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Ainsi peut-on résumer les intrigues se passant dans ce charmant établissement de la campagne autrichienne. L’arrivée d’un négociant marseillais et de sa fille va bien vite rompre le calme paisible qui y règne et favoriser des quiproquos amoureux entre le personnel et les hôtes, que seuls les conseils de l’Empereur François-Joseph en personne parviendront à dénouer… Mais qu’importent ces imbroglios passionnés lorsqu’il s’agit de charmer le public aux sons des derniers rythmes endiablés venus tout droit d’outre-Atlantique.
L’auberge du Cheval Blanc est la plus célèbre opérette berlinoise de l’entre-deux guerres, savoureux mélange de folklore tyrolien, d’opérette viennoise et de cabaret berlinois. Et c’est dire le succès qu’elle rencontra : traduite dans de nombreuses langues, son adaptation française lui a valu à l’époque plus de 1700 représentations au Théâtre du Châtelet !
Opérette en deux actes
d’après Blumenthal et G. Kaldenburg
par Eric Charell et Hans Müller – Lyrics de Robert Gilbert
Airs intercalés de Robert Stolz et Robert Gilbert
Adaptation musicale de Paul Bonneau
Adaptation française de Lucien Besnard – Lyrics de René Dorin
Première représentation le 29 septembre 1968
Édition Raoul Breton
Directeur de l’Opéra et de l’Orchestre symphonique régional à Tours de 1999 à 2016, Jean-Yves Ossonce a été l’invité, dans un large répertoire, de nombreux opéras et orchestres, en Europe, outre-Atlantique, en Corée du Sud ou encore en Chine. Il a enregistré entre autres des œuvres de Magnard, Massenet ou Ropartz. Son activité a été distinguée en 2008 et 2014 par le Syndicat de la critique musicale et dramatique («meilleur spectacle lyrique en région»). En 2016, il a reçu pour l’ensemble de sa carrière le Grand Prix de la Presse musicale internationale. Il est chevalier de la Légion d’honneur.
À l’Opéra de Lausanne: Così fan tutte (2006), Monsieur de Pourceaugnac (2007), Madama Butterfly (2009), L’Aiglon (2013), Faust (2016) et Les contes d’Hoffmann (2019).
Originaire de la région marseillaise, Gilles Rico étudie la musique et la philosophie avant d’entre- prendre un doctorat en philosophie médiévale à l’Université d’Oxford. Parallèlement à sa carrière universitaire, il se tourne vers la mise en scène d’opéra en travaillant d’abord comme assistant pour différentes maisons d’opéras et festivals européens et nord-américains. Il collabore notamment avec les metteurs en scène comme Patrice Caurier et Moshe Leiser, Joël Pommerat, Dmitri Tcherniakov, Jérôme Deschamps, Andreas Homoki, David McVicar, Damiano Michieletto, Robert Carsen, James Gray et Katie Mitchell. En 2016, il signe sa première mise en scène lyrique à Angers-Nantes Opéra, la création mondiale Maria Republica de François Paris, spectacle qui reçoit la même année le prix de la critique. Il met également en scène Un dîner avec Jacques, spectacle autour d’Offenbach produit par l’Opéra-Comique à Paris puis repris en tournée en France. Il crée l’opéra participatif Tistou les pouces verts d’Henri Sauguet à l’Opéra de Rouen puis met en espace Die Entführung aus dem Serail de Mozart à la Philharmonie de Paris. Plus récemment, il met en scène l’opéra participatif Les Petites Noces d’après Mozart à l’Opéra de Rouen, au Théâtre des Champs-Élysées, en Avignon et à Toulon, et l’opérette L’Auberge du Cheval-Blanc de Benatzsky à Lausanne et Marseille. En tant que librettiste, Gilles Rico a écrit le livret de La Princesse légère de Violetta Cruz pour l’Opéra-Comique et l’Opéra de Lille, et le livret de l’opéra de chambre Les Rois mages de Fabian Panisello, dont il crée également la mise en scène à Madrid, Nice et Tel-Aviv. Parmi ses projets de mise en scène, citons L’Île de Tulipatan d’Offenbach à l’Opéra de Lausanne (Route Lyrique), Giulietta e Romeo de Zingarelli à l’Opéra royal de Versailles, Le Tribut de Zamora de Gounod à l’Opéra de Saint-Etienne et la création mondiale de Hémon de Zad Moultaka à l’Opéra du Rhin à Strasbourg.
À l’Opéra de Lausanne : Cendrillon de Pauline Viardot (2018), Le nozze di Figaro (2021), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et L’Île de Tulipatan (Route Lyrique 2023).
Après des études de sciences politiques et de piano, Fabienne Conrad débute dans le rôle-titre de La Traviata. Depuis, elle chante sur de nombreuses scènes européennes des rôles tels que la Contessa (Le nozze di Figaro), Juliette (Roméo et Juliette), Donna Anna (Don Giovanni), Mimì (La bohème), Micaëla (Carmen), la Princesse Marie de Gonzague (Cinq-Mars), ainsi que les rôles-titres de Lucia di Lammermoor, Manon, Mirelle et Madama Butterfly. Elle collabore ainsi avec Jesús López Cobos, Cyril Diederich, Myung-Wung Chun, Robert Carsen ou encore Vincent Boussard. Fabienne Conrad est invitée par Alain Duault pour une série de récitals « Maria Callas, une passion, un destin », en partenariat avec Radio Classique, et a également chanté lors de l’émission « Musiques en fête » en direct sur France 3 et France Musique. En projet : les rôles de Liù (Turandot), Pamina (Die Zauberflöte) ou encore le rôle-titre de Tosca.
Julien Dran découvre le chant grâce à ses parents, eux-mêmes chanteurs lyriques. Il suit des études au Conservatoire de Bordeaux et au CNIPAL de Marseille. Après son passage au CNIPAL, il est très vite engagé pour interpréter des rôles de plus en plus importants comme Le comte Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Ferrando (Così fan tutte), Fenton (Falstaff), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi)… Il a remporté le Concours international Gayarre à Pampelune sous la présidence de Teresa Berganza en 2013 et, la même année, le prix de l’Opéra de Paris à la salle Gaveau dans la catégorie chanteur masculin. Il se produit en France et à l’étranger dans Les Pêcheurs de perles, Fra Diavolo (où il tient le rôle-titre), L’italiana in Algeri (Lindoro), Béatrice et Bénédict (Bénédict) et Carlotta ou la Vaticane (Tibère), création mondiale de Dominique Gesseney-Rappo à l’Opéra de Fribourg. Parmi les temps forts de ses dernières saisons: Belmonte (Die Entführung aus dem Serail) à Marseille, Nemorino (L’elisir d’amore) à Québec, le rôle-titre de Faust de Gounod et Alfredo (La traviata) aux opéras de Marseille, Toulouse, Vichy et Limoges, le Vice-roi de Naples dans la création mondiale du Soulier de satin de Marc-André Dalbavie à l’Opéra Bastille et Mireille à l’Opéra de Metz.
À l’Opéra de Lausanne: La Belle Hélène (2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et My Fair Lady (2022).
Se distinguant dans divers arts du spectacle, Patrick Rocca se retrouve à plusieurs reprises devant les caméras de films et séries télévisées. Il est Javert dans Les Misérables puis Albin dans La cage aux folles au Théâtre Mogador. Il joue dans des pièces de théâtre notamment aux côtés d’Isabelle Adjani et dans de très nombreuses productions lyriques à l’Opéra Comique. Avant tout chanteur lyrique, il interprète Eisenstein dans Die Fledermaus, Jupiter dans Orphée aux enfers, Agamemnon dans La belle Hélène et le général Boum dans La Grande-duchesse de Gérolstein. Il se produit également en concert avec Katia Ricciarelli dans le Requiem de Brahms à Saint Eustache à Paris et dans Manon, sous la direction de Colin Davis, au Royal Opera House Covent Garden. À Lausanne on a pu l’entendre dans La belle Hélène (2008), La Périchole(2009), La veuve joyeuse (2014), La vie parisienne (2016). Il participe à de nombreux tournages ces dernières années : Baron Noir, Candice Renoir, Cain, Demain nous appartient, Garder ton nom réalisés par Vincent Duquesne.
À l’Opéra de Lausanne: La belle Hélène (2008), La Périchole (2009), La veuve joyeuse (2014) et La vie parisienne (2016).
Après des études de Musicologie à Nice, Mathias Vidal intègre le CNSM de Paris d’où il sort diplômé en 2003. Particulièrement apprécié dans le répertoire baroque, il participe à de nombreuses mises en scène d’opéras de Monteverdi, Pur- cell, Rameau, Lully, Cavalli, Campra… Il chante à la fois le répertoire de musique légère, le bel canto-italien, les grands ouvrages romantiques et le répertoire du XXème siècle et contemporain. Au cours des dernières saisons, il s’est distingué dans de nombreux rôles titres : Orlando Paladino (Haydn), Le Comte Ory (Rossini), Cinq-Mars et Faust (Gounod), Le Nain (Zemlinsky)…
Cette saison, il chante Abaris dans Les Boréades et Ernesto dans Don Pasquale à l’Opéra d’Oldenburg, le rôle-titre de Platée à Toulouse et Versailles, puis Thespis dans le même ouvrage à l’Opéra de Paris. En concert, on pourra l’entendre dans Lélio de Berlioz, Circé de Desmarets, Les surprises de l’amour, Zoroastre et Les Paladins de Rameau, L’Orfeo et Les vêpres de Monteverdi, ou encore Ariane et Bacchus de Marin Marais.
À l’Opéra de Lausanne : Orphée aux Enfers (2012)
Clémentine Bourgoin commence par apprendre le violoncelle, puis étudie le chant et le théâtre. Elle se produit sur différentes scènes d’opéra en France et en Europe, notamment dans la trilogie d’opérettes de Hervé mise en scène par Pierre-André Weitz: Les Chevaliers de la Table ronde, Mam’zelle Nitouche et V’lan dans l’œil, dernier opus joué en 2021 au Théâtre du Châtelet. Elle a aussi chanté La Pastourelle et La Chauve-souris dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel à l’Opéra de Limoges et La Princesse dans l’opéra de chambre d’Olivier Py L’Amour vainqueur, créé au Festival d’Avignon 2019 puis joué en tournée internationale. Dernièrement, elle a chanté Sylvabelle dans L’Auberge du Cheval-Blanc à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Marseille, ainsi que Les Petites Noces, une adaptation des Nozze di Figaro de Mozart avec Les Musiciens du Louvre.
À l’Opéra de Lausanne : Mam’zelle Nitouche (2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et L’amour vainqueur (2022)
Guillaume Paire se forme à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Gilles Cachemaille et se perfectionne ensuite auprès de Sherman Lowe à Venise. Il intègre l’Académie du Festival d’Aix en Provence ainsi que Les Rencontres Lyriques de Genève. Membre de la troupe de l’Opéra de Rouen de 2010 à 2012, il est notamment Papageno dans la mise en scène de William Kentridge. Il fait ses débuts à La Monnaie de Bruxelles dans le rôle du Gendarme des Mamelles de Tirésias. Dernièrement, Guillaume Paire présente son premier seul en scène musical «Le Blues du Perroquet» à l’Opéra de Saint-Etienne et joue Peter dans Hänsel und Gretel produit par Les Variétés Lyriques.
À l’Opéra de Lausanne: Les mamelles de Tirésias (2016).
Formé pour la comédie à l’E.N.S.A.T.T et à l’Ecole Florent, Richard Lahady étudie également le chant. Il débute à l’Opéra de Saint-Etienne et, dans cette même ville, participe au Festival Massenet. Ces dernières années, l’Opéra de Lausanne lui a offert de nombreux rôles. On a pu l’entendre en Langlois dans Les Mousquetaires au couvent à l’Opéra Comique. Il participe aussi régulièrement aux productions de l’Opéra de Paris et de l’Opéra de Lyon, ainsi qu’à de nombreux festivals français et suisses.
À l’Opéra de Lausanne : Die lustige Wittwe (2014), My fair Lady (2015), La vie parisienne (2016), Le chanteur de Mexico (2017), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La belle Hélène (2019) et Dédé (Route Lyrique 2021).
Miss Helvetia s’est fait un nom au sein du paysage folklorique Suisse avec ses prestations scéniques légendaires. Son premier album s’est hissé d’emblée en haut des charts suisses: «E Guete» a fait un début fracassant en se classant à la quatrième place du hit-parade, se maintenant dans le top 20 pendant plusieurs semaines. Ayant un rapport personnel avec la Romandie, l’Oberlandaise ne peut résister à publier trois de ses meilleurs tubes en français. «E Guete – Bon appétit» sort le 3 août 2018 et lui permet d’entrer directement à la première place des meilleures ventes d’albums. Qu’elle fasse du yodel, qu’elle chante ou qu’elle anime une émission, Barbara Klossner alias Miss Helvetia, convainc et touche par son incroyable talent, son authenticité fidèle aux traditions et son côté délicieusement déjanté. Elle a prêté sa voix à la chanson officielle de la Fête d’Unspunnen en 2017. Pour la fête nationale suisse du 1er août, elle chante l’hymne national sur la prairie du Grütli – dans les quatre langues nationales et devant les caméras de télévision. Miss Helvetia reste malgré tout curieuse et ouverte à la nouveauté, c’est pourquoi elle a décidé d’écrire elle-même ses chansons.
Co-animateur de plusieurs émissions de radio («5/5», «Au fond à gauche», «Aqua Concert»…), Patrick Lapp poursuit en parallèle une carrière d’acteur, en particulier au théâtre de l’Atelier de Genève sous la direction de François Rochaix. Il est intégré ensuite au T’Act avec André Steiger. Vient alors Bergamote, un spectacle avec Claude-Inga Barbey et Claude Blanc. Tournées en Suisse romande, en France et au Petit Hébertot pendant une année puis au Grand Hébertot pendant six mois, à Paris. Récemment, il obtient le Quartz du meilleur acteur du cinéma suisse avec La Vanité, réalisé par Lionel Baier. Dès le mois de mars 2022, Il interprétera La Contrebasse, de Patrick Süskind, à Lausanne.
Après une licence d’italien, Laurène Paternò intègre la Haute école de musique de Lausanne en bachelor et y obtient un master de soliste en 2019. Dans ce cadre, elle participe à une création musicale suisse donnée à Rio de Janeiro à l’occasion des Jeux olympiques de 2016. Elle interprète en outre les rôles de Blanche de la Force (Dialogues des Carmélites) et de Susanna (Le nozze di Figaro). Elle fait ensuite ses débuts en tant que Serpina (La serva padrona) dans une production de l’Opéra de Lausanne donnée au Bhoutan en 2018. Elle se produit au Nouvel Opéra de Fribourg en campant les rôles de Sofiya, Yelena et un agent du KGB dans Laïka, le chien dans l’espace de Russell Hepplewhite. En 2020, elle fait partie de la programmation de l’Opéra Comique de Paris pour une reprise de Laïka, le chien dans l’espace. Elle est aussi Fille-Fleur dans Parsifal au Grand Théâtre de Genève en 2021, et Mélusine dans une reprise des Chevaliers de la Table ronde à l’Opéra Grand Avignon. Elle a fait ses débuts en 2022 au Théâtre des Champs-Elysées et au Théâtre de Caen dans le rôle de Despina (Così fan tutte), nouvelle production de Laurent Pelly et Emmanuelle Haïn, ainsi qu’au Festival de Glyndebourne pour doubler le rôle de Thérèse dans Les mamelles de Tirésias de Poulenc (mise en scène de Laurent Pelly). Elle remporte le 1er prix du concours Kattenburg à l’Opéra de Lausanne en 2019 et le 2e prix du concours Corsica Lirica en 2021.
À l’Opéra de Lausanne : La serva padrona (Bouthan 2018), Les chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), La belle Hélène (2020) et Dédé (Route Lyrique 2021).
Le ténor français Jean Miannay étudie le chant à Lausanne auprès de Brigitte Balleys, ainsi qu’à Berlin dans la classe de Scot Weir. Il se distingue dès 2018 lors du 4e Concours Raymond Duffaut, où il remporte le grand prix. Suite à cela il décroche différentes distinctions au Concours de Clermont-Ferrand, au Concours Kattenburg, ainsi qu’au 2e Concours international de musique de Vienne. Sa voix de jeune lyrique l’amène à interpréter des rôles comme Tamino (Die Zauberflöte), Ferrando (Così fan tutte), Beppe (Pagliacci), Nemorino (L’elisir d’amore), Alfredo (La traviata), Vincent (Mireille), ou encore Des Grieux (Manon). En 2018, il fait ses premiers pas à l’Opéra de Lausanne, où il se produit régulièrement par la suite. Il chante en France aux opéras de Massy, d’Avignon et de Clermont-Ferrand, ainsi qu’aux Chorégies d’Orange pour la quatrième année consécutive. En 2022, il fait ses débuts en Allemagne au Theater Magdeburg dans une production d’Orpheus in der Unterwelt. De nature curieuse, il s’épanouit également dans la création contemporaine ainsi qu’en musique de chambre. Il chante notamment Les Illuminations et la Sérénade pour cor et ténor de Benjamin Britten, le Journal d’un disparu de Janáček et la Dichterliebe de Schumann. Il est attendu cet été en Remendado (Carmen) aux Chorégies d’Orange et intègre l’Opéra Studio du Rhin pour la saison 2023/24.
À l’Opéra de Lausanne: Cendrillon de Pauline Viardot (2018), Les Contes d’Hoffmann (2019), Rinaldo (2020), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021), Semiramide, Eugène Onéguine et L’elisir d’amore (2022).
Yuki Tsurusaki se forme vocalement auprès de Hiroko Kawamichi à la Haute école de musique de Lausanne. Depuis son plus jeune âge, elle aime la scène: pratiquant le piano ainsi que la danse, elle est une artiste aussi à l’aise dans le répertoire dansé que chanté. Soucieuse de toucher son public, elle accorde beaucoup d’importance à l’interprétation et à son rapport au corps qu’elle développe notamment avec Armand Deladoëy et Enmando. Elle est lauréate de la bourse Mosetti pendant ses études, ainsi que des premiers prix aux concours de Vienne en Voix et Léopold Bellan à Paris. Dans le répertoire opératique, elle chante notamment les rôle de Lucy dans The Telephone de Menotti, Miles dans The Turn of The Screw, Micaëla et Frasquita de Carmen, ainsi que dans des création comme Il gatto con gli stivali de Rinaldo Bellucci à l’Opéra de Turin. Elle se produit dans divers festivals au Japon, en Russie, ainsi qu’aux États-Unis. Elle se perfectionne avec des personnalités telles que Ludovic Tézier, Béatrice Uria-Monzon, Antoine Palloc et Nadine Denize.
À l’Opéra de Lausanne : Les Zoocrates de Thierry Besançon (2017), Die Fledermaus (2018), Dédé (Route Lyrique 2021), Le Petit Chaperon rouge de Guy-François Leuenberger (2021), L’Auberge du Cheval Blanc (2021), Orphée aux Enfers (2023).
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.
Karolina Luisoni étudie le stylisme à la Haute École d’art et de design de Cracovie. Elle poursuit sa formation dans le domaine des costumes et des textiles à l’Université de Huddersfield, en Angleterre. Son projet de fin d’études, en 2013, lui vaut un prix spécial décerné par le comédien Sir Patrick Steward, ainsi qu’un prix de la part de la Northern Society of Costumes and Textiles. Elle est lauréate du concours international organisé en 2015 par Luc Besson, pour les costumes de son film Valérian et la Cité des mille planètes. En 2019, son costume «Méphistophélès» a été exposé au Musée historique d’État de Moscou dans le cadre de l’exposition «Innovative Costume of the 21st Century: Next Generation».
Depuis 2015, elle collabore avec plusieurs compagnies de théâtre en Suisse et à l’étranger et initie sa collaboration avec l’Opéra de Lausanne où elle participe dans l’atelier à la fabrication des plusieurs créations de l’opéra de Lausanne. En 2017, elle assiste à la création des costumes de la production de Don Giovanni mis en scène par Éric Vigié puis Eugène Onéguine en 2021 à l’Opéra Royal de Wallonie. Elle réalise sa première création à l’Opéra de Lausanne lors de la production de Cendrillon en 2018 puis en 2021 L’auberge du Cheval Blanc mis en scène par Gilles Rico. Karolina Luisoni collabore aussi avec théâtres et des compagnies de théâtre en Suisse romande et dernièrement a fait ses créations pour Les Voyages Extraordinaires, TKM ou Petit Théâtre Lausanne où elle réalise sa dernière création en décembre 2022 pour le spectacle Little Nemo.
Diplômé de l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, en France, Bruno de Lavenère crée des scénographies pour l’opéra, la danse et le théâtre. En 2014, le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse lui attribue le prix de meilleur créateur d’éléments scénographiques avec le vidéaste Etienne Guiol dans la catégorie opéra pour la scénographie de Doctor Atomic à Strasbourg. Il travaille avec Thomas Jolly, Lucinda Childs, Jean-Louis Grinda, Renée Auphan, Jean-Romain Vesperini, Richard Brunel, Frédéric Roels, Max Emanuel Cencic ou encore Gilles Rico. Parmi ses dernières créations, citons Roméo et Juliette à l’Opéra Bastille, Armide à l’Opéra-Comique, On purge bébé à La Monnaie, Henry VIII à Bard (New York), L’Avare à la Comédie-Française, Macbeth Underworld à La Monnaie, Norma à Mascate (Oman), Mozart et Salieri à Lyon, Il trovatore à Lille et à Luxembourg, Don Giovanni et Così fan tutte à Rouen, Quai Ouest et Cav/Pag à Strasbourg, The Sleeping Beauty à Bâle, Les Petites Noces au Théâtre des Champs-Élysées, La Belle Hélène au Grand Théâtre de Genève, Little Nemo et Maria Republica à Nantes, Re Orso à l’Opéra-Comique, Carmen à Hong-Kong, La bohème au Bolchoï, Otello à Monte-Carlo et Akhnaten à Nice.
À l’Opéra de Lausanne : Siroe (2016), La Vie parisienne (2016), Ladonnadel lago (2018), Cendrillon (2018) et L’Auberge du Cheval-Blanc (2021).
Ces dernières années en Europe, David Debrinay a principalement créé des lumières en théâtre et en opéra pour Lucinda Childs, Max-Emmanuel Cencic, Jakob Peter-Messer, Nicola Raab, Jean Lacornerie, Laurent Brethome, Jean-Claude Berutti, Johanny Bert, Jean Louis Benoit, Richard Brunel. Il travaille également dans le domaine de la danse en collaborant avec Bruno Bouché, Alejandro Cerrudo, Yann Raballand, Davy Brun et Jonah Bokaer.
Récemment, David Debrinay a créé LJOMA, un studio de conception lumière dont il assure la direction artistique. Avec ce studio, il conçoit des univers lumière dans le domaine de l’événementiel de luxe en collaborant avec Hermès, Chanel, Cartier, Pinto, Jonathon Beck (New York), K2 et WB (Shanghaï) ou encore Once (Beyrouth).
À l’Opéra de Lausanne : La donna del lago (2018)
Jean-Philippe Guilois entre à l’École nationale de l’Opéra de Paris en 1997 puis rejoint l’École Rudra Béjart, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle au sein de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy-Lausanne. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco, Carmen et Madama Butterfly au Festival Avenches Opéra, L’Aiglon et La traviata à l’Opéra de Marseille, Armide et Cendrillon à l’Opéra de Nancy, Falstaff à l’Opéra de Montpellier, de My Fair Lady à l’Opéra de Marseille, d’Un ballo in maschera à l’Opéra de Nancy et de Tannhäuser à l’Opéra national de Lyon. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
À l’Opéra de Lausanne : Alcina (2011), My Fair Lady (2015), La Vie parisienne (2016), Don Giovanni (2017), Così fan tutte (2018), Les Chevaliers de la Table ronde (Route Lyrique 2019), L’Auberge du Cheval-Blanc (2021) et Dédé (Route Lyrique 2021), My Fair Lady (2022) et Davel (2023).