dans Die Fledermaus, Jupiter dans Orphée aux enfers, Agamemnon dans La belle Hélène et le général Boum dans La Grande-duchesse de Gérolstein. Il se produit également en concert avec Katia Ricciarelli dans le Requiem de Brahms à Saint Eustache à Paris et dans Manon, sous la direction de Colin Davis, au Royal Opera House Covent Garden. À Lausanne on a pu l’entendre dans La belle Hélène (2008), La Périchole(2009), La veuve joyeuse (2014), La vie parisienne (2016). Il participe à de nombreux tournages ces dernières années : Baron Noir, Candice Renoir, Cain, Demain nous appartient, Garder ton nom réalisés par Vincent Duquesne.
À l’Opéra de Lausanne: La belle Hélène (2008), La Périchole (2009), La veuve joyeuse (2014) et La vie parisienne (2016).
Après des études de Musicologie à Nice, Mathias Vidal intègre le CNSM de Paris d’où il sort diplômé en 2003. Particulièrement apprécié dans le répertoire baroque, il participe à de nombreuses mises en scène d’opéras de Monteverdi, Pur- cell, Rameau, Lully, Cavalli, Campra… Il chante à la fois le répertoire de musique légère, le bel canto-italien, les grands ouvrages romantiques et le répertoire du XXème siècle et contemporain. Au cours des dernières saisons, il s’est distingué dans de nombreux rôles titres : Orlando Paladino (Haydn), Le Comte Ory (Rossini), Cinq-Mars et Faust (Gounod), Le Nain (Zemlinsky)…
Cette saison, il chante Abaris dans Les Boréades et Ernesto dans Don Pasquale à l’Opéra d’Oldenburg, le rôle-titre de Platée à Toulouse et Versailles, puis Thespis dans le même ouvrage à l’Opéra de Paris. En concert, on pourra l’entendre dans Lélio de Berlioz, Circé de Desmarets, Les surprises de l’amour, Zoroastre et Les Paladins de Rameau, L’Orfeo et Les vêpres de Monteverdi, ou encore Ariane et Bacchus de Marin Marais.
À l’Opéra de Lausanne : Orphée aux Enfers (2012)
Clémentine commence par apprendre le violoncelle, puis étudie le chant et le théâtre. Elle se produit sur les scènes des Opéras de France et d’Europe, notamment avec la trilogie d’opérettes de Hervé mise en scène par Pierre-André Weitz : Les Chevaliers de la table ronde, Mam’zelle Nitouche, et bientôt V’lan dans l’oeil à l’Opéra de Bordeaux en 2021. Dernièrement elle a chanté La Pastourelle et La Chauve-souris dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel à l’Opéra de Limoges et La Princesse dans l’opéra de chambre d’Olivier Py L’Amour vainqueur, actuellement en tournée internationale.
Guillaume Paire se forme à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Gilles Cachemaille et se perfectionne ensuite auprès de Sherman Lowe à Venise. Il intègre l’Académie du Festival d’Aix en Provence ainsi que Les Rencontres Lyriques de Genève. Membre de la troupe de l’Opéra de Rouen de 2010 à 2012, il est notamment Papageno dans la mise en scène de William Kentridge. Il fait ses débuts à La Monnaie de Bruxelles dans le rôle du Gendarme des Mamelles de Tirésias. Dernièrement, Guillaume Paire présente son premier seul en scène musical «Le Blues du Perroquet» à l’Opéra de Saint-Etienne et joue Peter dans Hänsel und Gretel produit par Les Variétés Lyriques.
À l’Opéra de Lausanne: Les mamelles de Tirésias (2016).
Formé pour la comédie à l’E.N.S.A.T.T et à l’Ecole Florent, Richard Lahady étudie également le chant. Il débute à l’Opéra de Saint-Etienne et, dans cette même ville, participe au Festival Massenet. Ces dernières années, l’Opéra de Lausanne lui a offert de nombreux rôles. On a pu l’entendre en Langlois dans Les Mousquetaires au couvent à l’Opéra Comique. Il participe aussi régulièrement aux productions de l’Opéra de Paris et de l’Opéra de Lyon, ainsi qu’à de nombreux festivals français et suisses.
À l’Opéra de Lausanne : Die lustige Wittwe (2014), My fair Lady (2015), La vie parisienne (2016), Le chanteur de Mexico (2017), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La belle Hélène (2019) et Dédé (Route Lyrique 2021).
Miss Helvetia s’est fait un nom au sein du paysage folklorique Suisse avec ses prestations scéniques légendaires. Son premier album s’est hissé d’emblée en haut des charts suisses: «E Guete» a fait un début fracassant en se classant à la quatrième place du hit-parade, se maintenant dans le top 20 pendant plusieurs semaines. Ayant un rapport personnel avec la Romandie, l’Oberlandaise ne peut résister à publier trois de ses meilleurs tubes en français. «E Guete – Bon appétit» sort le 3 août 2018 et lui permet d’entrer directement à la première place des meilleures ventes d’albums. Qu’elle fasse du yodel, qu’elle chante ou qu’elle anime une émission, Barbara Klossner alias Miss Helvetia, convainc et touche par son incroyable talent, son authenticité fidèle aux traditions et son côté délicieusement déjanté. Elle a prêté sa voix à la chanson officielle de la Fête d’Unspunnen en 2017. Pour la fête nationale suisse du 1er août, elle chante l’hymne national sur la prairie du Grütli – dans les quatre langues nationales et devant les caméras de télévision. Miss Helvetia reste malgré tout curieuse et ouverte à la nouveauté, c’est pourquoi elle a décidé d’écrire elle-même ses chansons.
Co-animateur de plusieurs émissions de radio («5/5», «Au fond à gauche», «Aqua Concert»…), Patrick Lapp poursuit en parallèle une carrière d’acteur, en particulier au théâtre de l’Atelier de Genève sous la direction de François Rochaix. Il est intégré ensuite au T’Act avec André Steiger. Vient alors Bergamote, un spectacle avec Claude-Inga Barbey et Claude Blanc. Tournées en Suisse romande, en France et au Petit Hébertot pendant une année puis au Grand Hébertot pendant six mois, à Paris. Récemment, il obtient le Quartz du meilleur acteur du cinéma suisse avec La Vanité, réalisé par Lionel Baier. Dès le mois de mars 2022, Il interprétera La Contrebasse, de Patrick Süskind, à Lausanne.
Après une licence d’italien, Laurène Paternò intègre la Haute école de musique de Lausanne en bachelor et y obtient un master de soliste en 2019. Dans ce cadre, elle participe à une création musicale suisse donnée à Rio de Janeiro à l’occasion des Jeux olympiques de 2016. Elle interprète en outre les rôles de Blanche de la Force (Dialogues des Carmélites) et de Susanna (Le nozze di Figaro). Elle fait ensuite ses débuts en tant que Serpina (La serva padrona) dans une production de l’Opéra de Lausanne donnée au Bhoutan en 2018. Elle se produit au Nouvel Opéra de Fribourg en campant les rôles de Sofiya, Yelena et un agent du KGB dans Laïka, le chien dans l’espace de Russell Hepplewhite. En 2020, elle fait partie de la programmation de l’Opéra Comique de Paris pour une reprise de Laïka, le chien dans l’espace. Elle est aussi Fille-Fleur dans Parsifal au Grand Théâtre de Genève en 2021, et Mélusine dans une reprise des Chevaliers de la Table ronde à l’Opéra Grand Avignon. Elle a fait ses débuts en 2022 au Théâtre des Champs-Elysées et au Théâtre de Caen dans le rôle de Despina (Così fan tutte), nouvelle production de Laurent Pelly et Emmanuelle Haïn, ainsi qu’au Festival de Glyndebourne pour doubler le rôle de Thérèse dans Les mamelles de Tirésias de Poulenc (mise en scène de Laurent Pelly). Elle remporte le 1er prix du concours Kattenburg à l’Opéra de Lausanne en 2019 et le 2e prix du concours Corsica Lirica en 2021.
À l’Opéra de Lausanne : La serva padrona (Bouthan 2018), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La belle Hélène (2020) et Dédé (Route Lyrique 2021).
Ténor français, Jean Miannay étudie le chant auprès de Brigitte Balleys à la Haute École de Musique de Lausanne et de Scot Weier à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin. Il continue de se former dans différentes Académies comme la Exzellenz Oper Labor. Il est lauréat de plusieurs distinctions, comme le Grand Prix du 4e concours Raymond Duffaut, le 26e concours international de chant de Clermont-Ferrand, de la bourse de la fondation Mosetti à Lausanne, le troisième prix du concours Kattenburg ou encore une golden medal à la 2e édition du concours international of music de Vienne catégorie Virtuoso. Il vit ses premières prises de rôle à l’Opéra de Lausanne. En septembre 2021, il est Ferrando dans Così fan tutte à Lausanne et Fribourg, produit par l’Opéra de Fribourg. Il débute sur les scènes françaises en 2020 en campant Beppe d’I Pagliacci à l’Opéra du Grand Avignon – production qu’il suivra à l’Opéra de Vichy, à Clermont-Ferrand et au Festival de Saint-Céré. C’est aussi en 2020 qu’on le voit pour la première fois aux Chorégies d’Orange, dans le cadre de la « Nuit magique ». Il y est réinvité l’année suivante pour un récital « Scène émergente » et a incarné en 2022 Isepo dans La Gioconda de Ponchielli.
À l’Opéra de Lausanne : Cendrillon de Pauline Viardot (2018), Les contes d’Hoffmann (2019), Rinaldo (2020), L’auberge du Cheval Blanc (2021), Semiramide (2022) et Eugène Onéguine (2022).
Yuki Tsurusaki est diplômée de la Haute École de Musique de Lausanne (classe de Hiroko Kawamichi). Elle remporte les concours de «Vienne en Voix» à Vivonne et «Leopold Bellan» à Paris. Elle est également lauréate de la bourse Colette Mosetti et de différents autres concours en France et à l’étranger. Elle a chanté les rôles de Micaëla et Frasquita aux côtés de Béatrice Uria-Monzon et d’Antoine Palloc, et s’est fait entendre en Lucy dans The Telephone, ainsi qu’en Miles dans The Turn of the Screw. En concert, elle se produit en France, au Japon, en Russie et aux États-Unis.
À l’Opéra de Lausanne: Les Zoocrates de Thierry Besançon (2017), Die Fledermaus (2018), Dédé (Route Lyrique 2021) et Le petit chaperon rouge de Guy-François Leuenberger (2021).
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.
Karolina Luisoni étudie le stylisme à la Haute École d’art et de design de Cracovie. Elle poursuit sa formation dans le domaine des costumes et des textiles à l’Université de Huddersfield, en Angleterre. Son projet de fin d’études, en 2013, lui vaut un prix spécial décerné par le comédien Sir Patrick Steward, ainsi qu’un prix de la part de la Northern Society of Costumes and Textiles. Elle est lauréate du concours international organisé en 2015 par Luc Besson, pour les costumes de son film Valérian et la Cité des mille planètes. En 2019, son costume «Méphistophélès» a été exposé au Musée historique d’État de Moscou dans le cadre de l’exposition «Innovative Costume of the 21st Century: Next Generation».
Depuis 2015, elle collabore avec plusieurs compagnies de théâtre en Suisse et à l’étranger et initie sa collaboration avec l’Opéra de Lausanne. Engagée dans les ateliers de costumes de l’institution, elle y tient le rôle d’adjointe à la confection des costumes. En 2017, elle assiste à la création des costumes de la production de Don Giovanni. Elle réalise sa première création à l’Opéra de Lausanne lors de la production de Cendrillon en 2018.
Diplômé de l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre en France, Bruno de Lavenère crée des scénographies pour l’opéra, la danse et le théâtre. En 2014, le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse lui attribue le Prix de meilleur créateur d’éléments scénographiques avec le vidéaste Etienne Guiol dans la catégorie opéra pour la scénographie de Doctor Atomic à Strasbourg. Il travaille avec Thomas Jolly, Lucinda Childs, Jean-Louis Grinda, Renée Auphan, Jean-Romain Vesperini, Richard Brunel, Frédéric Roels, Max Emanuel Cencic ou encore Gilles Rico. Parmi ses dernières créations, citons Macbeth Underworld à La Monnaie, Norma à Mascate (Oman), Mozart et Salieri à Lyon, Il Trovatore à Lille et au Luxembourg, Don Giovanni et Così fan tutte à Rouen, Quai Ouest et Cav/Pag à Strasbourg, The Sleeping Beauty à Bâle, Les petites noces Théâtre des Champs- Élysées, La belle Hélène au Grand Théâtre de Genève, Little Nemo et Maria Republica à Nantes, Re Orso à l’Opéra-Comique, Carmen à Hong-Kong, La bohème au Bolchoï, Otello à Monte-Carlo et Akhnaten à Nice.
À l’Opéra de Lausanne: Siroe (2016), La vie parisienne (2016), La donna del lago (2018) et Cendrillon (2019).
Ces dernières années en Europe, David Debrinay a principalement créé des lumières en théâtre et en opéra pour Lucinda Childs, Max-Emmanuel Cencic, Jakob Peter-Messer, Nicola Raab, Jean Lacornerie, Laurent Brethome, Jean-Claude Berutti, Johanny Bert, Jean Louis Benoit, Richard Brunel. Il travaille également dans le domaine de la danse en collaborant avec Bruno Bouché, Alejandro Cerrudo, Yann Raballand, Davy Brun et Jonah Bokaer.
Récemment, David Debrinay a créé LJOMA, un studio de conception lumière dont il assure la direction artistique. Avec ce studio, il conçoit des univers lumière dans le domaine de l’événementiel de luxe en collaborant avec Hermès, Chanel, Cartier, Pinto, Jonathon Beck (New York), K2 et WB (Shanghaï) ou encore Once (Beyrouth).
À l’Opéra de Lausanne : La donna del lago (2018)
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy-Lausanne. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madame Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La Traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier. Récemment, il crée les chorégraphies de My fair Lady à l’Opéra de Marseille, d’Un ballo in maschera à l’Opéra de Nancy et de Tannhäuser à l’Opéra national de Lyon. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2011), My fair Lady (2015), La vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), L’auberge du Cheval Blanc (2019) et Dédé (Route Lyrique 2021).