Les représentations de L’auberge du Cheval Blanc, les 22, 23, 27, 29, 30 et 31 décembre prochains sont annulées. Ce spectacle sera reprogrammé ultérieurement. Plus d’informations ici.
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Ainsi peut-on résumer les intrigues se passant dans ce charmant établissement de la campagne autrichienne. L’arrivée d’un négociant marseillais et de sa fille va bien vite rompre le calme paisible qui y règne et favoriser des quiproquos amoureux entre le personnel et les hôtes, que seuls les conseils de l’Empereur François-Joseph en personne parviendront à dénouer… Mais qu’importent ces imbroglios passionnés lorsqu’il s’agit de charmer le public aux sons des derniers rythmes endiablés venus tout droit d’outre-Atlantique.
L’auberge du Cheval Blanc est la plus célèbre opérette berlinoise de l’entre-deux guerres, savoureux mélange de folklore tyrolien, d’opérette viennoise et de cabaret berlinois. Et c’est dire le succès qu’elle rencontra : traduite dans de nombreuses langues, son adaptation française lui a valu à l’époque plus de 1700 représentations au Théâtre du Châtelet !
Opérette en deux actes
d’après Blumenthal et G. Kaldenburg
par Eric Charell et Hans Müller – Lyrics de Robert Gilbert
Airs intercalés de Robert Stolz et Robert Gilbert
Adaptation musicale de Paul Bonneau
Adaptation française de Lucien Besnard – Lyrics de René Dorin
Première représentation le 29 septembre 1968
Édition Raoul Breton
Directeur de l’Opéra et de l’Orchestre symphonique régional de Tours de 1999 à 2016, Jean-Yves Ossonce a été invité à diriger de nombreux opéras dans un large répertoire avec des orchestres tant en Europe qu’outre-Atlantique, en Corée du Sud ou en Chine. Il a enregistré, entre autres, des oeuvres de Magnard, Massenet ou Ropartz. Son activité a été distinguée en 2008 et 2014 par le Syndicat de la Critique Musicale et Dramatique (Meilleur spectacle lyrique en région). En 2016, il a reçu pour l’ensemble de sa carrière le Grand Prix de la Presse Musicale Internationale. Il est chevalier de la Légion d’honneur.
À l’Opéra de Lausanne : Così fan tutte (2006), Monsieur de Pourceaugnac (2007), Madama Butterfly (2009), L’Aiglon (2013), Faust (2016).
Titulaire d’un doctorat en philosophie médiévale à l’Université d’Oxford, Gilles Rico s’initie à la mise en scène d’opéra en travaillant comme assistant avec Patrice Caurier, Moshe Leiser, Joël Pommerat, Tom Cairns, Dmitri Tcherniakov, Jérôme Deschamps, Andreas Homoki, David McVicar et Katie Mitchell.
La saison dernière, il signe la mise en scène de Maria Republica de François Paris en création mondiale à Angers-Nantes Opéra et reçoit pour ce travail un Prix de la Critique en 2016. Il met également en scène Un dîner avec Jacques, spectacle autour d’Offenbach produit par l’Opéra Comique et le Musée d’Orsay, Tistou les pouces verts d’Henri Sauguet à l’Opéra de Rouen et Die Entführung aus dem Serail à la Philharmonie de Paris. Il écrit le livret de La Princesse légère de Violetta Cruz, une commande de l’Opéra Comique.
En projet : Maria Republica au Teatro Real, la création de Lohengrin de Sciarrino à Angers-Nantes Opéra et Les rois mages en création mondiale à Madrid puis Buenos Aires, dont il signera la mise en scène et le livret.
Après des études de sciences politiques et de piano, Fabienne Conrad débute dans le rôle-titre de La Traviata. Depuis, elle chante sur de nombreuses scènes européennes des rôles tels que la Contessa (Le nozze di Figaro), Juliette (Roméo et Juliette), Donna Anna (Don Giovanni), Mimì (La bohème), Micaëla (Carmen), la Princesse Marie de Gonzague (Cinq-Mars), ainsi que les rôles-titres de Lucia di Lammermoor, Manon, Mirelle et Madama Butterfly. Elle collabore ainsi avec Jesús López Cobos, Cyril Diederich, Myung-Wung Chun, Robert Carsen ou encore Vincent Boussard. Fabienne Conrad est invitée par Alain Duault pour une série de récitals « Maria Callas, une passion, un destin », en partenariat avec Radio Classique, et a également chanté lors de l’émission « Musiques en fête » en direct sur France 3 et France Musique. En projet : les rôles de Liù (Turandot), Pamina (Die Zauberflöte) ou encore le rôle-titre de Tosca.
Julien Dran découvre le chant grâce à ses parents, eux-mêmes chanteurs lyriques. Il suit des études au Conservatoire de Bordeaux et au CNIPAL de Marseille. Après son passage au CNIPAL, il est très vite engagé pour interpréter des rôles de plus en plus importants comme Le comte Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Ferrando (Così fan tutte), Fenton (Falstaff), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi)… Il a remporté le concours international Gayarre à Pampelune sous la présidence de Teresa Berganza en 2013. Il se produit en France et à l’étranger dans Les pêcheurs de perles, le rôle-titre de Fra Diavolo (Auber), Lindoro (L’Italiana in Algeri), Bénédict (Béatrice et Bénédict). Parmi ses projets : prises de rôle dans Robert le Diable à la Monnaie, Il duca di Mantova (Rigoletto) à Massy, le rôle-titre de Faust de Gounod. Il chantera le vice-roi de Naples dans une création mondiale du Soulier de satin (Paul Claudel) à l’Opéra Bastille en 2021.
À l’Opéra de Lausanne : Pâris dans La belle Hélène (2019).
Patrick Rocca est acteur et chanteur lyrique. Il se retrouve à plusieurs reprises devant les caméras de Georges Lautner et Bertrand Tavernier, ainsi que dans plusieurs films et séries télévisées, notamment Baron Noir, Candice Renoir, Crimes parfaits ou encore plus récemment dans Garder ton nom réalisé par Vincent Duquesne. En tant que chanteur, il est Javert dans Les Misérables puis Albin dans La cage aux folles au Théâtre Mogador. Il interprète Eisenstein (Die Fledermaus), Jupiter (Orphée aux enfers), Agamemnon (La belle Hélène) et le général Boum (La grande-duchesse de Gérolstein). À l’Opéra de Lausanne : Calchas dans La belle Hélène (2008), Don Andrès de Ribeira dans La Périchole (2009), Le baron Popoff dans La veuve joyeuse (2014) et le baron de Gondremarck dans La vie parisienne (2016).
Après l’obtention d’une licence en langue italienne en 2014, Laurène Paternò intègre la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Stephan MacLeod, en Bachelor puis en Master de Soliste en 2017. Dans ce cadre, elle participe à une création musicale donnée à Rio de Janeiro lors de la semaine d’ouverture des Jeux Olympiques en 2016. Elle remporte le 1er prix du concours Kattenburg à l’Opéra de Lausanne ainsi que le prix de l’HEMU de l’édition 2019.
Elle interprète les rôles de Blanche de la Force dans Dialogues des carmélites et Susanna dans Le nozze di Figaro, ce dernier sous la direction de Leonardo Garcìa Alarcón, opéras produits par la Haute École de Musique de Lausanne. En 2019, elle interprète également les rôles de Sofiya et Yelena dans l’opéra pour enfants Laïka, le chien dans l’espace de Russell Hepplewhite au Nouvel Opéra de Fribourg. En concert, elle a également eu l’occasion de se produire aux côtés d’ensembles notables tels que Gli Angeli Genève, l’Orchestre de Chambre de Lausanne ou l’Orchestre de Chambre Fribourgeois, dans un répertoire sacré ou opératique.
À l’Opéra de Lausanne elle interprète les rôles de Serpina dans La serva padrona en 2018 (opéra donné au Bhoutan), de Mélusine dans Les Chevaliers de la Table ronde d’Hervé en 2019 et faisant aussi partie de la distribution dans L’elisir d’amore avec le rôle de Giannetta en 2020.
Jean Miannay débute le chant lyrique au Conservatoire de Nantes, dans la classe de Natasha Siehoff. Après deux années, il va étudier à Lille la musicologie et entre dans la classe de Françoise Semellaz. Durant ces années, Jean interprète des rôles tels que Tamino dans La flûte enchantée de Mozart, Pelléas dans Pelléas et Mélisande de Debussy, Basilio dans Le Nozze di Figaro de Mozart.
En 2017, il participe au festival international lyrique de Belle-île en Mer, puis entre dans la classe de Brigitte Balleys à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, où il étudie actuellement. Il est lauréat de la fondation Colette Mosetti en 2108. Il a été invité à chanter cet automne à Lausanne le Prince dans Cendrillon de Pauline Viardot. Lauréat du 26ème Concours international de chant de Clermont-Ferrand en 2019 pour le rôle de Beppe, il a également remporté le Grand Prix du Concours Raymond Duffaut à l’Opéra du Grand Avignon.
Yuki Tsurusaki, soprano française, découvre la musique à six ans, en abordant le piano. Après ses études à Lyon, elle intègre la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Hiroko Kawamichi chez qui elle obtient son diplôme de Master.
Elle est lauréate la bourse Mosetti en 2014, ainsi que des concours Virginia Zeani à Turin, Leopold Bellan à Paris et Lavaur à Toulouse. Elle est dernièrement gagnante du premier prix au concours de Vienne en Voix à Vivonne.
Parmi les opéras dans lesquels elle s’est produite, on peut citer L’Enfant et les Sortilèges de Ravel à la salle Métropole de Lausanne, The Turn of the Screw de Benjamin Britten, ou encore The Telephone de Menotti dans le rôle de Lucy.
On l’entend à l’Opéra de Lausanne dans le rôle de La Gazelle dans Les Zoocrates de Thierry Besançon, ainsi que dans Fledermaus dans une mise en scène d’Adriano Sinivia et sous la baguette de Frank Beermann. Elle a également chanté les rôles de Micaëla et Frasquita dans Carmen de Bizet, en ayant préparé les rôles avec Béatrice Uria-Monzon et Antoine Palloc.
En concert, elle chante à Tokyo en 2017 et en 2018, elle fait ses débuts sur les planches américaines de Carnegie Hall avec le New York City Opera. La même année et pour deux années consécutives, elle est invitée à se produire au Festival des Jeunes Artistes en Sibérie avec le philharmonique de Khakassie.
Cette saison, on l’entendra à l’Opéra de Lausanne dans L’Auberge du Cheval Blanc de Benatzky sous la baguette de Jean-Yves Ossonce, ainsi que dans Rinaldo de Händel aux côtés de Philippe Jaroussky et sous la direction d’Andrea Marcon.
Sous la baguette de leur directeur musical David Reiland, mais aussi sous la direction de chefs invités tels que Michel Corboz, Louis Langrée, Marco Guidarini, Laurent Petitgirard… entre autres, le Sinfonietta de Lausanne produit chaque année une vingtaine de programmes, présentés au cours de 40 à 50 concerts.
La jeunesse, la précision, la souplesse et l’engagement des musiciens sont les fondements de cet ensemble à la personnalité originale, qui a pour but d’offrir à un large public le répertoire musical le plus varié : musique de chambre, symphonies pour grand orchestre, opéras, musiques de films, accompagnement de musiques actuelles et même de spectacles comiques.
Le Chœur de l’Opéra de Lausanne est un chœur jeune, constitué d’étudiants en classes de chant de la Haute école de musique de Lausanne et de la Haute école de musique de Genève d’une part, et de chanteurs professionnels, d’autre part. Ses membres sont choisis sur audition et périodiquement réentendus. Ils sont distribués pour chaque opéra en fonction de leur voix et/ou de leurs aptitudes. Grâce à leur talent scénique, notamment, soutenu par un enthousiasme communicatif, ils sont fortement appréciés de tous les metteurs en scène invités. Il bénéficie depuis quelques années d’une préparation par plusieurs chefs de chœur expérimentés venant d’horizons différents, sélectionnés en fonction des ouvrages interprétés et de leur spécificité.
Jacques Blanc étudie le piano au Conservatoire de Marseille et la direction d’orchestre avec Jésus Etcheverry. Il commence comme chef de chant puis devient chef de choeur aux opéras de Nantes et Strasbourg. Il assiste Jeffrey Tate et George Prêtre, puis devient lui-même chef d’orchestre à Bordeaux, Montpellier, Limoges, Nice et Nantes. De 1986 à 1988, il est directeur des études vocales au CNIPAL de Marseille. De 1999 à 2010, il est chef de chœur permanent et directeur des études vocales de l’Opéra de Bordeaux, et participe notamment à Turandot, Carmen et La bohème. Il se consacre aujourd’hui à la direction et à l’étude du répertoire avec de jeunes chanteurs afin de les orienter dans leurs carrières.
Il a récemment dirigé La Traviata lors d’une tournée avec l’Opéra en Plein Air. À l’Opéra de Lausanne : Die Zauberflöte (1991) en tant qu’assistant d’Armin Jordan ; Phi-Phi (2014) et La belle de Cadix (2016) en tant que chef d’orchestre ; Manon (2014), La veuve joyeuse (2014), My fair Lady (2015), Les mamelles de Tirésias (2016), La vie parisienne (2016), La bohème, Hamlet et Lucia di Lammermoor (2017), La Chauve-Souris (2018) comme chef de chœur.
Karolina Luisoni étudie le stylisme à la Haute École d’art et de design de Cracovie. Elle poursuit sa formation dans le domaine des costumes et des textiles à l’Université de Huddersfield, en Angleterre. Son projet de fin d’études, en 2013, lui vaut un prix spécial décerné par le comédien Sir Patrick Steward, ainsi qu’un prix de la part de la Northern Society of Costumes and Textiles. Elle est lauréate du concours international organisé en 2015 par Luc Besson, pour les costumes de son film Valérian et la Cité des mille planètes. En 2019, son costume « Méphistophélès » a été exposé au Musée historique d’État de Moscou dans le cadre de l’exposition « INNOVATIVE COSTUME OF THE 21st CENTURY : NEXT GENERATION »
Engagée depuis 2015 dans les atelier de costumes de l’Opéra de Lausanne, elle y tient le rôle d’adjointe à la confection des costumes. En 2017, elle assiste à la création des costumes de la production de Don Giovanni. Elle réalise sa première création à l’Opéra de Lausanne lors de la production de Cendrillon en 2018.
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon, Bruno de Lavenère crée des scénographies pour l’opéra, la danse et le théâtre. En 2014, le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse lui attribue le prix de meilleur créateur d’éléments scénographiques dans la catégorie opéra pour la scénographie de Doctor Atomic à Strasbourg. Il travaille avec Richard Brunel, Frédéric Roels, Lucinda Childs, Jean-Louis Grinda, Renée Auphan, Gilles Rico, Julien Ostini, Jean-Romain Vesperini, Waut Koeken ou encore Max Emanuel Cencic.
Parmi ses dernières créations, citons Il Trovatore à Lille et à Luxembourg, Don Giovanni, Così fan Tutte et Norma à Rouen, Quai Ouest, Farnace, La vie Parisienne et Cav/Pag à Strasbourg, The Sleeping Beauty à Bâle, La belle Hélène au Grand Théâtre de Genève, Maria Republica et Little Nemo à Nantes, ainsi que Mozart et Salieri à Lyon. Cette saison 2017-18, il a travaillé pour des productions de Philémon et Baucis à Tours, Norma à Mascate, Siegfried et Faust à Saint-Étienne, Carmen à Hong Kong, La Bohème au Bolshoï de Moscou et Nabucco à Saint-Pétersbourg.
À l’Opéra de Lausanne : Siroe (2016), La vie parisienne (2016) et La donna del Lago (2018).
D’abord étudiant à l’École nationale de l’Opéra de Paris, Jean-Philippe Guilois entre ensuite à l’École Rudra Béjart, compagnie avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et tournées internationales. Il fait sa première expérience professionnelle aux côtés de Cisco Aznar et de la Compagnie Buissonnière dans Parce que je t’aime, présenté au Théâtre de Vidy. Tout en multipliant les contrats en tant que danseur, il est introduit au monde de l’opéra comme régisseur, puis sera assistant à la mise en scène pour La bohème, Nabucco et Carmen au Festival Avenches Opéra. Il se consacre actuellement à la création de chorégraphies, pièces de théâtre et mises en scène.
Il a travaillé comme régisseur, assistant à la mise en scène et assistant à la chorégraphie pour de nombreuses productions de l’Opéra de Lausanne, dont My Fair Lady (2015), La vie parisienne (2016) et Don Giovanni (2017).